L’année 2021 en France a été marquée par le procès des attentats de Paris de novembre 2015, lequel se poursuivra en 2022. Des terroristes y ont fait 130 morts au cours de différentes attaques simultanées.
Parmi les témoins appelés à la barre, on compte Mohamed Habrini, seul survivant parmi les kamikazes. Il a raconté ce qui l’a mené au terrorisme. Son enfance en Belgique était heureuse, son père avait un bon emploi, il ne manquait pas d’amour. Après ses études il s’est trouvé un emploi. Par contre il vivait dans un ghetto islamisé, la ville de Molenbeek, avec ses nombreuses mosquées et ses boucheries halal. Non seulement il n’y a aucune intégration avec la société d’accueil mais on y développe une haine de celle-ci.
Cette histoire m’a fait penser à un livre paru cette année, «Claire, le prénom de la honte». L’auteure, Claire Koç, née en Turquie et arrivée bébé en France, nous raconte sa vie dans une banlieue musulmane de Strasbourg. Elle décrit l’émergence en elle d’un attachement aux valeurs républicaines, situation qui l’amène, petit à petit, à être en complète opposition avec sa famille et sa communauté et à choisir éventuellement le métier de journaliste. Elle changera aussi de prénom pour «s’assimiler» à une France qu’elle aime d’un patriotisme ardent. Le portrait qui ressort de son bouquin est proprement stupéfiant.
Il n’était pas écrit dans le ciel que sa famille allait vivre en marge de la société. Quand ses parents s’installent dans l’Hexagone, il n’y a ni internet ni antenne parabolique. Tout le monde écoute les informations françaises et les émissions de variété. Ses parents apprennent un peu à parler la langue de Molière. Tout change lorsque son père achète une antenne parabolique qui leur donne accès à toutes les chaînes turques. Dès lors, les valeurs musulmanes s’enracinent dans le foyer familial. Le processus d’intégration s’arrête, ce qui est d’autant plus facile que toute la cité où vit Claire Koç finit par être habitée uniquement par des Turques ou des Maghrébins.
Son frère cadet, qui va au même lycée qu’elle, surveille ses fréquentations et n’hésite pas à intervenir quand elle côtoie des gens qui ne sont pas au goût de la famille. L’auteure raconte qu’elle est victime de violence verbale et physique à chaque désobéissance, que ce soit une sortie entre copines ou, pire encore, une rencontre avec un garçon. Sa mère lui rappelle régulièrement la chance qu’elle a d’avoir sa famille pour veiller à ce qu’elle ne devienne pas une dévoyée comme les Françaises.
La vie dans la cité est violente. On s’attaque aux autobus et à leurs chauffeurs, traités de «sales Français racistes», ou « sales vendus» quand le conducteur est un musulman qui a fait le choix de l’intégration. Son quartier d’enfance est devenu «un ghetto égaré où les commerces communautaires fleurissent et où le discours islamiste prend racine». Madame Koç elle-même se fait accuser par d’être «une salope vendue aux blancs, une nègre de salon».
Des organisations de gauche viennent pour aider les immigrants à remplir des formulaires leur donnant droit à différentes aides de l’État. Elles en profitent pour dire aux nouveaux arrivants que les Français sont des racistes. Les féministes, elles, abandonnent les banlieues au fondamentalisme religieux «qui étreint jusqu’à l’étouffer la vie des femmes de certains quartiers».
Mohamed Habrini et Claire Koç, deux parcours aux antipodes qui illustrent comment certains musulmans versent dans la haine de l’Occident. Du côté du Québec, lors du conflit entre le Hamas et Israël au printemps dernier, nous avons assisté à une montée de l’antisémitisme. Une partie de la jeunesse issue de l’immigration vit selon des codes culturels étrangers. Si nous voulons éviter des ghettos à l’européenne, assurons-nous de réduire l’immigration et de mieux la sélectionner. N’ayons pas honte de notre culture québécoise et occidentale et tâchons de la transmettre à ceux qui viennent chez nous.
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