je vais vous agacer,
mais il semble ici que le collectivisme est plutôt le stade ultime du capitalisme (de connivence).
En effet, la stratégie des Big Pharma pour se créer de nouveaux marchés est d’obtenir la reconnaissance d’une maladie inventée (le disease mongering), pour lesquels ils assurent ensuite avoir l’unique solution ’scientifique’. Comme dirait Dr Knock, dans le monde « il n’y a que des malades qui s’ignorent », et c’est pourquoi il faut nous désinformer en permanence pour nous attirer vers le système médical, au lieu d’éduquer à l’hygiène de vie qui permet de régler de nombreux soucis soi-même. C’est pour ça aussi qu’on a restreint l’accès aux molécules non brevetables.
Le monopole est ici garanti par la puissance publique (les concurrents étant sous la terreur des Ordres professionnels sur le modèle de l’AMA américaine) et le profit est assuré par la sécurité sociale et les mutuelles.
Collectivisation des pertes, privatisation des profits. Un classique, mais pour ne pas tomber dans le piège dans lequel tombent les Mao à la petite semaine, il faut une sorte d’anarchisme au moins temporaire qui permet de se rappeler, comme Proudhon, que c’est toujours au nom du Bien absolu que la rente (étatique ou non) s’impose.
Le discours de ce Geert Vanden Bossche est encore trop collectiviste et ne rompt pas avec Big Pharma. C’est toute l’infectiologie qu’il faut remettre en cause, avec Stefan Lanka par exemple, qui a mis au défi de prouver que la rougeole était causée par le « virus de la rougeole », et d’autres qui constatent que les virus célèbres sont introuvables.
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