Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Cherkas/Adobe Stock
Les Forces armées canadiennes ont décidé de sanctionner les aumôniers militaires qui refuseraient ou seraient incapables d’aider les membres « LGBTQ+ » de l’armée, selon La Presse :
« Si l’on apprenait, soit par autodivulgation ou en raison d’une plainte, qu’un aumônier est ou a été incapable ou réticent à aider un membre des Forces armées canadiennes ou sa famille, incluant des membres LGBTQ2+, le mandat de cet aumônier serait suspendu immédiatement en attendant les résultats d’une enquête », est-il écrit dans une note de breffage [du service d’aumônerie] préparée le 5 août dernier.
À l’issue du processus, s’il est déterminé qu’un aumônier « est incapable, pour quelque raison que ce soit », d’offrir du soutien à des militaires qui font partie de la communauté, « le mandat de l’aumônier sera révoqué par l’aumônier général, et l’aumônier ne pourra plus servir dans les Forces à titre d’aumônier », poursuit-on dans ce document obtenu par La Presse grâce à la Loi sur l’accès à l’information.
J’avoue ne pas comprendre exactement ce que le service d’aumônerie entend par « incapable ou réticent à aider » un militaire « LGBTQ+ ». Je ne vois pas en quoi un aumônier catholique serait « réticent » à aider un militaire « LGBTQ+ », bien au contraire, le Christ ne dit-il pas « Je vous le dis, il y aura de même plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui fait pénitence, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de pénitence » (Lc 15,7) ? Mais je doute qu’il s’agisse d’un refus de cette sorte ou de l’incapacité d’aider une personne en ce sens (de vraiment l’aider) qui fera l’objet de sanctions, mais bien plutôt le refus de conforter un « LGBTQ+ » dans ses erreurs et ses péchés.
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