La saga d’Azovstal en mini bande dessinée

La saga d’Azovstal en mini bande dessinée

L’emplacement d’une usine de fabrication de tourelles de chars de combat a été très mal choisie en zone côtière avec un très haut potentiel touristique. Les concepteurs de ce projet industriel hideux devraient être poursuivi en justice pour avoir saccagé une côte maritime aussi belle donnant sur la mer d’Azov.

La saga énigmatique d’Azovstal se poursuit et elle commence même à être l’objet d’une mini bande dessinée.

Toutes les informations propagées sur les identités des fameux militaires de l’Otan qui seraient piégés ou otages des radicaux du bataillon/régiment d’Azov, élevé maintenant au rang de brigade complète, se sont avérées fausses ou sans fondement même si deux identités coïncident avec celles d’habitués clandestins de l’Ukraine d’avant guerre.

Mariupol aurait pu être une petite riviera avec casinos gérés par la pègre internationale et de chaînes d’hôtellerie à bas coût et avec tout ce qui tourne autour mais quelqu’un a eu la mauvaise idée d’y implanter une industrie lourde et hideuse produisant des blindés lourds dont les lourdes tourelles finissent parfois écrasées et plantés sous l’asphalte…sous terre!

Azovstal c’est le lieu où beaucoup de ses tourelles ont été fondées. C’est maintenant le cimetière gris acier d’un groupe d’hommes ayant probablement trop joué à Call of Duty et au personnage d’un vétéran du 22e des SAS britanniques. Après la Turquie, ils demandent aux forces de Donetsk de leur arranger un corridor de sortie un peu discret mais les négociations butent sur un problème de taille. Les Russes leur ont accordé la possibilité de sortir mais à condition qu’ils répondent à la question suivante: “que faisaient-ils avec la brigade Azov à Mariupol ?” Et comme ils refusent de répondre à cette question existentielle, les Russes surveillent le ciel.

D’un autre côté, et c’est confirmé par l’expérience, le combat côte à côte avec un partenaire créé des liens et il n’est pas toujours aisé de s’en séparer. À fortiori avec les radicaux d’Azov. Ce ne sont pas seulement des liens qui se créent mais de lourdes chaînes et souvent la pointe d’un fusil n’est jamais loin de la tempe. Les tirs amis sont légion.

Les amis de la légion ont toujours été de faux jetons. Dans un sens comme dans l’autre. Ils se sont bien battus toutefois en pratiquant la terre brûlée. Ils auraient dû se recycler dans le tourisme de masse et acquérir des bars de nuit et des casinos mais ils ont choisi la noirceur d’une usine sans âme. Mauvais choix. Ils ne verront plus le soleil. Et pour ceux qui seront exfiltrés, le soleil n’aura plus le même effet car c’est des créatures appartenant à tout jamais à cet édifice affreux digne d’un film d’horreurs qu’est Azovstal.

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