Après 2 ans à vivre en présence du virus SRAS-CoV-2, que les scientifiques traquent et dont les médias traitent quotidiennement partout dans le monde, nous avons largement dépassé le temps des gestes politiques urgents à poser. Comme l’a dit le ministre Dubé, nous devons apprendre à vivre avec le virus, qui est là pour rester. Pas apprendre à vivre sous un mode de gouvernance par décrets.
Après 22 mois d’état d’urgence sanitaire, on ne peut plus accepter que des décisions politiques qui affectent notre qualité de vie, notre vie privée, nos droits et notre liberté continuent d’être prises sous décret, derrière des portes closes. Le décret du couvre-feu, qui demeure scientifiquement infondé, juste avant Noël est un décret de trop.
La gouvernance par décret doit laisser place à la démocratie, et nos institutions doivent maintenant pouvoir travailler ensemble, au grand jour, pour corriger les déficiences de plusieurs d’entre elles – dévoilées par la pandémie – et concevoir la manière de s’adapter à un virus de plus.
Nous nous attendons à ce que les décisions politiques à prendre pour renforcer notre santé publique soient discutées entre les personnes élues pour nous représenter à l’Assemblée nationale, impliquent les experts et scientifiques indépendants, et fassent à nouveau l’objet de débats publics libres et éclairés.
Et ce, même entre 22h00 et 5h00.
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