« On a très envie de cinq saisons de plus avec le Président, qui a été le chef de l’État du renouvellement politique, de la réforme et qui a beaucoup fait pour les jeunes, commente-t-on chez les Jam. Nous voulons inciter les jeunes à aller voter. Ces affiches seront collées par l’ensemble des sensibilités de la majorité. »
Cette affiche aurait été composée par les JAM, les Jeunes avec Macron. À part quelques bataillons d’étudiants fraîchement diplômés d’écoles de commerce, on ne voit pas beaucoup de jeunes qui se sentent proches de cette créature, qui plus est pour coucher avec elle, enfin lui, ou iel. N’est pas Brigitte qui veut. Car le slogan ne laisse pas de doute : il y a connotation sexuelle, une nouvelle provocation après le « emmerder les non-vaccinés ». C’est dans la ligne de son quinquennat disruptif, selon le terme consacré, mais surtout destructeur des liens naturels entre les Français.
Les Français qui subissent à 80 % les délires tyranniques de ce personnage machiavélique verront donc fleurir 25 000 affiches douteuses, qui n’ont plus rien à voir avec une solution politique, avec le redressement du pays, avec la France éternelle. Il s’agit d’un slogan vulgaire pour un programme inexistant, à part, bien sûr, la poursuite de la destruction de l’esprit français.
La famille, le couple, le père, l’homme, tout a été attaqué en dessous de la ceinture pour faire jaillir un individu nouveau, sans attaches, sans sexe, sans idéal, sans foi, mais consommateur de sexe (Tinder, voire Kinder), opposé jalousement à tous les collectifs, donc vulnérable, manipulable, en un mot calculable.
Cela fera parler, en effet, et à raison. Sexualiser délibérément la politique, c’est une façon inédite et bien déplacée, de la rabaisser, une fois encore. https://t.co/c0FlhxlpGB
— Erwan Le Morhedec (@koztoujours) February 11, 2022
C’est l’objet du big data, de la numérisation de chacun via ses goûts, du contrôle du comportement, de la surveillance technologique, et si le Président insiste autant sur la liberté sexuelle, avec la libération de la femme et de l’homo, c’est bien parce que c’est la dernière liberté que ce Système peut encore tolérer.
La liberté d’expression n’existe plus, la liberté de manifester non plus, et la liberté de déplacement est morte. C’est une réalité. Alors, pour tous ceux qui sont avides de liberté, il reste le sexe sans tabou, sans procréation, sans limites. C’est le backroom pour tous, le gang bang généralisé, l’accouplement dans la rue, au vu et au su de tous, enfants compris, le sexe comme loi, le sexe comme dieu. Les vieux pourront coucher avec des enfants, les types de 47 ans avec des ados de 14 ans, les couples feront des triangles amoureux, le polyamour sera la norme, le plaisir sera fort, violent, addictif, mais l’âme sera détruite.
Il ne s’agit pas de revenir à la charia, mais bien de protéger l’Amour, comme Notre-Dame n’a pu être protégée. Et ce n’est pas l’Église d’aujourd’hui, avec son autoflagellation permanente, qui pourra le faire, au vu des délires du rapport Sauvé, lui aussi bien piloté par le pouvoir profond. C’est le deuxième grand incendie de l’Église.
Bientôt, mettre l’hostie dans la bouche sera considéré – rétroactivement ! – comme une agression sexuelle. Tout le monde aura été agressé sexuellement, et le simple passage dans le vagin de la mère sera un viol, celui de l’enfant sur la mère. Pourquoi se priver ?
Contre cette agression sataniste, il faudra beaucoup de foi, car ce qui se profile est un changement majeur de civilisation, à l’égal du passage de la société patriarco-familiale et artisanale à la famille éclatée post-industrielle, à l’individu sans morale, c’est-à-dire démoralisé. Au sens propre et au sens figuré. Sous Staline, le divorce était encouragé car il permettait de mieux déporter les maris récalcitrants. Le Système est en train de détruire l’homme moral, celui qui peut résister au glissement vers l’individu démoralisé.
Finalement, cette affiche qui n’a l’air de rien, sauf d’une minable provo pour presse en mal de contenu, en dit beaucoup sur la suite. La suite, c’est l’accélération de la dystopie. Malheureusement, la plupart des Français n’entravent rien à l’eschatologie, au combat eschatologique, croyant que la religion n’est que restriction des libertés. Ils verront, s’ils persistent à fermer les yeux, que la dé-religion actuelle, la séparation de tous avec tous, est la voie la plus sûre vers la fin de toutes les libertés, vers le début du cauchemar. C’est le projet de Macron, ce fils de Diable. Au fait, où est son père ?
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