C’est un Elkabbach sérieusement fatigué qui reçoit sur CNews la balançoire du moment, le grand écrivain Thomas Nlend, l’homme qui a détruit E&R et la Dieudosphère à lui tout seul, avec son incroyable cerveau reptilien. C’était entre 2011 et 2014, et aujourd’hui, l’infiltré qui croyait travailler pour un officier traitant du renseignement, alors qu’il avait affaire à un autre escroc (mais supérieur à lui), se retrouve à faire le garçon de courses pour le lobby, dont tout le monde connaît le sens de l’antiracisme (voir la politique israélienne en Palestine occupée), et qui le tient par les couilles. Une petite pression, et le Nlend balance tout et son contraire !
- Une des plus grosses taupes du XXIe siècle ?
Commençons, avant de décrypter une partie de l’émission du 15 janvier 2022, par ce court portrait de Gabriel Libert, dans Marianne, sur la relation entre les deux escrocs :
Les deux lascars, amis depuis des années, sont des experts en coups fourrés. Comme dans l’affaire Tron où ils ont tenté de monnayer l’enregistrement réalisé à son insu de l’une des plaignantes. Et les rois du bobard. L’un, Thomas Nlend, escroc sans envergure devenu scénariste, fait aujourd’hui une tentative de réhabilitation dans un livre en prétendant qu’il a infiltré le mouvement d’Alain Soral dont il était le bras droit. Infiltration menée sous l’égide d’un certain « Monsieur Antoine », soi-disant officier du Siat, service technique chargé des infiltrations en France, qui n’était autre que Noël Dubus. L’indic d’un indic en somme… On a vu mieux comme gage de crédibilité.
Dubus, c’est bien ce même escroc, barbouze et mythomane dont Marianne a relaté les étonnantes tribulations et qui a été condamné au moins douze fois depuis 1996 avec un total de seize ans de prison requis par les juges. Même Mimi Marchand se serait laissée berner par la faconde du personnage. Dans son téléphone portable, les policiers ont retrouvé la bio très améliorée du bougre. « Conseiller de l’ombre auprès de certains chefs d’État et ministres africains », consultant pour la Cour pénale internationale jusqu’à son aide pour retrouver des Picasso volés pour des services secrets américains, tout empeste pourtant la supercherie. Le policier qui l’a interrogé dans le cadre de l’affaire Takieddine ne s’y est d’ailleurs pas trompé : « Pour quelle raison, raille-t-il, une agence américaine ferait-elle appel à un homme se présentant comme un lord mais ne parlant pas la langue de Shakespeare, et un conseiller diplomatique apatride, vivant encore chez ses parents à 53 ans, pour retrouver des tableaux volés à travers le monde ? »
Ceci pour donner une idée du niveau des « lascars » du renseignement. Maintenant, revenons sur l’« escroc sans envergure devenu scénariste » : l’enquêteur est encore trop gentil parce même dans ce métier, que Nlend annonce comme sa reconversion, son blanchiment d’image, il demeure un escroc, ce qui est son vrai métier. Et c’est justement à cause d’une grosse arnaque contre deux producteurs qu’il est possible que le scénariste sans envergure se soit fait punir. La peine ? La tournée des grands ducs avec son livre – qu’il n’a probablement pas écrit lui-même – contre Alain Soral et E&R. On appelle ça une mise à l’amende, dans le Milieu.
D’autres, de plus haut vol, avec un dossier bien croquignolet chez les barbouzes, ont dû tourner casaque, politiquement s’entend. C’est le cas de certain patron de presse qui, avec des parents en furie sur le dos, pour des atteintes sexuelles sur mineurs, a dû mettre de l’eau sioniste dans son vin gauchiste… Le chantage, le rapport de force, la corruption sont monnaie courante dans le monde politico-médiatique interlope. La politique, on le rappelle, ce n’est pas seulement les idées, c’est aussi exploiter intelligemment les faiblesses de l’adversaire, voire de ses propres partenaires. Si X détient un dossier compromettant sur Y, X ne va pas le balancer à la presse comme ça, il va vouloir obtenir quelque chose en contrepartie, et cette contrepartie peut être très durable. Il y a un demi-siècle, des diplomates français étaient approchés par de magnifiques agent(e)s russes. Aujourd’hui, près des grands chantiers industriels, sur notre sol, ce sont de ravissantes chinoises qui bossent pour le Gonganbu, dit aussi MSS (Ministry of State Security, pour les profanes), qui se marient avec des ingénieurs…
L’affaire Thomas Pone (le 3e pseudo de Nlend, ex-alias Cardet)
contre deux producteurs de cinéma
Là encore, c’est Marianne, sous la plume du même Gabriel Libert, qui a déballé l’escroquerie. Nous avions relayé cet article à l’été 2020 mais il est bon, pour nos nouveaux lecteurs, de rappeler les faits, car Nlend-Cardet-Pone a marché sur la mauvaise mine, celle qui fait mal.
Libert rappelle le CV bidonné de Cardet, mais aussi ses deux livres sur Kontre Kulture, dont celui sur le rap, fortement inspiré des thèses politiques de Soral. D’ailleurs, dans cet ouvrage, Cardet s’en prend aux producteurs juifs de la scène rap. C’est pourquoi on le retrouvera catalogué comme « antisémite ». Une appellation qui lui collera à la peau jusqu’à ce début janvier 2022 où, à la faveur d’un livre de pseudo-délation absolument mythomaniaque, il obtient une faveur du lobby qu’il a égratigné. Entre-temps, il aura escroqué – car il ne peut visiblement pas s’en empêcher – deux producteurs pour plus d’un million d’euros. Et à chaque fois que Cardet-Pone-Nlend se retrouve dans la nasse, face à ses escroqueries, il sort la carte « DGSE », le joker qui marche… seulement avec les naïfs.
Pour faire simple, Cardet s’est associé avec l’humoriste Ahmed Sylla (aujourd’hui disparu des radars) pour proposer un scénario aux producteurs Cervoni & Fiszman d’Axel Films, pour lequel ils ont touché de confortables avances, 580 000 et 770 000 euros. Avances qui ne déboucheront sur aucun scénario crédible ni tournable, mais qui ne seront pas perdues pour tout le monde.
Contacté par l’enquêteur, Cardet a pleurniché dans le téléphone :
Après toutes ces arnaques, ces mensonges et ces déboires, malgré son fichage comme « antisémite », voici donc le Cardet-Pone-Nlend qui revient en faisant la tournée des grands-ducs, c’est-à-dire la sionosphère audiovisuelle. Chez Elkabbach, la nouvelle thèse avancée par l’escroc, c’est la liaison entre E&R et les islamistes, comprendre la nébuleuse terroriste ! On ne recule devant rien, chez les sionards, pour tenter de décrédibiliser la résistance. Si Daech prend le pouvoir un jour en France, il faudra s’attendre à un énième revirement du mytho qui dira avoir infiltré la planète sioniste anti-islamiste pour le compte de Baghdadi… Bref, avec Thomas, c’est toujours 1943, l’année de la grande bascule, celle où l’on oscille entre collaboration et résistance au gré des émissions de radio.
Quand le maître interviewe l’esclave…
Elkabbach : « Thomas Nlend je vous reçois, vous racontez comment vous avez infiltré de 2011 à 2014 les mouvements de Dieudonné et de Alain Soral qui voulaient unir nationalistes et islamistes à partir, comme vous le dites, de leur obsession commune, l’argent et les juifs. Vous les avez infiltrés, vous êtes rentré dans leurs rangs, puis vous les avez combattus et d’une certaine façon, vous les avez vaincus. »
Une victoire écrasante, on peut le voir. Mais le clou du spectacle commence à 1’45…
Elkabbach : Et votre destin va changer au gré de rencontres, et en particulier avec des policiers, l’un d’entre eux qui aura un rôle prépondérant s’appelle Antoine [l’escroc du haut de l’article, NDLR], mais c’est un pseudo, il va vous payer, mais à l’information que vous lui livrez.
Et là, un beau lapsus du mythomane…
Nlend : Exactement. Il me paye à l’information qu’il va me livrer parce que ce monsieur Antoine avait des relations avec la section antiterroriste, et il s’avère que à l’époque il y avait un nombre conséquent de gens qui fréquentaient la galaxie Soral et Dieudonné qui partaient en Syrie.
Pour info, ceux qui sont partis en Syrie l’ont fait pour ramener un reportage de terrain sur la situation réelle là-bas (voir les deux vidéos Kontre Kulture), sans passer par le tamis des médias mainstream français, totalement inféodés à l’axe américano-sioniste. Ceci étant corrigé, reprenons notre écoute.
Nlend : Et donc du coup l’idée c’était d’avoir les informations, moi j’étais l’indic d’un indic, quelque part.
Sautons à 2’46 avec la partie sur E&R et Soral, précisément.
Elkabbach : Vous devenez pour eux naturellement une bonne prise, ils cherchaient non sans mal des Arabes et des Noirs, avec vous ils étaient gâtés !
Nlend : Exactement ! En fait l’idée c’était de se regrouper un petit peu sur l’antisémitisme de quartier, l’antisémitisme islamique, et c’est d’avoir justement des Noirs et des Arabes de banlieue.
Elkabbach : Mais vous étiez musulman, vous ?
Nlend : Pas du tout. Pas musulman, chrétien… Moi je fais partie en plus d’une fratrie, que ce soit à travers le Cameroun, que ce soit à travers la Centrafrique où on a connu l’esclavage arabo-musulman, donc bon… Donc je suis chrétien catholique.
Que peut valoir la parole d’un escroc mythomane ?
Facile pour un scénariste d’utiliser les histoires d’autres personnes pour essayer de se tirer d’affaire. Je vous pensais plus intelligente.
A moins que promouvoir cette ordure ne serve vos intérêts ce qui serait abject.— Sunflower (@Sunflow76950501) January 5, 2022
Elkabbach : Caroline Fourest, qui vous connaît bien et qui a tout vérifié de votre étrange passé, préface votre livre de révélations… Alors peu à peu, à force de les rencontrer, de les entendre, de tout voir, vous découvrez comme vous dites que ce sont des racistes sans complexes, je vais citer une phrase de Soral. Il dit oui, Hitler a décidé le super génocide mais qui était derrière Hitler ? Les juifs ! Les Rothschild ont payé Hitler pour faire la Shoah, c’est pour créer ou pouvoir créer Israël. Ils sont comme vous dites des barjots.
Nlend : Oui, c’est des obsessions.
Elkabbach : Et ils sont convaincus de ce qu’ils disent ?
Nlend : Bien sûr, de la même manière qu’ils sont convaincus que le covid ça vient aussi d’Israël.
Heureusement pour nous, comme nous sommes « barjots », donc fous, nous ne sommes pas responsables. L’escroc termine sa diatribe sur une note politico-sociologique, la jonction entre l’antisémitisme chrétien, résiduel selon lui, et l’antisémitisme islamique des quartiers, beaucoup plus puissant. C’était le but de l’invitation, et du scénario établi par le maître pour son esclave : associer Soral au péril islamiste. Au fait, le président d’E&R a-t-il un alibi pour le soir du 13 Novembre ? Ça arrangerait bien les affaires du lobby de lui coller ça en plus sur le dos !
Plus rien n’arrête Thomas-le-mytho !
Nlend : En janvier, alors y a prescription aujourd’hui, on s’arrange à ce qu’il sorte l’information qu’il avait 650 000 euros sous son matelas, ce qui était assez délicat pour son public, qui est un public qui n’avait pas beaucoup d’argent, et d’ailleurs Dieudonné communiquait avec son public en demandant des dons. Lorsque son public s’est rendu compte qu’il avait plus d’un demi-million en espèces…
Elkabbach : Donc ça le tue auprès des fans de la quenelle !
Nlend : Freeze Corleone il fait partie de cette génération-là qui, même si on peut dire que c’est un rappeur avec talent, qui je pense ont été biberonnés aux discours de Dieudonné et Soral, et qui banalisent certains sujets, ouais qui banalisent certains sujets, sur l’antisémitisme, sur Hitler.. . En disant « j’vais arriver comme Hitler en 1940 », etc.
Post-scriptum
Thomas, du fond du cœur, merci pour cette publicité gratuite, on n’en demandait pas tant : Europe 1, CNews, Konbini, Fourest, FNAC… Tu es désormais partout ! Il ne manque plus que le 20 Heures de TF1, après Brigitte et Stromae. Profites-en bien, car la gloire, ça ne dure jamais trop, surtout quand les sionistes vont se rendre compte que tu es noir.
Sinon, tu peux passer à la maison, un chèque t’attend pour ce plan média magistralement interprété. On te sent un peu fuyant : n’aie crainte, tout est pardonné.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation