C’est franchement pas de chance pour Valoche, en ce moment, tout va de traviole. La candidate LR des beaux quartiers et des banlieues (parisiennes riches), après avoir foiré lamentablement ses meetings, s’être fait piquer son programme par Macron, et diffusé des vidéos ultra gênantes sur Instagram pour plaire aux jeunes, s’est retrouvée toute dépourvue quand la bise Maréchal fut venue.
Elle a en effet été opposée le 23 mars 2022 à la nouvelle égérie zemmouriste sur la chaîne C8, dans l’émission Face à Baba du célèbre Cyril Hanouna, le seul ou presque qui laisse parler les petits candidats (comme Pécresse), c’est pas comme TF1 qui a zappé Lassalle. Voici un extrait de la bataille de polochons avec « islam » brodé dessus :
« C’est vous qui fréquentez des associations proches des frères musulmans ; vous qui allez dans des écoles coraniques où des fillettes sont voilées. Vous êtes compromise avec l’islamisme. »#FaceABaba pic.twitter.com/CTAz20UGZU
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) March 23, 2022
En vérité, Valoche, déjà diminuée par toutes les plaies d’Égypte sus-citées, s’est fait déglinguer par la paire de cogneurs droite– gauche Quatennens–Maréchal, qui ne fait pas dans la dentelle. Démolie sur le social par le député LFI, pilonnée sur l’immigration par la petite-fille Le Pen (devenue Maréchal), Valoche est sortie essorée de l’embuscade, et a fini par se déclarer malade du cov, pour se mettre en retrait de l’élection. La pandémie mortelle qui tombe bien !
Testée positive au #COVID je poursuis la campagne à distance et dans le respect des règles sanitaires. Toutes nos réunions sont maintenues grâce à la mobilisation de l’équipe.
— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 24, 2022
Même chose, sans la maladie, du côté d’Hidalgo, qui s’est fait marcher dessus par son ex(-président), François Hollande, lors d’un meeting dont tout le monde se fout. Décidément, on a beau être dans la foulée du 8 mars, c’est pas l’année des gonzesses, en politique. Marie-France (Garaud), tu nous manques !
L’hebdo Marianne n’a eu aucune pitié pour la LR :
Cette fois encore, le pari est raté. Face à elle : Marion Maréchal-Le Pen, butin de guerre d’Éric Zemmour, et Adrien Quatennens, lieutenant de Jean-Luc Mélenchon. Les deux jeunes loups, particulièrement en forme, sont venus préparés. Valérie Pécresse, elle, a la voix cassée, la rhétorique poussive et s’apprête à se noyer dans une liste d’arguments et d’éléments de langage mal préparés. (…)
« Je ne comprends pas pourquoi vous ne voulez pas répondre ? insiste Marion Maréchal, qui veut du sang. Vous passez beaucoup de temps à dire qu’Emmanuel Macron est un mauvais président pour la France, que votre candidature se justifie, pourquoi ne pouvez-vous pas dire que jamais vous ne voterez pour lui ? Ça devrait être naturel. »
Valérie Pécresse, créditée de 9,5 % d’intentions de vote dans un sondage Ipsos, en chute continue depuis des semaines, lance alors, très sérieusement : « C’est parce que je vais le remplacer. » Le malaise est palpable, malgré les applaudissements des équipes de la candidate, elle-même tellement mal à l’aise qu’elle demande à Cyril Hanouna si « on peut passer à autre chose ».
L’arbitre aurait dû arrêter le combat, le massacre. La politique, c’est pas du MMA !
Par respect pour Valoche en particulier, et pour les femmes en général, on ne va pas charger la mule républicaine. Mais la Maréchal n’en a pas gagné l’amour des Français pour autant, puisqu’elle passe pour une traîtresse à la cause familiale, et ce, dans la bouche de grand-papa :
Papi répondait aux questions de Jordan de Luxe, le petit « Breton » harcelé à l’école qui a fini par intégrer la brillante équipe de Touche pas à mon poste.
Le cœur du débat Pécresse/Maréchal
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation