Le 15 novembre dernier, Me Reiner Fuellmich, fondateur de la Corona Ausschuss (comité Corona) et ancien candidat à la chancellerie pour le nouveau parti politique allemand DieBasis, a été l’invité d’une commission d’enquête parlementaire polonaise sur le Covid-19. À Varsovie, il a ainsi participé à l’inauguration du projet “Nuremberg 2.0”, à l’initiative de cette même commission, qui se trouve être un think-tank d’intellectuels polonais. On y retrouve par exemple Grzegorz Braun, le professeur Mirosław Piotrowski, Paweł Skutecki et Me Jacek Wilk, secondés par les avocats Arkadiusz Tetela, Krzysztof Łopatowski et Jarosław Litwin.
Avec l’aide de Reiner Fuellmich et du comité Corona avec lequel il travaille depuis maintenant des mois, ils prévoiraient des actions en justice contre ce qu’ils appellent “le nouveau totalitarisme”.
La commission d’enquête et le projet “Nuremberg 2.0”closevolume_off
La conférence a duré trois heures et a été transmise en direct sur YouTube. Un doublage en anglais est disponible.
En description de la vidéo, le projet est ainsi présenté :
« Une initiative citoyenne née tant de l’urgence du moment que d’un cri du cœur. L’objectif est de pousser les Polonais conscients et responsables à rassembler la documentation qui décrit les délits, violations du droit, abus et omissions des autorités et à témoigner au sujet des tragédies individuelles dont le public général n’est peut-être pas au courant aujourd’hui…
[…] Nous allons nous-mêmes rassembler et classer la documentation ; nous préparons des actions en justice où les accusations sont spécifiées, et nous agirons en justice contre les fauteurs directs ou indirects des délits en question. Nous dresserons également des archives de documentation professionnelle, sur lequel fondement nous publierons des annales juridiques intitulées “Les annales Nuremberg 2.0” ».
Ce projet a été lancé suite aux « décisions du gouvernement polonais, et plus spécifiquement celles du ministère de la Santé et des agences qui lui sont subordonnées, qui ont causé de graves préjudices et injustices, dont la plupart des victimes sont des Polonais – des citoyens de la République de Pologne. » Concernant son titre, qui ne manquera pas d’interloquer certains lecteurs, les auteurs précisent qu’il « fait référence aux procès que rapportent les livres d’histoire, où le système NSDAP du Troisième Reich a été poursuivi pour les délits perpétrés par ceux qui portaient les politiques et ordonnances mises en œuvre par ledit système. Le nom du projet est purement symbolique ».
Déclaration de Varsovie contre le nouveau totalitarisme
Le lendemain de la conférence, les porteurs du projet prennent la plume pour rédiger un premier manifeste, synthèse qui marque les débuts de l’enquête avec force. Une chose est sûre : ils veulent marquer l’Histoire. Nous avons traduit ce manifeste, et vous proposons de le lire intégralement ci-dessous :
Étant réunis en ce mois de novembre 2021 dans la capitale polonaise, Varsovie, nous adressons aujourd’hui au monde entier ce message très important et très urgent. Il est évident pour nous que l’humanité se retrouve à ce jour en face du plus grand défi de toute son histoire. Des grandes multinationales, ayant leurs activités surtout dans les domaines numérique, bancaire et pharmaceutique, ont entrepris une grande réfection de notre monde, et ce faisant, détruisent d’une manière sans précèdent la santé, les richesses et la vie de milliards de personnes. Dans le but d’élargir leurs domaines d’influences et leurs acquis, les groupes mondialistes centrés sur l’idéologie du sanitarisme, ont commencé – avec préméditation – des agissements criminels ayant pour but de provoquer le chaos mondial, avec comme résultat des importants mouvements sociaux, des problèmes économiques et des guerres sanglantes. Il est établi à ce jour que le remède prévu contre une telle situation devrait être le contrôle politique et financier strict imposé aux populations, sous le prétexte d’un faux souci de préservation de la santé, d’équilibre économique et de sécurité. Les gouvernements de plusieurs pays, étant sous l’influence des globalistes, luttent contre leur propre population, à une échelle jamais connue auparavant. Ces gouvernements sont devenus ainsi les superviseurs locaux des groupes d’oppression, groupes criminels et internationaux. Les gouvernements ont, dans la majeure partie, monopolisé la sphère médiatique et ont obtenu ainsi la soumission, le contrôle et la coercition, effondrant par là même les lois fondamentales et les libertés individuelles en se servant du mensonge, de la terreur et de la peur. Les effets néfastes de ces agissements se sont fait connaître à travers l’augmentation du nombre des décès, à travers l’activité économique détruite, au travers de difficultés d’accès aux soins. La violation systématique du secret médical et de l’intimité suscite beaucoup d’inquiétude. En même temps, se profilent à notre horizon, des dangers encore plus importants. À ce jour, nous ne connaissons pas d’effets à long terme des expérimentations médicales imposées par les gros groupes pharmaceutiques. Nous ne savons pas non plus quelle sera l’ampleur des dégâts causés par cette limitation artificielle d’activité économique et des relations interhumaines.
C’est depuis la capitale polonaise, ayant fait l’expérience des deux périodes totalitaires du XXe siècle, que nous appelons toutes les personnes de bonne volonté à se réunir ensemble au-delà de toutes les divisions, et ceci devant l’asservissement qui s’approche rapidement de nous tous.
La vie humaine ne peut être régie par aucune idéologie qui menacerait la dignité de la personne humaine, la vérité et les lois naturelles.
La dignité est un signe intrinsèque, inné et naturel de l’Homme, indépendant du contexte social et historique. Pour cette raison la personne humaine ne doit pas être traitée comme un objet manipulable ni comme un moyen pour un but quelconque – comme ceux prévus par les idéologies totalitaires. La dignité de la personne humaine reste une source de droits fondamentaux de base, inviolables, comme le droit à l’autodéfense, loi de la liberté et de la propriété, le droit à la vérité et au travail… La vie humaine ne peut en aucun cas devenir l’objet de restrictions, de manipulation ni d’exploitation. Nous soulignons avec insistance que le mensonge propagé actuellement via les médias et même via des milieux scientifiques, appelle le retour à la vérité entendue comme la cohérence entre la réalité perçue et la réalité vécue. Cela sera un processus long et difficile, néanmoins personne n’est dispensé du devoir de recherche de la vérité objective. La désinformation et la pseudoscience (également à l’échelle globale) doivent aujourd’hui éveiller non seulement une grande inquiétude, mais également une condamnation. Le relativisme conduit inéluctablement à l’asservissement et au totalitarisme. À notre avis, toutes les lois doivent absolument respecter la loi naturelle, qui offre à toute autre réglementation une dimension morale qui lui permet de servir le réel bien de l’Homme. En revanche, le positivisme juridique qui est contraire aux exigences de la loi naturelle, n’a pas de valeur d’engagement moral. L’injuste loi statutaire devrait être mise en question par la voie de la désobéissance civile, et même être considérée comme caduque. Le droit à la désobéissance aux lois est une caractéristique de droit subjectif devant l’autorité.
Il est de notre devoir de résister à l’autorité qui abuse de ses prérogatives, de même qu’il est nécessaire de lutter contre la dictature sous toutes ses formes. Nous ne protestons pas uniquement contre les différentes formes de harcèlement, mais avant tout contre la puissance tyrannique qui n’a pas de nom, mais qui gouverne aujourd’hui le monde de la finance, des médias, de la surveillance policière et de la politique. La dignité humaine, la vérité et la loi naturelle ne pourront pas, à titre définitif, perdre contre le nouveau totalitarisme. Restons fermement aux côtés des valeurs humaines les plus précieuses. Soyons unis, gardons courage et soyons actifs. Nous gagnerons !
Auteur(s): FranceSoir
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