Panique chez les propagandistes : Zemmour et Macron veulent zapper la redevance télé

Panique chez les propagandistes : Zemmour et Macron veulent zapper la redevance télé

Il y a des fois où, sans qu’on s’y attende, alors qu’on avait arrêté de prier, tant le ciel se faisait attendre, où la justice immanente s’abat sur les injustes. C’est presque le cas avec cette proposition de campagne très démago du candidat Macron, fortement inspiré par le candidat Zemmour – un peu comme Kev Adams et Gad Elmaleh s’inspirent fortement de leurs collègues non protégés –, qui veut supprimer les 138 euros de la redevance télé. Cela comprend évidemment la radio, l’INA et les chaînes de propagande publiques comme France 24 et, dans une moindre mesure mais quand même pas mal, TV5 Monde.

 

Cette armée mexicaine de 17 000 salariés pesant 4,5 milliards dans le budget de la nation, pour offrir, il faut bien le dire, une info de merde et des programmes de merde à des têtes creuses ou alors farcies de désinformation, tremble donc des pieds à la tête. C’est le cas de la petite Sonia Devillers, à la baguette de la propagande média sur France Inter, fleuron de Radio Paris Ment. Même si on ne vote pas Macron, on prend un demi-pied en lisant ça :

 

Après tout ce que ces parasites ont mis dans la gueule des mal-pensants, des Français lucides, des non-alignés, il est temps qu’ils débarrassent le plancher des vaches. Or, on le sait, ils vont s’accrocher, et le SPA sera financé autrement, indirectement, sur notre pognon, comme toujours. Mais si en passant l’État néolib pouvait faire des éconocroques et virer au moins la moitié de ces indécents, ce serait déjà une semi-justice.

Nous, on ne demande pas plus, juste quelques coupes franches chez ces donneurs de leçons qui vivent grassement de notre argent durement gagné, sans compter qu’ils nous empêchent d’en gagner plus, les cons ! Nous, on veut bien payer un max d’impôts, on est républicains (à la Robespierre, par à la francs-mac, attention), on est patriotes, on veut que l’hosto et les casernes embauchent, à salaires décents, des vrais fonctionnaires de service public. Alors on lance notre slogan, moins de propagandistes, plus d’infirmières et de pompiers) !

Moins de Devillers, plus d’infirmières !

En revanche, moins de flics, ou alors pour faire autre chose que de tabasser les Gilets jaunes et allumer les automobilistes, y a quand même un gros nettoyage à faire chez les racailles et les clandestins, non ? Les gauchistes qui disent que la police française est devenue depuis la répression féroce des jaunards une milice au service du pouvoir profond (ils disent pouvoir, nous on ajoute profond, parce qu’on est plus outillés idéologiquement), on leur donne pas tort. C’est dur, parce que nous, on aime bien les flics, les gendarmes et les militaires, surtout ceux d’en bas, pas forcément ceux qui donnent des ordres, ou qui obéissent à des Valls, des Cazeneuve et des Darmanin. On a oublié volontairement Castaner parce que c’était un gag. Regardez de quoi est capable ce « général » :

 

On dirait un delirium à la Bruno Le Maire ! Là, avec Le Maire et Gomart, on a passé un cap. Et à quoi sert le féminisme, surtout un 8 mars, quand on voit la Parly visiter le flanc est de l’OTAN, fière comme un coq ?

 

Pour rester sur Devillers, on se souvient que la propagandiste avait déjà flippé en 2019 lorsque l’État avait baissé la redevance audiovisuelle de « un euro », forçant le SPA à licencier quelques centaines de parasites (en fait ils ont viré des intermittents) et risquant d’asphyxier les équipes de Radio France et leurs programmes de merde. Le budget global avait baissé de 36M en 2019 et il était prévu qu’il baisse de 190M en 2022. Avant cela, il avait augmenté de 20 % en 10 ans, soit de 116 à 139 euros. Officiellement, plus que l’inflation.

Derrière cette pleurniche, voici les budgets 2019 des chaînes et stations publiques (on a viré les virgules) :

 France Télévisions : 2490 (-26M)

 Radio France : 277 (-4M)

 Arte : 592 (-2M)

 France Médias Monde : 256 (-1,6M)

 INA : 87 (-1,2M)

 TV5 : 76 (-1,2M)

On ne va pas rappeler ici la gabegie qui mine ce SPA, avec une armée de directeurs et des frais inimaginables, voir la saga Agnès Saal et ses frais de taxi qui se montaient à 24 0000 euros pour l’INA et autant pour le Centre Georges-Pompidou… Elle sera recasée à la Culture, tout en écopant d’une amende de… 4500 euros. Les élites qui se tiennent par les coudes. Et après ces parasites vont s’étonner de ce que les Gilets jaunes manifestent devant le siège de France Télévisions ! Avec des journalistes qui leur crachent dessus du matin au soir, et qui leur demandent ensuite de se faire piquer par de dangereux faux vaccins ! Il y a quand même un lien !

Tout cela est socialement écœurant, et réclame une fin de règne. On verra, si Macron ou Zemmour sont élus, s’ils oseront mettre au chômage cette armée de propagandistes. On a un doute, puisque les propagandistes sont utiles au pouvoir, quel qu’il soit. On peut espérer un peu plus de déontologie, de populisme, c’est-à-dire de patriotisme…

Arrêter de chier sur la France et les Français, ce serait déjà pas mal.

Bonus : Sonia Devillers dans un exercice de lèche-botte du
numéro 2 de France Télévisions, Stéphane Sitbon,
qui s’avère être le tueur de coûts de la maison…

« Oui évidemment, il y a une part de tradition familiale dans le fait de s’impliquer dans la vie de la cité…Mon grand-père a été ma première rencontre la plus engageante qui m’a appris beaucoup de choses sur la vie de la cité… »

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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