Semaine du Lundi Pur. Et déjà en amont, dernier Carnaval paraphrasé, autant dégonflé à son tour comme tout le reste, d’ailleurs en ce moment sous la pluie et le froid, y compris en bord de mer. Week-end passé prolongé pour certains certes, peut-être bien le dernier avant longtemps ; surtout début du Carême… désormais sans fin. La guerre, loin des étoiles.
Lundi donc Pur, celui du pain azyme que l’on nomme « lagána » depuis l’Antiquité, tandis que la table du jour est traditionnellement celle de la gastronomie issue de la mer. Journée également où de coutume, petits et grands iront s’occuper de leurs cerfs-volants, plutôt rares il faut dire cette année en ce Péloponnèse largement oublié.
Plus au nord, de Thessalonique et jusqu’à Athènes il neige même depuis mardi, quand nos météorologues expliquent alors sans rire que « cette nouvelle vague de froid… mêlée de pauvreté et donc de guerre, elle nous arrive directement de l’Ukraine. Et voyez-vous, par les temps qui courent, c’est une météo un peu retravaillée », en rajoutent-ils même certains. En conséquence, toute la Grèce est en train de greloter, sauf ceux de sa mafia césarokhazare au pouvoir à Athènes.
La période qui s’ouvre désormais si péniblement pour le l’ultime pays réel grec est celle de « Sarakostí », littéralement, l’intervalle de quarante jours de Carême avant Pâques, la plus grande fête de l’Orthodoxie comme du Christianisme oriental que tout le monde attend, de Thessalonique à Moscou, en passant par Belgrade. Enfin… du vrai Carême dystonique, quand le pain est vendu non loin de deux euros le kilo et pour ce qui est de l’essence, son prix vient de dépasser les deux euros le litre. Il fallait s’y attendre.
De ce fait, les cafés du port n’ont pas été vraiment honorés cette année, les visiteurs n’ont pas été à la hauteur et le moral encore moins. Peu de destinations ont été comme on dit à l’honneur, rien que par les Athéniens en cet Exode désespéré du Lundi Pur. Nauplie par exemple mais ce n’est que l’exception ayant tout juste confirmé la règle. Le RESET… grandeur nature est aussi et d’emblée, passé par là.
D’ailleurs, dans ce village du Péloponnèse, la municipalité n’a été d’aucune inventivité et encore moins de courage pour parachever cet ultime moment de dérision, si ce n’est que pour faire semblant. Ni défilé carnavalesque, ni fanfare, ni litanie, ni rien. Temps supposé festif, cependant sous une actualité… à couper le souffle il faut dire. Il est certes de tradition chez les Grecs, de remplir tavernes et restaurants pour déguster les plats de la mer, comme on aime les nommer et c’est plutôt raté.
Les priorités sont ailleurs… c’est-à-dire à proximité, et cela se voit. Nos villageois ramassent du bois de chauffage après avoir allumé leurs cierges du jour à la chapelle de Saint-Nicolas face à la mer, et quant à nous, nous avons récolté notre origan et nos oranges car du moins, il y en a encore ici et pour tout le monde.
Puis, entre la nécropolitique des zombis au pouvoir et la géopolitique du moment, Yórgos notre pêcheur du coin, nous a offert son invendu de poisson du jour, avec toute son amitié solidaire. « De l’argent, je n’en veux pas, d’ailleurs bientôt l’argent s’arrêtera, il ne tournera pas, tout comme le gasoil. Pour l’instant, je vais appareiller pour remonter mes filets de ce matin. Mais pour combien de temps encore ? » On sent, on dirait, la fin des temps… avec la friture de notre poisson. Merci Yórgos.
Au café du port, on commente toujours les affaires du monde et du moment, mais sans cette verve bien grecque des années passées. Stéphanos se souvient d’Igor, le skipper ukrainien, il dit avoir quelques nouvelles de lui. « Il va bien, il est vivant, vous ne le saviez pas peut-être, il est militaire mais chaque été, il se mettait en congés pour travailler chez nous en tant que skipper… en chef. De même qu’Alexandre, le Russe ; lui dans son pays il est athlète. Pas de nouvelles de lui pour l’instant par contre. Quoi qu’il arrive, je ne pense pas que leurs flottilles reviendront cette année ».
D’autres se souviennent que sur certains voiliers loués par les clients venus de Russie, des occupants arboraient parfois, en plus de leur drapeau national actuel, celui de l’Union Soviétique. Stéphanos et les autres s’en sont souvenus car une vidéo montrant des blindés russes… au drapeau soviétique en plein action en Ukraine, vient d’être très médiatisée sur Internet grec.
Pour Stéphanos, il n’y a guère de doute. « Pour les Russes, c’est de la suite logique et obligée par ces salopards de l’OTAN, suites de la Grande Guerre Patriotique des années 1940. Ils n’ont pas eu d’autre choix, maintenant ou jamais, car l’Occident des Khazars nazifiants a comme projet de tuer les Russes et les autres avec ». Pétros n’est pas entièrement d’accord. « C’est un jeu, c’est pour le RESET de ce type abominable, Schwab, et c’est pour l’Allemagne ».
Enfin, tout le monde s’accorde pour dire que Victoria Nuland, cette Khazare originaire d’Ukraine, initiée parmi les siens au sein de l’État profond à Washington a bien lâché le morceau. Les conspirés de l’Occident éternel fabriquaient-ils alors des armes biologiques en Ukraine et les Russes les ont pratiquement surpris. « La CIA lave toujours… plus blanc que blanc », dit alors Stéphanos. Rires.
Les esprits s’affrontent sur la terrasse du café, mais ce moment fut alors bref. Les Grecs sont fatigués, laminés par douze années de RESET depuis la Troïka galopante de 2010, quand surtout il s’est avéré que toutes les dites élites, politiques, économiques, syndicales, intellectuelles, voire les ecclésiastes et les militaires du pays, appartiennent sans exception à cette immonde crème brûlée des vendus et cela décidément depuis longtemps.
Finalement, le consensus trouvé au café du port tient en trois phrases. « Les Russes ont raison, le vrai scandale dont personne ne parle dans les médias pourris tient du réarmement de l’Allemagne, et enfin… Mitsotákis qui se fait baiser est un salopard ».
Je dirais qu’à certains égards… le cynisme terminal des Grecs rejoint largement l’analyse, par exemple issue de certains acteurs politiques chez nos amis Africains. L’Occident du clan Rothschild et des autres a colonisé une bonne partie de la planète ; à présent, cette caste des pratiquants satanistes entend… enfin exterminer aussi les peuples occidentaux, après avoir largement neutralisé pour ne pas dire ensorcelé leurs âmes et leurs cerveaux.
La journée s’est terminée, la pluie étant revenue en ces temps morts mais agités. Du côté de Galatás, en face de l’île Poros, notre ami Tássos n’est guère très optimiste. Voilà que Mitsotákis court en Turquie rencontrer Erdogan… pour lui offrir les îles grecques et la Thrace occidentale avec, le tout sur un plateau. « Telle est sa mission pour ce… sodomisé de la parapolitique. La loge du monde en a décidé ainsi et Mitsotákis s’empresse d’en finir ». Langue cruelle… à la hauteur des enjeux.
En ce moment en Grèce il n’y a que ceux qui suivent complétement la mafia de la partitocratie aux commandes, et ceux qui veulent la liquider… même physiquement. Entre ces deux positions, il ne subsiste plus aucune pondération, elle est autant morte avec l’espoir politique.
La marionnette d’Athènes préfère ainsi la reddition sans guerre, plutôt qu’un épisode guerrier en mer Égée à l’initiative de la Turquie. Car la situation est telle qu’en cas de catastrophe finale trop visible, les Grecs pourraient se révolter.
C’est notre dernier espoir… Dieu en plus. Et bien entendu, ceci, une fois que les navires de guerre et autres sous-marins, américains, français, italiens et russes… fréquentant en ce moment la mer Égée, auront laissé la place… convenue aux Turcs. C’est bien connu, la guerre et la géopolitique ont toujours été à géométrie variable. Sauf pour les peuples concernées et affamés bien entendu.
Les Grecs sont devenus fatalistes, et de ce fait, pragmatistes. La guerre, nous y sommes et d’ailleurs depuis un moment déjà. Sauf que dans la suite satanique des faits de guerre: Troïka, austérité, plandémie Covidiste, vaccinisme, état d’urgence et conditionnement globalisé, puis, la guerre en Ukraine et peut-être bien la Troisième Guerre mondiale, on sait désormais que les paroles ont fait leur temps et que la Grèce des Tsípras, des Papandréou et des Mitsotákis, a été sciemment conduite à l’impréparation totale.
C’est-à-dire, à sa perte. Tout comme le reste des pays occidentaux vampirisés, mais alors en pire. Car contrairement à la Russie par exemple, la Grèce, petit pays potentiellement riche, n’a pas de stocks, ni de production locale, ni d’autarcie au minimum nécessaire, et encore moins un État, comme on dit, élémentaire dans ses prérogatives positives.
Sauf pour piller les richesses publiques et privées du plus grand nombre, au bénéfice des mafieux au pouvoir et des escrocs mondialistes. Comme alors à l’image des PV de 100€ par mois qui frappent désormais les Grecs de plus de 60 ans qui n’ont pas accepté les produits vaccinaux de Bourla, l’autre ami Khazar de Mitsotákis, ce dernier étant en outre et de toute évidence le VRP de Pfizer.
Sous la pluie… et de retour, les cafés se sont vidés. Jouant les chats et les souris, les non-vaccinés minoritaires il faut le préciser, sont au besoin dissimulés… voire évacués par les passages collatéraux et discrets des bistrots et des cafés à chaque descente de la Police. Leurs amis vaccinés les protègent, mais il y a aussi près de 10% dans la population locale qui insiste dans l’art de la délation. Comme durant l’autre Occupation par les Allemands. La vermine, traverse alors les époques.
La semaine passée, une non-vaccinée dénoncée sur la terrasse d’un café s’est retrouvée avec… 300€ d’amende, et pour le café, la punition s’est élevée à 5000€, associée à une fermeture pour deux semaines. Autant dire que quand en même temps toutes les factures ont doublé… le petit commerce ne tiendra pas longtemps. Sauf que tout le monde croit encore au tourisme… et à Dieu. Seul ce dernier reconnaîtra enfin les siens, comme depuis la nuit des temps.
Soleil timide, froid et toujours pluie. Nous avons aussi quitté pour l’instant, notre ami Tássos de Galatás. Il a fermé sa boutique… sans chauffage pour rentrer chez lui. Comme nous n’utilisons la voiture qu’une fois par semaine et encore, nous en avons profité pour acheter trois bidons de fioul domestique auprès du pompiste. 75 litres à 1€50 le litre. Chauffe qui peut. Cela, a tout de même représenté la moitié des contributions des lecteurs de ce pauvre blog ce dernier temps. Nous les remercions encore une fois car ce n’est pas de trop. Sinon, nous avons acheté de quoi faire nos soupes… ainsi que le strict nécessaire pour faire face aux besoins alimentaires des chats.
Il faut aussi préciser qu’à Mimi et à Hermès de Greekcrisis, vient de s’ajouter assez fréquemment Volodya, chat siamois mais en somme… quelque part russe. Il appartenait à une femme originaire de la région de Voronej, elle habitait ce village du Péloponnèse il y a encore un an. Son mari grec étant décédé, elle a préféré rejoindre sa patrie, la Russie. Sauf que Volodya est resté… et quand Volodya insiste, il sait toujours pourquoi.
Fin de la partie… façon de parler. Nos paysans sonnent en ce moment l’alarme, les engrais sont hors de prix quand ils ne sont pas en manque, tout comme de nombreux médicaments pour les animaux et autant pour les humains, sans oublier le manque… prévisible de la nourriture pour le bétail. Après le foutage de gueule de la démocrature… voilà que le fourrage manque déjà.
Dernier Carnaval paraphrasé… sauf peut-être pour nos chats, dont Kókkinos, l’imperturbable matou du port. Carême… désormais sans fin, sauf avis… contraire, contraint et forcé. La guerre, loin des étoiles.
source : Greek Crisis
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