Zelenski est comme les USA, ses maîtres, il n’a pas de limites et se croit en pays conquis partout. Les discours de Zelenski sont probablement livrés clé en main à cet acteur-pitre qui surjoue la tragédie avec l’arrogance made in USA. Ses références historiques suscitent en général l’indignation parce que comme les dirigeants US il n’imagine même pas l’histoire de l’Europe et de la plupart de ses vassaux, il confond la servilité des dirigeants avec celle des peuples. C’est cette confusion qui en ce moment rend la campagne présidentielle française totalement onirique parce qu’il y a une angoisse et une gravité des peuples que le cirque médiatique et le fatras du politique est incapable de traduire comme ce pitre en chef. (Danielle Bleitrach)
Le discours du président ukrainien a duré environ 15 minutes et a provoqué un scandale politique en Grèce. Il convient de noter que seuls les députés du parti au pouvoir Nouvelle Démocratie ont accueilli Zelenski et ont écouté son discours. Dans le même temps, les députés du Parti communiste grec, le KKE, et le parti de droite Solution grecque ont complètement quitté le parlement, n’écoutant pas toutes ces absurdités. Le parti « SYRIZA – Alliance progressiste » a qualifié d’inacceptable l’apparition des nazis d’« Azov » SYRIZA embarrassé a déclaré qu’il « ne savait pas » que Zelenski viendrait avec un AZOV NAZI au Parlement grec. Un parlement qui a été dissous par ses semblables (la junte militaire) en 1967.Ils ont même déclaré avoir été complètement pris par surprise d’apprendre que Zelenski abrite des NAZIS, on voit pourquoi le secteur international du PCF ET l’humanité qui ne cachent pas leurs liens avec Syriza nous a imposé cette ligne suicidaire concernant l’OTAN et l’Ukraine en feignant eux aussi de ne pas savoir et d’être de grands démocrates. (AKEL de Chypre vient, même tard, d’annoncer qu’ils boycotteraient l’apparition de Zelenski au parlement chypriote)
08/04/2022
Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a été invité par le gouvernement (extrêmement pro-américain et pro-OTAN) à Athènes à s’adresser au Parlement grec le 7 avril.
Il a prononcé un discours au vitriol, plein d’accusations, contre la « Russie nazie ». Mais il a fait quelque chose de plus. À la fin de son discours, il a donné la parole à un membre du bataillon néo-nazi Azov pour s’adresser au parlement grec.
Et il l’a fait dans la capitale d’un pays qui a le plus souffert de la barbarie nazie en Europe.
Les Grecs, bien que condamnant l’intervention russe en Ukraine, ne sont pas du tout enthousiasmés par l’hystérie anti-russe, les mesures prises contre la Russie, y compris les citoyens russes et la civilisation russe et le néo-maccarthysme dominant la vie politique et les médias grecs, comme dans tout le monde occidental, et menaçant tout ce qui reste des droits démocratiques élémentaires en Occident. Ils se souviennent aussi très bien que les États-Unis ont imposé une dictature dans leur propre pays en 1967. Ils se souviennent aussi très bien que la Turquie, membre de l’OTAN, agissant sur les encouragements d’Henry Kissinger, a envahi Chypre en 1974 et y maintient toujours une énorme force d’occupation. Les Grecs n’ont pas non plus oublié les bombardements et les invasions de la Yougoslavie, de l’Irak ou de la Libye. Ils sont contre l’intervention militaire russe, mais ils conviennent également que Moscou a des préoccupations légitimes et importantes en matière de sécurité.
Interrogés dans un sondage publié par le journal grec Demokratia le 6 avril, 2,1% de la population attribue la responsabilité du conflit actuel à l’Ukraine, 27,8% à la Russie, 31,1% aux puissances occidentales et 37,1% à tous. 71,6% de la population est contre la décision du gouvernement de fournir des armements à l’Ukraine. Et 55% des Grecs étaient contre la décision d’inviter Zelenski à s’adresser au Parlement grec.
Mais quand les Grecs ont vu un « militant Azov » néonazi, une figure de gangster parler à leur parlement, l’indignation a explosé dans les médias sociaux.
Tous les partis d’opposition ont condamné cette comparution et accusé le gouvernement. Même l’ex-Premier ministre du parti au pouvoir, Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras, a parlé d’une « grave erreur ».
Si le but de Zelenski (et de ses conseillers américains, qui organisent très probablement ses « apparitions ») était d’attirer une certaine sympathie pour son pays et pour lui-même, ou de légitimer l’infâme bataillon Azov, il a obtenu exactement le contraire. Sa présence a immédiatement résonné à Chypre, où le plus grand parti d’opposition, l’AKEL de gauche, a décidé de s’abstenir du discours au parlement chypriote qu’il a prononcé après son discours grec.
Certains observateurs bien informés estiment que Geoffrey Pyatt, ex-ambassadeur des États-Unis à Kiev (lors du coup d’État de 2014) et maintenant à Athènes, une personne très fanatique, a probablement joué un rôle avec ses conseils sur le fiasco du discours de Zelenski, mais il n’y a aucun moyen de prouver ou de réfuter une telle allégation.
Au contraire, il est possible que le 7 avril restera dans l’histoire comme le début d’une nouvelle crise profonde en Grèce. Il est tout à fait évident que l’élite politique actuelle du pays est en contradiction directe avec les souhaits du peuple dans tous les problèmes importants et critiques, y compris la situation économique et sociale désastreuse qui se détériorera davantage à la suite des sanctions appliquées contre la Russie.
source : Histoire et Société
traduction Danielle Bleitrach
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