par Régis de Castelnau.
L’hebdomadaire Marianne nous prévient que ça cogite dur sous les crânes des magistrats du Parquet national financier. Vous savez l’organisme qualifié par les mauvaises langues d’officine, et qui fut créé par François Hollande à son usage au moment de l’affaire Cahuzac. C’est ce PNF, dûment prévenu de l’offensive médiatique du Canard enchaîné, qui avait ouvert en janvier 2017, une enquête préliminaire trois heures après la publication par le palmipède des éléments à lui fournis par Bercy et la présidence de l’Assemblée nationale. On connaît la suite avec le raid judiciaire destiné à disqualifier la candidature de François Fillon et à faire élire Emmanuel Macron.
Depuis qu’a éclaté le scandale des cabinets de conseil et en particulier la partie qui concerne McKinsey, tout le monde pose la question en ricanant : « mais que fait le PNF ? Ils ont piscine ? »
Heureusement, avec ce titre délicieux Marianne nous informe qu’ils réfléchissent : « Affaire McKinsey : le PNF « étudie » l’opportunité de lancer une enquête ».
Ça alors, nos parquetiers seraient-ils sortis de leur torpeur ?
Vu Du Droit toujours soucieux de pédagogie à partir de son lieu d’énonciation principal a décidé de son côté, d’étudier l’opportunité, en s’excusant de leur demander pardon, d’essayer de savoir si ces braves magistrats, ne seraient peut-être pas en train de se moquer sévèrement de notre figure.
Tout d’abord ils s’intéressent uniquement à la fraude fiscale commise par McKinsey. Et pour ça il faut qu’ils attendent que le fisc lance la procédure au préalable. Oh zut, ce n’est pas de chance, on est déçu pour eux, tellement convaincu qu’ils étaient tellement impatients de s’attaquer à du gros gibier. Bon en attendant ils vont continuer à s’occuper de Fabien Roussel et de ses 2000 € par mois. Et laisser Macron et sa fine équipe tranquille.
Cela étant, comme à Vu Du Droit, on est attaché à la rigueur juridique, et qu’on a bon cœur, on va leur donner quelques pistes qu’ils pourraient d’ores et déjà explorer sans attendre l’avis du fisc : la corruption, la concussion, le délit de favoritisme, la fraude électorale, et le faux témoignage. N’en jetez plus, la Cour (de justice de la République) est pleine. (Je renvoie à mon article de la semaine dernière)
Oui car, si Macron le candidat qu’ils ont choisi de faire élire 2017 est le principal responsable de ce qui ressemble trait pour trait à une république bananière, et qu’il peut être poursuivi pour les faits antérieurs à sa prise de fonction, il devrait être accompagné d’une jolie collection des aigrefins qui l’entourent. Il risque d’y avoir du monde sur les bancs de la correctionnelle. Si jamais on arrive à se débarrasser des verrous installés par ces magistrats qui veulent surtout qu’il n’arrive rien à l’actuel président de la République.
En attendant que le PNF ait fini d’étudier les opportunités d’envisager de penser à se préoccuper du tombereau d’infractions générées par le système Macron, on peut penser foutre celui-ci dehors dans trois semaines.
Si c’est le cas, la première chose à faire sera de supprimer le PNF et de purger la magistrature de ses membres devenus militants politiques.
source : Vu du Droit
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