par Christelle Néant.
Le 21 novembre 2021 au matin, l’armée ukrainienne a ouvert le feu contre l’usine de fabrication de machines et la caserne de pompiers-sauveteurs de Yassinovataya, en RPD (République Populaire de Donetsk), endommageant gravement les deux bâtiments.
Peu après 8 h du matin, le 21 novembre 2021, l’armée ukrainienne a tiré plusieurs obus d’artillerie de 122 mm, sur Yassinovataya, en RPD, endommageant gravement la caserne des pompiers sauveteurs de la 56e unité de lutte contre l’incendie et de sauvetage, ainsi que l’usine de fabrication de machines d’extraction minière et d’excavatrices, qui est le joyau industriel de la ville.
L’usine avait déjà été durement frappée, lorsqu’en 2014, un bombardement a totalement détruit le bâtiment historique principal. Mais depuis lors les bombardements de l’armée ukrainienne n’avaient plus frappé cette zone purement civile de Yassinovataya.
Le bombardement du 21 novembre a gravement endommagé tant le bâtiment que les machines de production. Il semble que l’Ukraine n’a pas digéré le décret signé par Vladimir Poutine le 15 novembre 2021 concernant la possibilité pour les marchandises produites en RPD et en RPL (République Populaire de Lougansk) d’être exportées sans restriction vers la Russie, et a décidé de détruire l’économie des deux républiques en bombardement leurs usines.
En effet, comme nous l’a confié le directeur de l’usine de machines d’extraction minière, le plus gros de sa production est exportée vers la Russie, qui est son marché principal. Le décret signé par Vladimir Poutine ouvre donc des perspectives de développement pour cette usine qui a été créée en 1947, par l’URSS, et qui a fourni les machines qui ont permis de creuser des tunnels de métro et autres installations souterraines, à Moscou, Saint-Pétersbourg, Novossibirsk et Samara, entre autres.
Le bâtiment de production de l’usine a été sévèrement touché, plusieurs obus ont traversé le toit, détruisant des machines de production, et faisant éclater toutes les fenêtres. Un obus d’artillerie de 122 mm a aussi été retrouvé, non explosé, juste à côté du bâtiment, et sera désamorcé par des démineurs.
Les employés font leur maximum désormais pour réparer leur outil de production et relancer l’usine le plus rapidement possible.
Quant à la caserne de pompiers toute proche, les trois obus qui sont tombé sur le bâtiment ont fait d’importants dégâts à la salle à manger, et au dortoir où se reposent les pompiers-sauveteurs pendant leur garde. Toutes les fenêtres de la caserne ont aussi été endommagées.
Par miracle, aucun ouvrier de l’usine, ni aucun pompier-sauveteur n’a été tué ou blessé. Mais si ces tirs avaient eu lieu un jour de semaine au lieu d’un dimanche, les conséquences auraient pu être dramatiques.
Après avoir tiré sur les zones résidentielles de la RPD et de la RPL, y compris sur une école, l’armée ukrainienne continue donc ses bombardements de terreur, cette fois contre les usines et les casernes de pompiers, en violation tant des accords de Minsk, que de la convention de Genève. Mais à ce sujet, l’Allemagne et la France restent toujours silencieuses, et nulle condamnation officielle ne vient dénoncer ces violations.
Voir le reportage filmé sur place, sous-titré en français :
source:https://www.donbass-insider.com/fr/
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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