Suite, à partir de Luc 19-20 : « Un autre vint, et dit : Seigneur, voici ta mine, que j’ai gardée dans un linge (il s’agit de celui qui n’a pas fait fructifier les dons de Dieu) ; car j’avais peur de toi, parce que tu es un homme sévère ; tu prends ce que tu n’as pas déposé, et tu moissonnes ce que tu n’as pas semé (il s’agit ici de la rébellion envers Dieu que l’on peut rapprocher du « Non Serviam », le « Je ne servirai pas » attribué à Lucifer, l’ange déchu). Il lui dit : Je te juge sur tes paroles, méchant serviteur ; tu savais que je suis un homme sévère, prenant ce que je n’ai pas déposé, et moissonnant ce que je n’ai pas semé (on sera donc jugés sur nos actes mais aussi sur nos paroles à la fin des Temps, et cette sévérité présumée montre les aspects inflexible et imparable du jugement au jour du Jugement Dernier).[…] Puis il dit à ceux qui étaient là : Otez-lui la mine (au passage « une mine » est une unité monétaire équivalente à 50 shekels), et donnez-la à celui qui a les dix mines. Ils lui dirent : Seigneur, il a dix mines. – Je vous le dis, on donnera à celui qui a (la foi), mais à celui qui n’a pas (la foi) on ôtera même ce qu’il a (celui qui aura fait le plus fructifier les dons de Dieu recevra davantage dans le Royaume des Cieux, celui qui n’en a rien fait perdra tout, voire même pire). Au reste, amenez ici mes ennemis, qui n’ont pas voulu que je régnasse sur eux (c’est à dire tous ceux qui n’ont pas accepté le Christ comme Roi, sauveur et rédempteur…), et tuez-les en ma présence (…seront envoyés en Enfer). »
Cette parabole est donc un moyen pour le Christ d’évoquer à la fois son retour à la fin des Temps, le Jugement Dernier, le triomphe de ceux qui l’auront suivi et accepté comme Roi, et le sort douloureux réservé à ceux qui lui auront tourné le dos.
À l’évidence, ceux qui ont entendu la parabole à l’époque n’ont pas dû comprendre grand chose, puisque seul le Christ savait qu’il allait être crucifié, pour ressusciter et revenir en gloire. Et c’est ça qui est le plus incroyable et le plus vertigineux, c’est qu’il sait qu’il ne s’adresse pas à la foule présente à ce moment là devant lui, mais qu’en réalité, il s’adresse à nous…
À bon entendeur, « ’que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ! ».
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