La Turquie et Israël : Alliance turco-israélienne dans le Caucase et la Mésopotamie

La Turquie et Israël : Alliance turco-israélienne dans le Caucase et la Mésopotamie

par Nicole Elgrissy.

Aluf Benn, rédacteur en chef du journal israélien Haaretz a publié un article sur son site internet http://www.alufbenn.com dans lequel il a interviewé Yuval Rotem, diplomate israélien et ancien directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères. En réponse à une question du rédacteur en chef du journal Haaretz sur l’arrestation du couple israélien en Turquie et sur les répercussions de l’incident du navire « Mavi Marmara », Yuval Rotem a souligné que cela ne nuisait pas à nos objectifs stratégiques et économiques.

Dans cet article, Yuval Rotem a déclaré qu’il y avait des raisons non divulguées qui ont conduit au renforcement des relations bilatérales entre Israël et la Turquie, y compris le rôle d’Israël dans le projet d’Anatolie du Sud-Est (GAP).

En réponse à une autre question qui lui a été posée sur le rôle d’Israël dans le projet de l’Anatolie du Sud-Est et la crise possible à laquelle l’Irak devra faire face, Yuval Rotem a répondu que notre rôle était clair, car ce vaste projet avait besoin de notre expertise dans divers domaines, notamment dans le domaine de la construction de barrages et de l’industrie de l’eau.

Rotem a ajouté que la contribution d’Israël à cet énorme projet n’était pas seulement nécessaire pour son économie, mais qu’Israël visait à atteindre de nombreux objectifs stratégiques par le biais de négociations avec ses alliés en Turquie. Il ne fait aucun doute qu’il n’est pas dans l’intérêt d’Israël que l’Irak et la Syrie contrôlent les eaux du Tigre et de l’Euphrate :

« Nous avons besoin d’un moyen de faire pression sur l’Irak et la Syrie, et il n’y a pas de meilleur moyen que de contrôler la sécurité de l’eau des deux pays. La meilleure façon de contrôler les deux fleuves est de construire des barrages, et c’est ce que nous avons fait en Turquie. Un rapprochement et une coopération entre la Turquie et Israël (en Irak et en Syrie) est possible aujourd’hui ; il existe également de nombreux intérêts communs des deux pays en Azerbaïdjan, et qu’Israël a récemment réussi à aider la Turquie à renforcer ses relations avec les Émirats arabes unis. La Turquie partage ses frontières avec l’Azerbaïdjan, et c’est l’avantage géopolitique le plus important pour la Turquie et Israël peut en bénéficier. Cette caractéristique géopolitique conduit à la connexion de la mer Méditerranée à la mer Caspienne, et elle a une grande importance stratégique, prouvant la nécessité des relations tripartites entre Israël, la Turquie et l’Azerbaïdjan ».

Il espère que le territoire turc sera connecté au territoire azerbaïdjanais jusqu’à fin 2022 ; Tel-Aviv et Ankara s’apprêtent à coopérer avec la Russie pour la réalisation de cet objectif. De plus, la Turquie a contribué de manière significative à limiter la capacité des groupes palestiniens.

Yuval Rotem a souligné que la confrontation turque avec Israël ne serait « pas une confrontation radicale et hostile », et qu’il y avait « parfois des problèmes politiques, culturels, économiques et religieux, et c’est normal. Les gouvernements turc et israélien savent que sans le soutien mutuel, ils seront confrontés à de nombreux dangers dans la région. Le président turc doit être en désaccord avec nous et prendre position contre nous dans les médias, mais ses vues et positions sont proches de nous dans les défis géopolitiques importants ».
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Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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