Chaque jour apporte son lot d’informations contradictoires. Les médias soufflent le chaud et le froid, justifiant ainsi la peur des populations. Les partisans inconditionnels de L’OTAN hurlent en meute contre la méchante Russie et relaient sans vergogne les mensonges États-Uniens. Je repense à la guerre d’Irak quand le président des EU a développé le plus grand mensonge pour engager la guerre contre l’avis de l’ONU. On a vu le résultat, le chaos total de ce pays. Il en est de même aujourd’hui. Biden annonce l’invasion de l’Ukraine chaque jour et chaque soir nous constatons heureusement que les frontières n’ont pas été franchies. Mais à ce jeu-là, les risques de confrontation se multiplient.
Le danger de guerre est bien présent. Le président français devrait engager ses forces pour amorcer la désescalade. Pour réussir, il faut calmer les ardeurs atlantistes, ce qu’il ne fait pas, enfermé dans le cadre militaire du traité de l’alliance atlantique. Macron n’est pas crédible car déconsidéré par les États-Unis et les Allemands qui se réunissent pour accroître la pression sur Poutine pendant que le président français discute avec celui-ci pour l’amadouer. Les Russes ne peuvent pas le prendre au sérieux. La faiblesse de Macron réside dans l’intégration au système militaire de l’atlantique nord dirigé par les EU. Pour jouer un rôle de médiateur comme l’a joué notre pays par le passé, il faut quitter cette alliance qui nous entraîne dans le sillage de la confrontation recherchée par les EU.
Venons-en aux faits. Que demande Poutine ? La sécurité des frontières, l’arrêt de l’extension de l’OTAN autour de la Russie, notamment de ne plus absorber d’autres pays limitrophes. La logique voudrait qu’on en discute sérieusement. Quels sont les buts des EU ? Faire de l’Ukraine un pion incrusté au cœur de l’Europe intégré dans l’OTAN. Position inacceptable pour les russes. D’où le blocage.
Et nous dans cette affaire ? Notre intérêt de Français c’est de tenir le cap : non à une agression militaire des russes, non à l’expansion de l’OTAN, Oui à une conférence sur les frontières en Europe pour éviter les conflits armés. Seule position conséquente pour éviter la guerre qui serait une catastrophe pour les peuples en premier lieu pour les Ukrainiens. Il faut écouter le président de ce pays qui appelle au calme et à la négociation.
Je le rappelle à nouveau : suivre les faucons de la Maison Blanche entraînerait à nouveau la France dans « le bourbier ukrainien » dont personne ne peut entrevoir l’issue.
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir