La direction du groupe scolaire de l’Estran a décidé, jeudi, de réinstaurer le port du masque pour tous dans le secondaire. Son collègue de La Croix-Rouge le suit dès le lundi 21 mars. (Photo d’archives Le Télégramme)
À Brest, les collèges-lycées Charles-de-Foucauld, Fénelon et La Croix Rouge ont décidé le retour du port du masque anti-covid. Un moyen de faire face à la reprise du virus Omicron.
Au collège-lycée Charles-de-Foucauld ainsi qu’au lycée Fénelon, à Brest, le port du masque en salle de classe mais aussi dans la cour de l’établissement est effectif depuis le jeudi 17 mars. Une décision à rebours des dernières mesures gouvernementales mais qui s’est rapidement imposée au vu « de la reprise de l’épidémie sur le ressort brestois », explique Ronan Walter, directeur du groupe scolaire de l’Estran.À lire sur le sujet A Brest, vigilance car Omicron reprend du poil de la bête
Des classes entières de cas contacts
Tandis que le CHRU de Brest-Carhaix confirme une « nouvelle ascension des chiffres » (le taux d’incidence brestois est passé de 863 cas pour 100 000 habitants, la semaine dernière, à 1 208 cas ce vendredi *)?, le chef d’établissement de l’enseignement privé a pris conscience du phénomène le jeudi 10 mars. « Les statistiques ont flambé au retour d’un groupe d’élèves parti en voyage scolaire. La multiplication des cas positifs générait des classes entières de cas contacts. On a décidé de ne pas attendre ».
Le retour du port du masque « pour l’ensemble des 2 100 élèves des classes de secondaire » : une mesure que la direction n’a aucune peine à justifier auprès des familles et de l’ensemble du personnel « qui me le réclamait », relève Ronan Walter, constatant l’absence de nombreux enseignants « souvent cloués au fond de leur lit ».
Les voyages scolaires en jeu
Attaché à ce que la pandémie ne suscite pas davantage « de discrimination » au plan du suivi scolaire, le directeur veut tout mettre en œuvre pour ne pas mettre en péril les nombreux autres voyages pédagogiques, notamment en Europe, attendus en avril par les classes « privées de mobilité depuis deux ans ». Renoncer à ces projets plébiscités pour raisons sanitaires : une situation qui serait forcément mal vécue, souligne Ronan Walter, qui préfère « prévenir que guérir ».
Un état d’esprit manifestement partagé par le lycée La Croix Rouge. Dès lundi, le port du masque anti-covid sera, là aussi, de nouveau la norme, « dedans comme dehors », précise l’établissement qui n’hésite pas, lui non plus, à sortir du rang.
* Au plan finistérien, on passe de 946 à 1 255 cas positifs pour 100 000 habitants. Et à l’échelon Bretagne, de 785 à 1 004 cas positifs.
Source : Le Télégramme
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