Les troupes de l’armée française quittent Tombouctou, au Mali.
« Après Kidal et Tessalit, les soldats français quittent Tombouctou, là où l’armée française avait lancé huit ans plutôt son intervention Mali », informe African News Agency (ANA).
ANA précise que « ce mardi 14 décembre 2021, marque la fin de l’opération Barkhane au Mali », et « si la mission de sécuriser cette cité religieuse inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO a été un succès, cela n’a pas empêché les groupes djihadistes d’étendre désormais leur influence sur toute la bande du Sahel au Niger et au Burkina Faso ».
Avec ce retrait, Paris matérialise sa volonté de mettre fin à l’opération Barkhane qui lui coûte près d’un milliard d’euros par an.
Le contingent français ne sera plus au-devant de la scène et va passer de 5000 hommes à 3000 hommes en 2022 et une réduction progressive s’opérera encore en 2023. Les soldats français seront davantage déployés dans la bande « Trois frontières » (Mali, Niger, Burkina), considérée comme la principale zone d’influence des groupes djihadistes au Sahel.
La force spéciale Takuba de l’Union européenne va désormais assurer la continuité et assister les forces armées maliennes dans les opérations antiterroristes. Ainsi, 600 soldats issus de huit pays de l’UE commencent à se déployer au Mali.
C’est dans ce contexte que le président français, Emmanuel Macron, est attendu dans la capitale malienne le 20 décembre prochain. Une visite d’État très attendue qui intervient après plusieurs mois de tensions diplomatiques entre Paris et Bamako, tient à dire ANA.
En février 2013, François Hollande, alors président de la France, avait déclaré le début de l’intervention militaire dans cette zone, afin de combattre les groupes djihadistes. Depuis cette date, Paris a envoyé plus de 5000 militaires dans la région du Sahel.
Dès juin 2021, la politique française a changé. Emmanuel Macron a annoncé retirer en grande partie ses troupes de la zone.
source : http://www.observateurcontinental.fr
Adblock test (Why?)
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International