Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Kostia/Adobe Stock
Le projet de loi 15 adopté le 1er février à l’Assemblée nationale du Québec, a bousculé la structure des familles québécoises.
Le 10 février dans une lettre publique transmise au gouvernement sur le projet de loi 15, qui modifie la Loi sur la protection de la jeunesse, les Directeurs de la protection de la jeunesse et Directeurs provinciaux du Québec ont affirmé que, « L’intérêt de l’enfant doit venir en premier, avant même le droit de ses parents, dans toutes les décisions qui le concernent. »
Voici ce qu’en pense Alain Pilote dans un article de Vers Demain (page 4) :
« La primauté de l’intérêt de l’enfant ». Ces paroles ont soulevé beaucoup d’inquiétude parmi les familles, à savoir si Québec allait remettre en question la primauté parentale. Eh bien, la conférence de presse du ministre Carmant le 1er décembre n’a pas dissipé ces craintes mais les a plutôt confirmées. On ne parle plus de primauté parentale, mais de « la primauté des intérêts de l’enfant ». Le ministre a déclaré :
« L’élément clé de ce projet de loi consiste à placer l’intérêt de l’enfant au centre, comme élément prioritaire de toute décision le concernant… Ça ne veut pas dire que les parents n’ont plus leur rôle à jouer. Bien au contraire, ils demeurent les acteurs principaux dans le développement et le bien-être de leurs enfants… Cependant, et j’insiste lourdement, le bien-être de l’enfant et ce qui doit être considéré en premier lieu… »
[L’]article 2.2 de l’ancienne loi est tout simplement supprimé dans le nouveau projet de loi. Cet article 2.2 se lisait comme suit : « la responsabilité d’assurer le soin, l’entretien, et l’éducation d’un enfant et d’en assurer la surveillance incombe en premier lieu à ses parents ». Voilà donc un « obstacle » d’éliminé dans l’optique du ministre.
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