Le gouvernement japonais fait face à une série de pressions directes et indirectes pour qu’il renonce à apposer la mention « effets secondaires graves » sur les vaccins anti-COVID.
Le ministère nippon de la Santé a mis en place un comité d’experts qui a mené une étude détaillée en se basant sur les données disponibles de plus d’un million de personnes vaccinées au Japon.
Ce groupe d’experts a répertorié une récurrence statistique inquiétante de problèmes cardiaques et d’anomalies cardiovasculaires chez des hommes jeunes sans antécédents médicaux avant vaccination et a par conséquent recommandé au gouvernement japonais d’apposer systématiquement la mention « effets secondaires graves » sur les documents accompagnant les vaccins anti-COVID Pfizer et Moderna.
La partie de l’étude relative aux anomalies cardiovasculaires n’a pas été rendue publique en raison de pressions multiformes auxquelles fait face l’exécutif japonais pour cesser toute investigation sur d’éventuels effets secondaires des vaccins anti-COVID et empêcher la mise en place d’un système de surveillance à l’échelle nationale à ce sujet.
Une première partie du plan de vigilance a été toutefois approuvé par le gouvernement et les premières recommandations du comité d’experts mettant en garde contre les vaccins anti-COVID ont été transmises à toutes les municipalités du pays.
D’après une source assez bien informée, la mise en place du comité d’experts par le ministère japonais de la Santé pour évaluer les risques des vaccins anti-COVID a déclenché l’ire des représentants des laboratoires Pfizer et Moderna. Un lobbying intense est mené auprès de certains membres de la Diète (Kokkai, le parlement bicaméral du Japon) pour obtenir la suspension des travaux du comité d’experts. En parallèle, des représentants de puissances alliées ont fermement fait savoir aux officiels nippons que ce type d’études est perçu comme un « acte inamical », voire « hostile » et est susceptible d’avoir des conséquences négatives pour le gouvernement japonais.
Le Japon demeure l’un des très rares pays à avoir mis en place un mécanisme de surveillance des effets secondaires des vaccins anti-COVID et à avoir suspendu à plusieurs reprises la vaccination suite à la découverte d’anomalies ou de lots de vaccins avariés ou non conformes.
Les municipalités japonaises sont à la tête d’un mouvement concerté visant à protéger la population contre un éventuel abus vaccinal hasardeux et risqué pour la santé publique dans un pays qui fait face à un déficit démographique et aux séquelles du traumatisme des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki les 6 et 9 août 1945.
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir