La 3e dose : une catastrophe?

La 3e dose : une catastrophe?

Nous avons publié cette semaine un article traitant de l’efficacité de la 3e dose. Nous concluions que celle-ci avait une efficacité négative puisque grâce à l’obtention des données des décès de la COVID-19 au Québec en date du 19 janvier 2022, nous avions constaté que les personnes qui avaient reçu 3 doses étaient surreprésentées parmi les personnes décédées de la COVID-19.

Alors que leur proportion dans la population ce jour était de 23,8 %, les triple vaccinés représentaient 35 % des morts. Cela signifie que le risque d’un vacciné triple dose de décéder de la COVID-19 ce 19 janvier 2022 était quasiment de 50 % supérieur à la normale (cf. l’annexe 1 pour les détails des calculs).

Le tout alors que comme on l’a vu les données sont manipulées. On comprend mieux que les autorités soient réticentes à publier les données des décès de la COVID-19 en fonction du statut vaccinal. Nous avons fait une demande d’accès à l’information pour les obtenir mais nous n’aurons pas de nouvelles à ce sujet avant la fin avril (si la réponse est favorable).

 

Un risque de contamination de 36 %… en faveur des non-vaccinés

Si nous n’avons pas les données sur les décès, reste les « cas », c’est à dire les personnes qui ont eu un test PCR positif à la COVID-19. Ces statistiques méritent d’être connues car elles confirment ce que l’on constate pour les décès.

Si l’on prend les dernières données disponibles dans le tableau de bord de Santé Québec, en date du 24 mars, on constate que parmi les nouveaux cas, 1 498 sont des triple doses tandis qu’il y a… 92 non-vaccinés!

 

Si l’on ne considère que les vaccinés et non-vaccinés (on exclut donc les « inconnu », 5-11 ans et 0 à 4 ans), les triple doses représentent 68 % des nouvelles contaminations du jour alors qu’ils comptent pour 48,6 % de la population.

L’écart est de 19,4 points mais surtout cela signifie que le risque des personnes qui ont reçu trois doses de vaccin est de 140 % (100 % étant la normale).

Inversement, les non-vaccinés représentent 4,2 % des nouveaux cas et ont un écart favorable de 4,1 points par rapport à leur part dans la population (8,3 %). Le risque d’un non-vacciné de contracter la COVID-19 est de 50,3 %.

Finalement, le risque d’un non-vacciné d’être contaminé à la COVID-19 par rapport à un triple vacciné est de… 0,36 : cela veut dire qu’une personne qui a reçu trois doses de vaccin a, en ce 24 mars 2022, quasiment trois fois plus de chances d’attraper la COVID-19 qu’un non-vacciné.

 

Une évolution inquiétante

Le risque pour une personne non-vaccinée par rapport à une personne vaccinée 3 doses est donc de 0,36 fois. Il est primordial de constater que cette information est cachée par les autorités, qui sont parfaitement au courant.

Elles étaient en effet très heureuses de l’afficher tant qu’elle faisait leur affaire. Par exemple, le 14 septembre, le risque était de 8,8 (les non-vaccinés avaient 8,8 fois le risque d’un vacciné double dose de contracter la maladie). Le 30 octobre on passait à 5,8. Puis à 3,5 le 30 novembre.

La bascule a lieu le 28 décembre. On passe de 1,2 le 27 décembre à 0,9 le lendemain. Cette évolution est logique puisque, contrairement à ce qu’affirmait l’INSPQ (Institut national de santé publique du Québec), l’efficacité des vaccins diminue avec le temps et face aux nouveaux variants. C’est la suite qui l’est moins.

En effet, la baisse se poursuit à l’avantage des non-vaccinés… mais plus pour très longtemps : le 9 janvier 2022 est la dernière journée lors de laquelle Santé Québec affiche cet indice. Il est alors de 0,7. Il est purement et simplement retiré à partir du 10 janvier. D’autres indices, plus favorables à la vaccination, sont alors présentés. Les risques d’hospitalisation (plus facilement manipulables) sont mis en avant.

Ce risque de contamination de 0,7 va cependant rester assez stable puisque dans la dernière mise à jour de notre tableau de bord en date du lundi 21 mars, cet indice était toujours de 0,7 sur les 28 derniers jours (du 14 février au 13 mars). Il est vrai qu’il portait sur l’ensemble des vaccinés (une, deux et trois doses) et non uniquement sur la 3e dose (qui a de loin les plus mauvais résultats, du moins au chapitre des contaminations).

Ce rapport de 0,36 entre les non-vaccinés et les triple doses montre donc que la troisième dose accélère la hausse du risque de contamination.

Normalement, si les vaccins étaient simplement inefficaces, le rapport devrait être de 1. La seule explication est que les vaccins fragilisent le système immunitaire et rendent les vaccinés plus sensibles aux infections. Et encore ne parle-ton ici que de la COVID-19. Qu’en est-il pour les autres maladies? Et nous n’abordons pas la question des effets secondaires…

 

Les autorités sont parfaitement conscientes de cela puisqu’elles tentent de le masquer à la population depuis le 10 janvier. Elles doivent en répondre, et vite.

 

Annexe 1 : détail des calculs

Les calculs permettant d’obtenir les résultats présentés dans cet article sont faciles à réaliser, il faut simplement faire un peu de « gymnastique » avec les chiffres.

Nous allons ici expliquer comment nous sommes arrivés au risque de 0,36 fois pour un non-vacciné d’être contaminé à la COVID-19 par rapport à une personne triplement vaccinée (mais la démarche est la même pour le 50 % de risques en plus pour les triple-vaccinés de décéder de la COVID-19 par rapport à la normale présenté au début de l’article).

Tout d’abord, nous rappelons que les résultats que nous présentons sont obtenus à partir des données du jour présentées dans le tableau de bord de Santé Québec (des chiffres contestables qui surreprésentent les non-vaccinés) et qu’il sont donc très faciles à obtenir (tout est dans le tableau que nous avons présenté plus haut).

Il faut commencer par calculer le risque de la population étudiée, ici celui des triple vaccinés de décéder par rapport à la normale (soit 1 ou 100 %). En ce 24 mars 2022, Santé Québec rapporte que 1 498 vaccinés triple doses ont fait l’objet d’un test PCR positif. Le total des nouvelles contaminations de ce jour étant de 2 203, une simple division de 1 498 par 2 203 donne 68 %.

À partir de là, le calcul du risque de contamination est tout simplement la division de ce 68 % par la proportion des triple vaccinés, soit 48,6 % (tel qu’indiqué dans le tableau). On obtient ainsi 140 %.

Même procédure avec les non-vaccinés : ils sont 92 ce jour, ce qui représente 4,2 % du total (toujours de 2 203). Leur risque est donc de 4,2 % divisé par 8,3 % (leur part dans la population) ce qui donne 50,3 %.

Enfin, une simple division entre le risque des non-vaccinés et des triple-vaccinés permet d’arriver à ce résultat de 0,36 %.

Les triple vaccinés, en se basant sur les chiffres officiels pourtant sujets à caution, ont bien un risque quasiment trois fois plus élevé que les non-vaccinés d’inoculer la maladie.

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QUESTIONNER - COMPRENDRE - AGIR Collectif de soignants, médecins et citoyens réunis autour d’une idée : le besoin d’une politique sanitaire juste et proportionnée au Québec et ailleurs dans le monde…

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