Les raisons cachées du désordre mondial – Tome II – Questions/Réponses

Les raisons cachées du désordre mondial – Tome II – Questions/Réponses

Ce tome II prolonge le travail du tome I avec la suite des chroniques de notre temps. Ses explications lumineuses du détournement juridique de nos sociétés par une vision anglo-saxonne mercantiliste des relations commerciales et humaines ont permis à beaucoup de ses lecteurs de mieux comprendre cette sensation de vertige qui nous habite depuis au moins la chute des tours, le 11 septembre 2001.

Ce tome II prolonge le travail du tome I avec la suite des chroniques de notre temps. Publié en 2019, le tome I semblait exhumer un univers parallèle, un monde caché aux yeux de tous ceux qui croient en la réalité démocratique, au vote, à l’omniscience des marchés. Ses explications lumineuses du détournement juridique de nos sociétés par une vision anglo-saxonne mercantiliste des relations commerciales et humaines ont permis à beaucoup de ses lecteurs de mieux comprendre cette sensation de vertige qui nous habite depuis au moins la chute des tours, le 11 septembre 2001.  

Elle est restée fidèle à son éditeur, les éditions Sigest, qui comme nous, suit Valérie Bugault depuis ses débuts. Sa notoriété a grandi et c’est le célèbre Professeur Christian Perronne qui nous propose une préface faisant le lien avec cet incroyable crise Covid et ses 2 dernières années surréalistes mais qui pourtant ne sont pas sorties de nulle part. Dans ce nouveau livre, l’auteur continue son travail de déconstruction des mécanismes géopolitiques économique, juridique et monétaire qui façonne ce monde qui a semble-t-il plongé avec ardeur dans la folie Covid.

Comme l’explique la préface, on navigue en plein mélange des genres, entre médecine et intérêts financiers, entre science et charlatanisme, entre vérité et narrative officielle qu’il faut prendre comme parole d’évangile.

De nombreux chapitres s’appuient sur de profondes racines historiques pour éclairer les trajectoires des différents acteurs de notre monde moderne comme l’histoire de l’Empire Britannique, la seconde Guerre Mondiale mais aussi l’entrelacement de la Chine dans la trajectoire unipolaire américaine.

Ceux qui suivent l’auteur sur notre site, y trouveront de nombreux prolongements comme l’éclairage juridique des révolutions colorées qui commence toujours par la formation juridique d’une nouvelle classe d’élite patronnée par l’envahisseur. Depuis les bourses financée par Cecil Rhodes au début du 20ème siècle, la méthode a progressé jusqu’aux Young Global Leaders cajolés par Davos.

Difficile de résumer la richesse de ce livre mais je peux vous en livrer un extrait éclairant :

Diviser chaque humain en une entité isolée de toute composante sociale pérenne et, au-delà, diviser l’humain et la vie en des entités physiques autonomes, est l’une des armes les plus redoutables utilisées par les tenanciers du pouvoir économique global pour asservir l’humanité. En effet, cette méthode d’asservissement appelée « diviser pour mieux régner » n’est pas seulement utilisée, de manière géopolitique, pour diviser les peuples et les nations mais également, de façon beaucoup plus sournoise et dangereuse, d’un point de vue politique pour faire de chaque humain une entité instable dépourvue de tout supports émotionnels et affectifs stables ; l’humain devenant dès lors un atome aisément manipulable, analogue à un « objet » qu’il convient d’utiliser.

Valérie Bugault – Les raisons cachées du désordre mondial – Tome II

Le livre se termine sur une postface d’Olivier Frot qui nous rappelle que ce combat que nous menons et dont Valérie Bugault est un acteur moteur, se gagnera aussi dans les cœurs et les esprits.

Interview de Valérie Bugault du 15 mars 2022

Valérie Bugault est docteur en droit de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. à l’occasion de sa thèse portant sur le droit de l’entreprise, elle a élaboré une théorie juridique unifiée, qualifiée « d’iconoclaste », de l’entreprise. Elle a travaillé comme avocate fiscaliste dans le domaine des prix de transfert ainsi qu’en droit fiscal interne avant de cesser sa carrière d’avocate pour se consacrer à l’analyse des problématiques de géopolitique économique. Elle vient enfin de créer un site revoludroit pour mettre en action les idées développées dans ces pages.

SF : Après le 1er tome sorti en 2019, comment s’articule ce 2nd livre ?

VB : Ce second tome est composé, comme le fut le premier, d’une collecte d’articles et de conférences publiés sur différents sites et supports. A la différence du premier, il y a, dans ce second tome, d’avantage des conférences, données dans des cercles différents. J’y ai également intégré des articles plus anciens qui avaient, à l’époque, été publiés sur de simples blog.

Toute la problématique de ce Tome 2 est de mettre en évidence deux choses :

  • La première est que les institutions dans lesquelles nous vivons ne viennent pas de nulle part, qu’elles ont une histoire longue et s’inscrivent toujours dans une dynamique de rapports de force politique et sociale ;
  • La seconde est que si nos institutions ont une réalité ancrée dans le passé, elles se projettent immanquablement vers l’avenir pour en déterminer, ou non, les grandes lignes de force.

Ce constat, qui paraît simple, est pourtant de moins en moins évident pour tout un chacun. Aussi, il me semble très important de rappeler que les Sociétés humaines déterminent leur avenir non seulement à l’aune de leur histoire passée mais également à l’aune des rapports de force qu’elles laissent se produire ou qu’elles concourent à produire.

Dans ces temps de remontée du totalitarisme où les sentiments de peur et d’impuissance sont de puissants outils de contrôle des masses, les populations doivent toujours garder à l’esprit qu’elles façonnent, de gré ou de force, l’avenir de l’humanité en fonction du courage qu’elles auront manifesté en acceptant de confronter leurs sentiments individuels et collectifs aux réalités du terrain, c’est-à-dire aux faits tangibles. Il s’agit réellement d’un défi tant la perception du réel est manipulée par les médias, qui s’insinuent entre le constat du « réel » et sa perception ; le média s’impose comme corps constitué afin d’imposer une vision du réel que les individus peuvent difficilement, individuellement et collectivement, vérifier par eux-mêmes. Or, vous le savez, le pouvoir vient de la connaissance des faits. Ce simple constat permet de comprendre que les dirigeants captent, à leur avantage, la réalité des faits afin de garder, seuls, le contrôle sur le « réel » en publiant une narrative de faits tronqués, manipulés, orientés.

A cet égard, et pour étayer la puissance de la sincérité de l’information, il faut se souvenir que le pouvoir de la grande banque s’est imposé via la connaissance précise de la réalité du terrain, qui était que la France avait perdu la bataille de Waterloo, pendant que ces acteurs financiers ont laissé, temporairement (le temps de faire leurs emplettes financières), la rumeur inverse se répandre.

D’une façon générale, c’est par la disparition de la garantie de sincérité des informations circulant sur les acteurs de marché que les grands opérateurs économiques peuvent prendre le contrôle des places de marchés en achetant ou vendant en fonction d’informations réelles reçues pendant que de fausses rumeurs circulent. Cette nécessaire sincérité de l’information est le fondement de ce que l’on appelle le délit d’initié, délit malheureusement beaucoup trop peu sanctionné en raison – outre la difficulté liée à la recherche de la preuve – de l’inversion du rapport de force institutionnel entre les institutions politiques et les organisations privées qui ont capté les institutions à leur avantage exclusif. De facto, les « juges » (comprendre les régulateurs) sont aujourd’hui parties prenantes du marché… de tous les marchés possibles.

L’organisation méticuleuse de la disparition de sincérité de l’information disponible au public est la source de la disparition du consentement libre et éclairé dans chacune des décisions individuelles et collectives : ce qui est valable pour les marchés l’est évidemment aussi pour les élections. Ainsi, l’absence de connaissance du fonctionnement profond de leurs institutions politiques par les Français est le gage certain du vice de leurs choix électoraux. Et cela dure depuis très longtemps. C’est une des raisons d’être de cet ouvrage : tenter de rétablir la vérité du fonctionnement institutionnel réel afin que les individus puissent opter pour leur avenir politique en toute connaissance de cause. Vous savez que dans notre droit des contrats traditionnel, les vices du consentement de l’un des cocontractants est une cause d’annulation du contrat. Ainsi par transposition, l’incompréhension du fonctionnement institutionnel génère de façon systématique un vice du consentement des électeurs.

Ce vice du consentement devrait être une cause d’annulation de notre système politique, suivi d’une réinitialisation politique. Cette réinitialisation politique ne pourra se faire qu’à l’initiative de gens éclairés, non naïfs et conscients des rapports de force politique et des enjeux civilisationnels que ce rapport de force sous-tend. Cette réinitialisation politique doit aussi acter, prendre en compte, le fait que « voter » n’est pas une condition suffisante de la démocratie ; cet acte civique, pour être pertinent et signifiant, doit s’accompagner :

  • D’une capacité des électeurs à choisir réellement les futurs élus – et ne pas se contenter, comme c’est actuellement le cas, de valider des personnalités cooptées dans des conditions opaques par les organes opaques que sont les partis politiques – et ;
  • D’un consentement plénier, non vicié, des électeurs c’est-à-dire d’une information correcte concernant autant les futurs élus que leur aptitude à remplir leur mandat. Ce qui suppose que les électeurs doivent pouvoir suivre et contrôler de façon institutionnelle les travaux effectués par lesdits élus.

SF : Vous avez participé à une certain nombre de conférences et fait des interviews. Est ce une reconnaisse de votre travail ?

VB : La reconnaissance de mon travail résulte de la diffusion des idées que je développe auprès d’un public de plus en plus large. Aussi, les conférences, comme la diffusion de mes écrits, sont à la fois la cause ET la conséquence de la « reconnaissance de mon travail ». La reconnaissance est un phénomène auto générateur : plus mes travaux sont connus et se diffusent, plus large sont les moyens de diffusion disponibles, et ainsi de suite…

Aujourd’hui, je dispose de deux sites internet – valeriebugault.fr et revoludroit.fr – qui permettent de rendre facilement accessible à tout le monde la teneur précise de mes travaux institutionnels. Ces sites ont également pour vocation le réveil collectif, c’est-à-dire qu’ils ont pour ambition de donner des outils intellectuels et institutionnels, des armes, aux gens qui souhaitent reconquérir leur avenir individuel et collectif.

SF : Comment analysez-vous l’accélération de l’Histoire de ces 2 dernières années ? Peut on y voir une récurrence avec d’autres périodes historiques ?

VB : Ce que vous appelez à juste titre une « accélération de l’Histoire », à savoir l’épisode politique du Covid, est aussi une formidable opportunité pour les Sociétés humaines de réinvestir leur Histoire commune.

Si l’on veut retrouver une telle opportunité de bifurcation politique historique, il faut remonter au Siècle des Lumières et aux Grandes Découvertes. En effet, ces moments charnières de l’Histoire humaine sont toujours liés à de nouveaux développements technologiques, et nous sommes aujourd’hui définitivement entrés dans l’ère post-industrielle, l’ère de la communication. Alors que l’industrialisation et son matérialisme nous avait fait entrer dans l’ère des accapareurs et de l’anonymat capitalistique, l’ère post-industrielle, celle de la communication, devrait permettre aux individus de se réinscrire dans l’Histoire politique et sociale en tant que parties prenantes.

Vous savez que le terme de « crise » en chinois signifie à la fois « danger » et « opportunité » et de facto, c’est ce que sont les crises, tout particulièrement celle dans laquelle nous sommes entrés.

D’un côté nous avons ces opérations sanitaro-politiques des dirigeants économiques cachés – les grands banquiers – tendant à nous imposer un Gouvernement mondial centralisé sous prétexte de Grande Réinitialisation, dans lequel les humains seront relégués au rang subalterne et superfétatoire d’objet obsolètes, d’entités commerciales numérisées et « désactivables » à tout instant.

D’un autre côté, se dévoile la formidable réalité de notre esclavagisme collectif. Cette réalité de la soumission à l’ordre économico-bancaire établi existe depuis très longtemps – précisément depuis l’émergence et la généralisation du parlementarisme représentatif assorti de l’existence de banques centrales – sans que cet état soit clairement arrivé à notre niveau de conscience individuelle et collective. Cette « inconscience collective » provenait des « gardes fous » installés par le système (en réalité intégralement contrôlés par les tenanciers du système monétaro-financier) qui a fallacieusement laissé croire qu’il existait une démocratie et que les électeurs disposaient de marges de manœuvres politiques – parfaitement illusoires. Cette « inconscience collective » a également été abondamment alimentée par un assoupissement de la conscience collective en raison du développement hypertrophié de l’intérêt individuel sur l’intérêt collectif, via notamment le principe de « consommation » alimenté par les réels détenteurs du pouvoir.

Cette Société de consommation pathologique a également ultérieurement servi au contrôle des masses par le biais de la culpabilisation collective : le poids des inévitables problèmes générés par cette surconsommation était ainsi fallacieusement déplacé sur les demandeurs, les consommateurs, et non sur ceux à l’initiative de l’offre de consommation, pourtant à l’origine indirecte de toute la législation pathologique, exceptionnelle, liée au phénomène de la « consommation ». Car il faut bien comprendre que le phénomène de la consommation de masse a servi de prétexte au développement d’énormes entités commerciales, bientôt devenues concurrentes des États eux-mêmes, lesquelles n’ont pu se développer que parce qu’elles avaient l’entier soutien et l’entière approbation des banquiers fournisseurs de crédit.

Finalement, l’émergence du Covid politique est un de ces moments – très rares dans l’Histoire – dans lequel les Sociétés humaines ont l’opportunité de se réinventer en remettant en cause les dysfonctionnements qui leur ont été si longtemps imposés ! Une opportunité, quasi unique dans l’Histoire de l’humanité, pour les populations de se réorganiser en fonction de préceptes moraux et politiques sincères et donc viables du point de vue du développement d’une Civilisation.

Évidemment, s’il est aisé d’évoquer cette potentialité, il faut aussi immédiatement expliquer qu’il est très improbable qu’elle se réaliste. Mais vous savez, on ne fait les grandes choses que parce que nous ignorons que nous ne pouvons pas les réaliser ! La possibilité de l’émergence d’une véritable Société Humaine, génératrice d’une Civilisation, ne pourra se réaliser que si les Hommes se mettent en ordre de bataille pour affronter leur destin collectif et faire front devant leur adversaire, lequel a déjà prévu un funeste destin aux populations soumises. C’est la raison pour laquelle j’ai créé Révoludroit, afin de donner aux gens les armes permettant un renouveau en termes de Nation et de véritable démocratie participative, méritocratique et mettant en avant la créativité humaine – en opposition à l’actuel système qui met en avant la prétendue « productivité humaine ».

SF : Comment peut on analyser cette sortie de crise Covid qui semble se dessiner ? Est ce la fin de ce Grand Reset ou une pause avant un prochain retour en force ? Et quelle narrative va être exploitée à cette fin ?

VB : A titre personnel je ne vois pas de fin à cette crise du Covid qui est clairement utilisée pour nous faire basculer dans la dystopie politique et sociale. En raison des nouveaux développements juridiques et institutionnels à l’œuvre, je considère que ladite crise va évoluer vers son objectif ultime, qui était à l’évidence l’objectif de départ, à savoir l’émergence artificielle d’une Société de contrôle total des individus.

Sous prétexte sanitaire, nous allons être transformés en formule numérique – je fais évidemment référence à l’identité numérique sur laquelle travaille la plupart des grosses entreprises impliquées dans les développements de haute technologie – qui permettra à nos « maîtres » de nous traquer et de nous désactiver de la vie sociale en fonction de leur seul desiderata. Il va sans dire que dans une telle évolution, qui est une involution sociétale radicale, il n’y aura plus aucune place à la contestation possible. L’option pour les Hommes sera : obéir comme des chiens ou mourir.

Concrètement, le « pass vaccinale » va bientôt se transformer en identité numérique dans laquelle toutes vos données personnelles (biologiques, de santé, financières…) seront collectées et disponibles aux dirigeants économico-politiques car centralisées dans des institutions internationales disposant de relais locaux (comme le sont par exemple les institutions dites européennes). Il va falloir oublier non seulement le concept de vie privée mais aussi et surtout celui de liberté, jusqu’à la liberté de conscience. Car, sans même parler de la numérisation du vivant par la collecte généralisée des ADN, les psychopathes aux commandes dans nos pays sont en cours d’élaboration d’armes qui permettront de contrôler les émotions et les capacités cognitives humaines.

Cette involution sociale radicale se fera sous prétexte de facilitation des échanges, de simplification administrative, de « modernisation » institutionnelle (qui est en réalité une énorme régression historique) et de nécessité publique ; sera, par exemple, mis en avant la nécessité de lutter contre les pandémies (réelles et surtout artificielles), contre les malversations monétaires ou contre le risque terroriste. Autant de « risques » que les globalistes au pouvoir ont préalablement consciencieusement développés et alimentés ; il s’agit de la mise en œuvre de leur credo « ordo ab chaos » : ils créent artificiellement un problème avant de nous imposer le remède qu’ils ont concocté pour nous au départ. Au passage, signalons que l’on retrouve ici la méthodologie utilisée avec le développement de la pandémie covidique : un virus élaboré en laboratoire se répand, qui permet de générer une centralisation du contrôle des populations par l’OMS et l’UE ET l’imposition d’injections qui rendront les gens encore plus malades et permettront la mise en place d’un contrôle numérique des individus survivants via leur état sanitaire.

Bien évidemment, les banquiers commerçants mettront en avant les avantages – qui existent surtout de leur seul point de vue – à nous contrôler alors qu’il s’agit essentiellement de nous mettre en esclavage et d’éviter d’avoir, un jour, à rendre des comptes à la très grande majorité des populations qu’ils auront terrorisés, instrumentalisés et martyrisés depuis tant de siècles.

SF : Vous aviez beaucoup développé la caste des banquiers commerçant dans le 1er tome. Sont ils toujours à la manœuvre ou dépasser par de nouvelles forces historiques ?

VB : Bien entendu ! Cette caste est toujours aux commandes : elle est aujourd’hui plus puissante que jamais et, pense-t-elle – victime de son immense hubris – en mesure d’apparaître au grand jour en imposant son « gouvernement mondial » ; Nouvel Ordre Mondial, qui est, en réalité, vieux de plusieurs siècles puisqu’il a commencé avec l’époque dite des « Lumières », laquelle a acté l’avènement politique de la bourgeoisie commerçante.

Néanmoins, ce projet des banquiers commerçants a déjà échoué. Il a échoué essentiellement en raison du redressement civilisationnel de la Chine, qu’ils n’avaient évidemment pas anticipé, aveuglés qu’ils étaient par leur immense arrogance, qui confine à la bêtise. Mais il a aussi échoué en raison de l’éveil des populations martyrisées que j’ai évoqué ci-dessus. L’épisode du Covid politique a permis de démasquer une partie des acteurs cachés à la manœuvre.

Lorsque l’on tente de remonter à l’origine des acteurs privés ayant initié la « guerre sanitaire » contre les populations, on tombe immanquablement, grosso modo, sur les organisations internationales, sous contrôles de capitaux privés, sur les grandes banques internationales (grosso modo les banques appelées « primary dealers »), sur les fonds financiers, lesquels sont contrôlés par le groupe Vanguard, qui est une évolution de la « Wellington management ». Bref, on retombe immanquablement sur le désordre international imposé au monde par l’hégémonie financière des banquiers accapareurs.

Finalement, que l’on s’intéresse aux véhicules juridiques utilisés par les « paradis fiscaux nouvelle norme » – ceux postérieurs à la guerre menée contre les paradis fiscaux sous comptes numérotés -, que l’on s’intéresse aux organismes financiers, aux organisations internationales ou aux normes générées par et pour les échanges et les relations internationales, on tombe toujours, en bout de course, sur le modèle britannique de droit initié par la City of London. C’est, fondamentalement, la raison pour laquelle je parle de « guerre du droit » : la guerre que le droit anglo-saxon mène, de façon directe ou sournoise par l’intermédiaire de la prétendue « soft law », au droit continental traditionnellement en vigueur dans les différents pays du continent européen.

Guerre du droit qu’il va bien nous falloir relever, un jour ou l’autre, sous peine de simplement disparaître…

SF : Les gains de productivités accumulés n’ont ils pas tués le capitalisme s’appuyant sur la force de travail ? Ne va t on pas plonger dans le fameux titytainment ? Quelle place juridique pour les citoyens va émerger ?

VB : Ce que vous estimez être la réalité de la « productivité » nous a, en réalité, été artificiellement imposé par cette caste néfaste et pathologique des grands argentiers du monde. Un monde normé autours du seul principe commercial conçu comme accapareur et anonyme. Ainsi il s’agit d’un paradigme artificiel qui tend à considérer le commerce et la frénésie matérialiste comme « l’alpha et l’omega » de la vie sur terre.
Or, il est absolument réducteur et pathétique de considérer le fonctionnement du monde sous le seul prisme de la productivité. Car, à la vérité, les échanges humains sont beaucoup plus nombreux et diversifiés que le seul « commerce », qui finit en « moyens de production » et en brevetage du vivant.

Il faut en effet considérer la réalité du fait que les interactions humaines sont aussi, et même principalement, faites d’échanges sociaux, d’échanges culturels, de réflexions, d’échanges philosophiques et de contemplation, pas seulement d’activisme productiviste ! Le temps est largement venu d’acter la réalité de ces échanges humains dans les institutions au lieu et place du commerce qui s’y est intégralement substitué depuis l’avènement politique du modèle britannique fait de parlementarisme représentatif, de partis politiques, de banques centrales, de sociétés anonymes, et d’irresponsabilité des tenanciers économiques (lesquels détiennent les manettes politiques).

C’est précisément à l’émergence de ce nouveau paradigme sociétal que je travaille en développant ma réforme institutionnelle, appelée Révoludroit.

SF : Que pensez de l’actualité récente avec les Convois de la Liberté notamment après l’expérience française des gilets jaunes ?

VB : Nous assistons à un réel bras de fer, le premier du genre mais sans doute pas le dernier, entre la ploutocratie occidentale et les populations en phase de réveil. Plus les ploutocrates feront montre de violence, plus l’éveil et la détermination populaire émergera. La guerre dont nous a abondamment abreuvé Macron et tous ses petits amis va devenir réelle. La virtualité sanitaire va laisser la place à la réalité totalitaire et radicale.

Ainsi, nous allons entrer dans le vif du sujet, à savoir dans la réalité politique qui sous-tend notre système a-politique, un système hégémonique au service des banquiers commerçants. Le jeu de rôle qui se joue entre les camionneurs pacifiques canadiens et le gouvernement à visée terroriste canadien aura des suites juridiques et surtout aura pour conséquence, fatale pour le pouvoir en place, que les populations ne pourront plus jamais ignorer qui est l’abuseur et qui est l’abusé. La pseudo légitimité démocratique derrière laquelle se cachait les forces ploutocratiques a été pulvérisée par l’aventure des camionneurs. Il ne restera plus que la force brutale au pouvoir, force qui condamne immanquablement la ploutocratie à moyen terme.

D’un autre côté, il faut penser que la ploutocratie est passée maître dans l’art de la manipulation. Aussi, il est possible, voire probable, de penser que toute cette aventure des camionneurs ait été initiée par les forces économiques au pouvoir dans deux objectifs :

  • Permettre l’instauration d’une loi d’urgence légitimant une dérogation définitive à l’État de droit en donnant des pouvoirs exorbitants du droit commun aux instances politiques ;
  • Décourager tous les suiveurs (et ils sont extrêmement nombreux) de bonne foi qui voulaient manifester leur rejet du totalitarisme qui se met en place. Il faut comprendre qu’il s’agit de la technique de guerre, utilisée contre les populations, consistant à démoraliser l’adversaire, ce qui permet à un camp de gagner la guerre sans avoir à réellement mener de combat.

Les populations ne doivent pas se leurrer, ou plutôt elles doivent cesser de se faire leurrer et enfin accepter de considérer la réalité des faits : si les rapports de forces institutionnels sont définitivement en faveur de la ploutocratie, les rapports de forces sociétaux sont, quant à eux, définitivement en faveur des populations. Faire renoncer les populations au combat par démoralisation est clairement l’option prise par la ploutocratie à la manœuvre dans tous les pays du bloc de l’OTAN. Les populations ne doivent pas être dupes.

D’un point de vue méthodologique, la ploutocratie hégémonique choisie toujours (c’est ce qu’elle a historiquement fait) les options les plus simples et les moins coûteuses : contrôler à moindre frais est leur credo. Aussi optent-ils toujours en premier choix pour la voie de moindre résistance de leur adversaire… la démoralisation est, pour eux, cette voie de moindre résistance. Ce choix de leur part est d’autant plus judicieux que l’autre voie, celle du conflit ouvert (qui s’entend d’un conflit général de type 4ème génération, utilisant en priorité les armes juridictionnelles et médiatiques), s’avèrerait très problématique en raison du caractère très aléatoire de son issue.

SF : Vous avez créé, revoludroit.fr, un site internet pour partager le fruit de vos recherches. Quelle en est l’actualité ? Quelles perspectives à moyen et long terme ?

VB : Ma réforme des institutions, appelée « Révoludroit », prétend donner aux français et à tous les Hommes de bonne volonté l’opportunité de réinventer leur destin collectif dans le respect de leur histoire et de leurs contraintes propres : il s’agit d’un mode d’emploi, en forme de « lego », pour réinitialiser notre avenir politique dans le sens du renouveau de notre destin collectif en tant qu’Hommes, conscients de nos forces et de nos faiblesses. Je précise que cette Réforme, initialement conçue pour la France et les Français, est néanmoins applicable partout car elle est adaptable en fonction des cultures, de l’Histoire et de la géographie propre à tous les territoires. Révoludroit est en réalité un mode d’emploi permettant aux populations, quelles qu’elles soient, d’accéder à un renouveau politique.

Ainsi, je travaille avec toutes les bonnes volontés, en essayant d’éviter les volontés artificielles ou mal intentionnées, afin de mettre en œuvre ce renouveau. A cette fin, j’appelle tous les Français à venir participer à Révoludroit en s’inscrivant, sur notre site, soit à des Collectifs Citoyens (CC), soit à des Groupements d’Intérêt (GI) afin de réinitialiser les rapports de force à l’intérieur même de l’organisation sociale. J’appelle aussi les gens de l’art à venir participer, sous ma nécessaire coordination et supervision, à l’élaboration précise de ce que seront les différentes instances gouvernementales (cinq ministères et quatre secrétaires d’État).

SF : Merci Valérie Bugault

Voir l’article original (le Saker Francophone)

Source : Valerie Bugault

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À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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