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Campagne de dons Février 2022
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par Gilbert Guingant.
Ne pas se tromper de compréhension. Que dit l’entrée en vacarme extrême du Monologue occident-Otan ? Surtout que la Russie n’a «pas le droit» de défendre ses propres frontières (Biélorussie et Ukraine). Mais l’Otan, elle, a «le droit» d’agresser sans cesse la Russie – et non pour défendre leurs propres frontières. Ce contraste si strident casse toutes les vitres…Depuis 2004 les USA emmerdent crescendo partout autour des frontière russes. L’Europe si «coupable», elle, n’aura fourni en armes que Kiev …Résultat au moins 35 000 morts dans le Donbass il y a une semaine…Mais là nul ne s’indigne devant ces sommets affalés…
Oui les hontes intenses d’être mis en face des interprétations les plus haineuses, les plus infondées, les plus hors réel, caricaturales des médias européens (copiant les médias étasuniens) nous refilent la grave nausée due aux lancinantes propagandes. Seules des textes-vidéos, dont nous aurons mis certains en liens, réparent la dignité collective. Il y a une histoire longue derrière et les torts manifestes des USA se prouvent vraiment gigantesques. Depuis tant d’années ils agressent la Russie, plaçant toujours plus de postes avancés de l’Otan à toucher ses frontières. C’est cette moitié cachée de l’image qui empêche justement tout discernement lucide. Ainsi que ce « droit vicieux » qu’ils auraient à attaquer tous les pays du monde. Mais toujours afin d’uniquement protéger leurs frontières propres (vous êtes sûrs si loin de chez eux ?). Mais, comble de la folie monomaniaque, ces pays attaqués n’ont aucun droit de défendre leurs frontières. Ils ne doivent que se laisser faire. Le monde entier reste ainsi, d’une façon ou d’une autre, tout le temps agressé par les États-Unis. Et, sauf sous Trump, chaque président se doit même de chuter si lourdement dans de nouvelles guerres dites de « cupidités » (maladie grave s’il en est !).
1 – Aucune confiscation de l’information comme en Irak
Rappelons, lors de « l’invasion » de l’Irak (où les USA ne défendaient sans cesser leurs propres frontières. Et rien d’autre !), le black-out de l’information fut total. Aucune télévision, aucun journaliste ne purent librement circuler sur les scènes guerrières étasuniennes. Aucune image de première main, aucun commentaire issu du terrain…Non non, nous devions nous contenter des trop mensongers comptes rendus officiels et ne mirer que des vidéos truquées à la gloire aberrante de l’agresseur…Sans aucun doute, avaient-ils vraiment trop à cacher ? Mais en Ukraine, aucun interdit, pas de confiscation des informations, pas de gels des images, la circulation des journalistes est parfaite. Et donc ? Ces médias venimeux peuvent mentir en très direct. Disons-tout net que leurs légendes ne sont pas à la hauteur des images volées à tout contexte. Et le tout sans absolument aucunes comparaisons, aucunes mises en liens avec d’autres conflits. Un monologue total. Ne semble pas alors que la Russie ait quelque chose à cacher.
Enfin, afin de ne pas se tromper de compréhension, un rapide point sur les incompréhensions volontaires des médias d’argent occidentaux ? A savoir, d’abord, que depuis l’Irak et ses mensongères «armes de destructions massives », il n’y a plus que des affirmations monologuées. Plus jamais de raisonnements complets avec possibilités de les visiter de long en large. A comparer avec le long plaidoyer de la Russie, mis en lien plus loin. Et ces invérifiables affirmations péremptoires (donc sans possibilités de larges débats) nous restent typiquement étasuniennes : je dis n’importe quoi, vous vous taisez…Ce qui représente, en fait, une effroyable…régression vers le passé le plus fanatisé : usage des procédés des pogroms (diffamations énormes Et pas de possibilités des diffamés de répondre)…Procédés normalement bannis qui s’ajoutent aux simplismes nazis si mortels : vous appartenez à un pays, vous «êtes» ce pays, ou bien vous êtes cette catégorie si caricaturée – et l’on aurait alors tous les « droits » ( ??) sur vous. Là, il n’y a plus «d’état de droit» car plus de Droit du tout – le tout reste piteusement unilatéral et évite frénétiquement toute formulation juridique. Surtout du droit international. Où vous n’avez, en Droit, aucun «droit» de mal traiter les cibles de vos flagrants mensonges. Ce que vous espérez sans responsabilité ni possibilité d’être accusés (tiens comme pour le Covid et les si illégaux états d’urgences alors qu’il n’y a jamais eu urgences – sauf celles de stopper les fausses lois liberticides ! Et, d’enfin, soigner en vrai vu que toutes les solutions existaient et existent !). Là où cela dérape gravement répétitif ? C’est de comprendre qu’ils se croient dans un film série B d’Hollywood. Où ils copient vraiment leurs maigres répliques. Toujours plus hors sol, ils demeurent lamentablement inconscients des conséquences pratiques de leurs paroles en l’air. Mais avec bien trop de mépris et de dissymétries dans le ton. Et tout ceci pour achopper dans un enfantin « j’ai bien joué mon rôle ? ». Comme s’il y avait le moindre rôle dans la réalité !
2 – Ils (l’Otan) se croient vraiment dans un film
Ainsi les désignées cibles à «punir» (sic – on se croirait dans une cour de primaire, c’est lui qu’a fait, non c’est lui, lui…) nous ramènent aux si sinistres mémoires des fascismes : les injustices y sont absolues. Et pullulent. Sauf que ce sont des gouvernements…illégitimes qui s’y adonnent. Se prétendant démentiellement le « camp du bien » – celui qui ne veut que le mal, qui fait tout mal et pour qui tout va mal finir. Tant d’exemples nous font douter de la santé morale et civique de ces dirigeants monomaniaques. Un exemple ? Ciblé par les sanctions de l’UE, le propriétaire des supermarchés Dia (ukrainien mais parlant russe) voit tous ses avoirs gelés. Et ce sans aucuns soucis des retombées sur les employés. Ce qui ne fait que fuir les questions de bon sens : mais qu’est-ce que cela a à voir avec la frontière russo-ukrainienne ? En quoi ce non résident dans le Donbass peut être incriminé de quoi que ce soit ? Etc…etc. Ces fausses décisions sommaires se démontrent quasiment identiques à celles de la si déplorable gestion du Covid par presque tous les gouvernements européens. Ce qui les maintient dans le statut d’immenses accusés. Qui doivent rendre des comptes. De complets comptes. Et jamais ils ne pourront détourner l’attention de leurs procès légitimes. Avec le recul historique c’est l’Otan (et ses pays membres) qu’il faut accuser et personne d’autre. Voici qui va aider à comprendre pourquoi !
Ne-piquez-pas-l’ours-russe-de-la-mer-Noire-à la-Méditerranée-orientale-!
« C’était le préambule de la prochaine opération révolutionnaire : une « opération militaire spéciale… visant à la démilitarisation et à la dénazification de l’Ukraine », comme Poutine l’a défini (voir l’intervention en lien). Jusqu’à la dernière minute, le Kremlin essayait de s’appuyer sur la diplomatie, expliquant à Kiev les impératifs nécessaires pour empêcher le tonnerre des métaux lourds : reconnaissance de la Crimée comme russe ; abandonner tout projet d’adhésion à l’OTAN ; négocier directement avec les Baby Twins – un anathème pour les Américains depuis 2015 ; enfin, démilitariser et déclarer l’Ukraine neutre (ce dialogue bilatéral sans cesse interrompu par les ingérences cupides et…illégales de l’Otan ! Le grand fauteur des troubles mondiaux…).
Intervention-du-président-de-la-Fédération-de-Russie-
3 – Où nous trouvons matière à ne pas nous tromper de compréhension
Les gestionnaires de Kiev, comme on pouvait s’y attendre, n’accepteraient jamais le colis – car ils n’ont pas accepté le paquet principal qui compte vraiment, qui est la demande russe de « sécurité indivisible » (soit la sécurité est intégrale soit elle n’est pas la sécurité). Le Kremlin et le ministère russe de la Défense n’ont pas bluffé. Chronométrés jusqu’à la fin du discours de Poutine annonçant l’opération, les Russes ont décapité avec des missiles de précision tout ce qui comptait en termes d’armée ukrainienne en seulement…une heure : l’armée de l’air, la marine, les aérodromes, les ponts, les centres de commandement et de contrôle, toute la flotte turque de drones Bayraktar (ce qui a été dit a été immédiatement fait – tout le contraire de l’invasion de l’Irak. Où tout fut dissimulé et rendu impossible à décrire ! Un « rien à cacher » qui contraste tant avec les si mauvaises habitudes d’opacités occidentales…)
Et ce n’était pas seulement la puissance brute russe. C’est l’artillerie de la République populaire de Donetsk (RPD) qui a frappé le quartier général des forces armées ukrainiennes dans le Donbass, qui abritait en fait l’ensemble du commandement militaire ukrainien. Cela signifie que l’état-major ukrainien a instantanément perdu le contrôle de toutes ses troupes (la rapidité est gage de la profonde réflexion qui a précédé). C’était Shock and Awe against Iraq, il y a 19 ans, à l’envers : pas pour la conquête, pas comme prélude à une invasion et à une…occupation. Les dirigeants politico-militaires de Kiev n’ont même pas eu le temps de déclarer la guerre. Ils se sont figés. Les troupes démoralisées ont commencé à déserter. Défaite totale – en une heure (cela c’est le minimum de dégâts envers ce qu’il fallait faire !).
L’approvisionnement en eau de la Crimée a été immédiatement rétabli. Des couloirs humanitaires ont été mis en place pour les déserteurs. Les restes des forces ukrainiennes comprennent maintenant la plupart des nazis survivants du bataillon Azov, des mercenaires entraînés par les suspects habituels de Blackwater / Academi et un groupe de djihadistes salafistes (d’immédiates conséquences bénéfiques !).
Comme on pouvait s’y attendre, les grands médias occidentaux sont déjà devenus totalement fous, les qualifiant d’«invasion» russe tant attendue. Un rappel : quand Israël bombarde régulièrement la Syrie et quand la Maison d’un Saoudien bombarde régulièrement des civils yéménites, il n’y a jamais de regard dans les médias de l’OTAN.
Dans l’état actuel des choses, la realpolitik énonce une possible fin de partie, comme l’a exprimé le chef de Donetsk, Denis Pouchiline : «L’opération spéciale dans le Donbass sera bientôt terminée et toutes les villes seront… libérées (ce n’est pas une occupation puisque il s’agit bien d’une Libération !).» L’Ukraine, bien sûr, perdrait tout accès à la mer Noire. L’histoire aime jouer des tours : ce qui était un « cadeau » à l’Ukraine en 1922 pourrait devenir un cadeau de départ cent ans plus tard. Il sera fascinant de voir ce que le professeur Sergey Karaganov a magistralement décrit, en détail, comme la nouvelle doctrine Poutine, et comment elle s’interconnectera avec l’Asie occidentale, la Méditerranée orientale et plus loin sur la route du Sud (sans le dire, c’est le désordre mondial qui est ainsi reconfiguré au mieux. Ce qui met en rage les illégaux dirigeants occidentaux, coincés dans des impubères com’ jamais suivies d’effets concrets !).
Le gouvernement américain aboie sans arrêt sur la « souveraineté territoriale ». Alors jouons avec le Kremlin demandant à la Maison Blanche une feuille de route pour… sortir de Syrie : après tout, les Américains étasuniens occupent illégalement une partie du territoire syrien et ajoutent un désastre supplémentaire à l’économie syrienne en… volant leur pétrole (ce qui vraiment soulève d’indignations, non ?).
Le dirigeant abrutissant de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a annoncé que l’alliance dépoussiérait ses « plans de défense » indépoussiérables. Cela peut inclure un peu plus que de… se cacher derrière leurs bureaux coûteux à Bruxelles. Ils sont aussi insignifiants en mer Noire qu’en Méditerranée orientale – car les États-Unis restent très vulnérables en Syrie (ce si bref parcours reste vertigineux. Il raconte bien une pensée complète qui a patienté afin de rassembler tous les moyens les plus…attentifs afin de se concrétiser en nuisant au strict minimum. D’où l’incroyable mais vrai :).
Les règles ont donc changé. Radicalement. L’Hégémon est nu. Le nouvel accord commence par bouleverser complètement la… configuration de l’après-guerre froide en Europe de l’Est. La Méditerranée orientale sera la prochaine. »… Vous croyez que les si immatures sanctions (toutes très mal formulées) vont changer quelque chose à cette victoire-pour-tous ?
En un mot comme en cent, l’Ordre mondial vient de changer. D’être tout bouleversé.
Sans qu’il ait eu le puéril besoin de le dire à l’avance !
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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