par Lauriane B.
Le rapport du Sénat sur les activités de McKinsey a fait couler beaucoup d’encre. En apparence, il est très critique et démontre que le cabinet de conseil s’est engraissé sur le dos des contribuables sans payer d’impôt sur les sociétés. Mais était-ce bien cela, le problème ? N’était-ce pas plutôt les liens osmotiques entre le président de la République et un cabinet qui lui a proposé un prêt personnel pour financer sa campagne électorale ? et n’était-ce pas plutôt l’emprise de McKinsey et d’Accenture sur la stratégie de lutte contre le COVID, notamment l’invention du passe sanitaire, puis du passe vaccinal, partout en Occident – sujet éludé par le rapport ?
[NDLR : ce ne serait pas la première fois que pour étouffer un problème majeur on attire l’attention sur un problème secondaire.]
• Rapport sénatorial « McKinsey »
Bien entendu, il y a la version officielle, et officiellement méchante, du rapport de la sénatrice communiste (présidente du groupe communistes, d’ailleurs) Eliane Assassi sur les cabinets de conseil en matière de politiques publiques : ils gagnent beaucoup trop d’argent sur le dos de l’État. Cette ancienne adjointe au maire de Drancy a par exemple pointé du doigt l’évasion fiscale dont McKinsey France est la bénéficiaire, avec des impôts payés au Delaware.
McKinsey, les méchants qui gagnent trop d’argent
Toute la presse (y compris le Courrier) s’est fait écho du rapport de la sénatrice Assassi sur l’activité des cabinets de conseil privés auprès du gouvernement. Et toute la presse a retenu deux informations qui, au fond, arrangent bien tout le monde : ils gagnent trop d’argent (2168 €/jour), et, s’agissant de Mc Kinsey, ils ne paient pas leurs impôts en France.
Bouh ! pas bien ! et l’affaire est pliée.
Donc, on résume : pas un mot sur le « pourquoi ? » que nous avons soulevé à plusieurs reprises. Nous avons notamment, il y a quelque temps, rappelé les liens d’amitié entre Emmanuel Macron alors candidat à l’élection présidentielle de 2017 et le cabinet McKinsey. Nous avions aussi pointé du doigt l’étrange reproduction, dans l’affaire du passe sanitaire, des méthodes prônées par McKinsey dans le scandale des opioïdes aux USA. Sans même évoquer l’étrange reproduction des méthodes utilisées en Afrique du Sud pour asservir l’intérêt général.
Autrement dit, le Sénat a concentré ses critiques sur le cabinet McKinsey (et partiellement Accenture), en épargnant soigneusement Emmanuel Macron, le financement de sa campagne, et l’intervention de la caste mondialisée dans la définition de la stratégie française en matière de COVID.
C’est quand même bizarre…
Un rapport adopté à l’unanimité par la commission
Si certains avaient des doutes sur le caractère réellement bizarre de cette bizarrerie, il suffit de régarder le destin du rapport. Comme le pointe habilement le site Publicsénat :
Le rapport, adopté à l’unanimité des membres de la commission le 16 mars, sera traduit en proposition législative. Une proposition de loi « transpartisane » est d’ores et déjà annoncée.
Autrement dit, même Nicole Duranton, sénatrice LREM, a voté pour les conclusions de ce rapport ? Preuve incontestable qu’il évite soigneusement de gêner le pouvoir.
Les questions qui n’ont pas été posées par la communiste Assassi
On se souvient ici des positions du Courrier sur l’intervention de McKinsey (et d’Accenture) dans la question du COVID, et singulièrement dans la question de la vaccination et du passeport vaccinal.
Nous défendons la conviction selon laquelle si tous les pays occidentaux ont adopté la même stratégie en matière de lutte contre le COVID, c’est parce que les grands cabinets mondialisés ont été utilisés pour la mettre en place, en grande partie sous l’influence du gouvernement profond américain qui déroule l’agenda du Great Reset. Parmi ces grands cabinets, on retrouve McKinsey bien sûr, mais aussi Accenture (qui a fait affaire avec tout le petit cercle mondialisé comme le Forum de Davos, Trudeau ou les Bataves, sur l’identité numérique) ou Roland Berger dont nous avons décelé l’influence dans la campagne d’Eric Zemmour.
Il était donc crucial non de se demander si McKinsey et Accenture avaient gagné beaucoup d’argent dans l’affaire du COVID (le « beaucoup » étant forcément subjectif), mais s’ils avaient été les agents et même les principes actifs des mesures liberticides adoptées à l’occasion du COVID.
Sur ce point, on se souviendra de l’étrange mollesse de la gauche communiste sur les suspensions de soignants non-vaccinés. Prompts à dénoncer les licenciements boursiers, ils se sont curieusement trouvés très secs et silencieux sur la mise à la rue sans indemnité de soignants objecteurs de conscience vaccinale.
Une commission qui a enterré le dossier ?
Les communistes français ont-ils peur de dénoncer la mondialisation dans ses aspects les plus brutaux, notamment la désignation des non-vaccinés comme boucs-émissaires et l’utilisation politique et financière du COVID pour imposer la loi de Pfizer et de l’identité numérique aux pays occidentaux ?
En lisant le rapport Assassi, on ne peut que le penser.
On ne trouvera dans ce document qu’une analyse à charge pour les laboratoires pharmaceutiques, qui passe gentiment sous silence la subordination de l’équipe Macron aux mondialistes de Davos et à leurs affidés.
C’était pourtant bien le sujet : par quel mode opératoire la caste impose-t-elle son agenda à tous les pays industrialisés en même temps ? De notre point de vue, le rapport conforte cette thèse par une série d’indications. Mais, malheureusement, elles sont savamment escamotées ou mal exploitées, pour que les sénateurs ne donnent aucune interprétation politique à leurs constats.
Reste à savoir pourquoi.
source : Nouveau Monde
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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