par Patrick Reymond.
• L’Europe n’a pas d’alternative au gaz russe. On le savait déjà, sauf effondrement, un effondrement généralisé d’ailleurs, avec des pays trop dépendants de la mondialisation. Sans doute se retrouvera t’on dans la configuration de la Seconde Guerre mondiale. L’énergie restante destinée à l’industrie, et le chauffage des particuliers, sacrifié.
• Les sanctionnés font la queue pour acheter du rouble, mais il va y avoir un problème. La Russie se retrouve, grâce aux sanctions, en état d’excédents commerciaux monstrueux, et les Zeuropéens comme les Zaméricains ont prouvé que leur monnaie, ça valait peau de zébi. Il restera les bredins qui les acceptent encore contraints et forcés ou simplement par stupidité, comme les Norvégiens.
• Dislocation impériale, même au Pakistan, et les élections tournent à la débandade des Zeuropéistes cons- et vaincus à la fois.
« La Guerre d’Ukraine a été la goutte qui a inversé le cours de l’Histoire. Pendant ces heures décisives, nous avons constaté que :
- Le vieil empire occidental n’est pas en mesure, ni mental, ni matériel, de mener une troisième guerre mondiale pour faire prévaloir sa domination planétaire. Ni une guerre classique (avec intervention au sol, donc pertes humaines conséquentes), ni même probablement un Armageddon nucléaire.
- Désindustrialisées, dépourvues de ressources énergétiques et même alimentaires suffisantes pour satisfaire leur boulimie d’ogres, les anciennes cigales dominantes se retrouvent fort dépourvues quand la bise russe se met à souffler.
- La prépondérance monétaire et financière occidentale, reposant sur le dollar et le réseau SWIFT, n’est qu’un géant aux pieds d’argile malmené désormais par les monnaies fourmies que sont le rouble, le yuan et même la roupie indienne. »
Le rouble, le yuan et même la roupie, ce sont les monnaies de pays industriels et productifs. Pas l’euro, ni le dollar, ni la livre.
Il est probable que l’hystérie de Butcha est le reflet de la bataille du Donbass qui est en train de virer à la débandade dans un premier temps, puis à la boucherie, malgré semble t’il un courage indéniable des meilleures troupes ukrainiennes, mais il est clair qu’ils combattent en « enfants perdus », avec un équipement lourd qui n’est plus qu’un souvenir, « formés » par l’OTAN pour combattre des niakoués, des négros et des zarbis sous un ciel intégralement maitrisé avec une puissance de feu bien supérieure. Ici, rien de tout ça n’est vrai. Ils combattent dans un combat de forteresses (les villes en béton, merci l’URSS !), mais sans renforts qui puisse arriver dans un pays chauve comme un genou et plat comme une limande… Bien entendu, renforts et munitions n’y existent même plus…
Côté russe, apparemment, ça tire sans discontinuer, et d’après les critères de la grande guerre patriotique, on met une pièce d’artillerie tous les 6 mètres. Pour ce qui est du stock, l’armée russe, ce ne sont pas les foutriquets occidentaux. Il y a de quoi faire.
• L’Ukraine se chauffe toujours au gaz russe et reçoit toujours les royalties de passage. Ce qui n’empêche pas Zelensky, qui partira certainement en occident « continuer la lutte », de critiquer les Occidentaux qui ne peuvent et ne veulent pas s’en passer…
• À Marioupol, du beau linge occidental aurait été tué ou capturé
source : La Chute
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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