par Malick Hamid.
Les premiers éléments de l’enquête sur la mort des trois camionneurs algériens qui ont perdu la vie dans la localité de Bir Lahlou indiquent que ces routiers s’affairaient dans une zone militaire marocaine interdite de circulation.
L’enquête ouverte par l’ONU après l’annonce de la mort des trois camionneurs algériens donne ses premiers résultats. Selon Bladi, après avoir ouvert l’enquête, les Nations unies ont annoncé, ce vendredi 6 novembre, que les camionneurs algériens tués au Sahara circulaient à Bir Lalhou, près du mur de défense, une zone militaire marocaine interdite de circulation.
L’enquête a été commanditée par l’ONU qui avait chargé ses services au Sahara, notamment la MINURSO, d’investiguer sur ce drame qui a envenimé les relations entre l’Algérie et le Maroc. Le chef de l’État algérien, Abdelmadjid Tebboune, s’est d’ailleurs fendu d’un communiqué pour mettre en garde les autorités royales que « leur assassinant ne restera pas impuni ».
« Ces trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla », pointant que « plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat », a accusé la Présidence algérienne.
Une nouvelle escalade entre le Maroc et l’Algérie, au point que l’ONU, par la voix de son secrétaire général, Antonio Guterres, a appelé au calme, en plus de diligenter une enquête et de mandater son nouvel envoyé spécial au Sahara. Staffan de Mitsura est chargé de tenter d’apaiser le climat entre Alger et Rabat. D’autant qu’il a été fait état d’un déploiement de missiles algériens vers la frontière avec le Maroc.
Les premiers résultats de l’enquête de l’ONU indiquent en tout cas que ces camionneurs algériens dans deux véhicules se trouvaient près de Bir Lahlou, une zone proche du mur de défense où la circulation est interdite. On « ignore pourquoi les deux camions se trouvaient à cet endroit », a indiqué Farhan Haq, le porte-parole-adjoint du secrétaire général de l’ONU.
Il a par ailleurs indiqué la présence des routiers algériens dans cette zone militaire fait l’objet d’une enquête, d’autant qu’il existe une autre voie reliant l’Algérie à la Mauritanie.
source : https://www.afrik.com
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