L’Organisation mondiale de la santé doit prochainement convoquer les États membres et les dirigeants des entreprises de technologie délivrant des certificats de vaccination Covid-19 pour faciliter la création d’un passe vaccinal mondial. Les promoteurs de cette initiative ont justifié cette nécessité pour faciliter des voyages ou pour vanter un effort de réouverture et de relance de l’économie. Cette politique, très claire, a consisté dans un premier temps à supprimer les libertés par la justification d’un contexte sanitaire défavorable, puis la restitution des libertés sous conditions : celles d’un contrôle social total sur les individus. La peur et le mensonge permettent de mettre en place ce qui ne pourrait l’être autrement.
La logique est implacable : Depuis l’apparition du Covid en 2020 – dont on est maintenant quasi certain qu’il a été fabriqué en laboratoire et qu’il ne s’agit en aucun cas d’une zoonose – les passe ou passeports de vaccination sont devenus obligatoires pour les voyages internationaux dans de nombreux pays.
Vers la normalisation du passe vaccinal
Mais, la reconnaissance et la validité des passe vaccinaux varient d’une région à l’autre, voire d’un pays à l’autre en raison de normes différentes en matière de preuve de vaccination. Par ailleurs les modalités de vérification des passes varient également d’un pays à l’autre, L’OMS et ses partenaires proposent donc de travailler sur des modalités communes pour les pays membres de l’OMS, c’est-à-dire le monde entier. Les quelques pays qui ne sont pas membres des Nations-unies devront de toute façon se plier à ce système si leurs ressortissants veulent voyager.
L’argument des Etats-Unis est officiellement de construire un « système équitable ». Par-là, il faut comprendre un système harmonisé et international. Ce dispositif normatif sera le premier instrument de contrôle des libertés individuelles sur le plan mondial.
Pour les promoteurs du projet comme Brain Anderson, cofondateur du Vaccination Credential Institute (VCI), les éléments de langage sont simples, il faut créer un « cadre de confiance » qui passe par des normes internationales.
VCI est une coalition volontaire d’organisations publiques et privées engagées à donner aux individus l’accès à des informations cliniques vérifiables, y compris une copie fiable et vérifiable de leurs dossiers de vaccination sous forme numérique ou papier en utilisant des normes ouvertes et interopérables.
L’objectif de VCI est d’harmoniser les normes et de soutenir le développement de guides de mise en œuvre nécessaires pour émettre, partager et valider les carnets de vaccination liés à une identité individuelle.
Les individus peuvent ensuite utiliser ces informations d’identification vérifiables à des fins médicales et pour démontrer leur statut vaccinal afin de retourner au travail, à l’école et en voyage en toute sécurité.
Le passe vaccinal numérique, cheval de Troie pour l’instauration d’une gouvernance mondiale
VCI est à l’origine des cartes de santé SMART, qui sont devenues la norme de facto pour les informations d’identification numériques sur les vaccins aux États-Unis. Par ailleurs, des dizaines d’États ont déjà développé ou adopté la technologie. Le groupe VCI participera à l’initiative organisée par l’OMS. Microsoft et Apple sont parties prenantes de VCI ainsi que de nombreuses sociétés spécialisées dans les biotechnologies. Il n’est pas difficile de comprendre où mènerons ces discussions, l’entente est déjà établie entre ces partenaires d’ailleurs souvent liés à l’industrie pharmaceutique. Il y a le marché des vaccins, il y aura celui des micropuces ou biopuces sous-cutanées, tout aussi juteux ; ce dispositif permettra de ne pas égarer son passe vaccinal et surtout de lutter contre la fraude. Du moins, ce seront les arguments utiles à la justification d’un tel projet, encore fallait-il créer les conditions favorables à sa mise en œuvre, ce que le Covid a permis de réaliser avec succès.
En janvier 2022, les États-Unis ont partagé avec l’OMS une série d’amendements visant à faire évoluer le Règlement sanitaire international (RSI) évoqué dans un précédent article. Ces amendements imposent une action rapide de la part des pays et de l’OMS en cas d’urgence sanitaire… il faut entendre une nouvelle épidémie dont on se posait la question de savoir si elle n’est pas déjà programmée pour imposer un système de contrôle total sur la population mondiale. Enfin, ces amendements donnent à l’OMS de plus grands pouvoirs, ces prérogatives ont déjà été travaillées en 2021 dans une convention historique dit traité sur les pandémies.
Les évènements vont très vite, l’opinion publique est peu informée de manière à éviter toute opposition des populations. Les gouvernements occidentaux participent activement à ce processus. Ceux qui pensent en avoir fini avec les épidémies et le passe vaccinal se trompent lourdement.
Les dossiers d’Aventin
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Source : Le Courrier des stratèges
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