Tout le monde rit de nous!
Maintenant, c’est Valérie Plante qu’il faut récompenser!
Chronique de Jean-Jacques Nantel
En disant ouvertement qu’on pouvait vivre à Montréal sans jamais parler français, Michael Rousseau, le président d’Air Canada, une entreprise publique lourdement subventionnée par les taxes et impôts des Québécois, a tout simplement dit tout haut ce que tous les anglophones du Québec ne cessent de répéter aux immigrants. Il n’en serait évidemment pas de même si le Québec était devenu indépendant (et puissant) en 1995 ou en 1996.
Maintenant que le mouvement indépendantiste est devenu moribond, il est très facile de déterminer le moment exact où tout s’est arrêté et où son déclin a commencé. Ce fut très exactement quand l’appui à l’indépendance a atteint et dépassé le fatidique 50% de ¨oui¨ dans les sondages.
Avant qu’on n’atteigne ce seuil où nos très peureux dirigeants auraient été obligés d’agir, aucun d’entre eux, aussi bien au PQ qu’au Bloc, ne cherchait à décourager, calomnier, marginaliser ou expulser ceux qui voulaient vraiment réaliser le projet étant donné que ces ¨idiots utiles¨ servaient à faire élire leurs députés.
Or, qu’est-il arrivé quand le projet a atteint 55% d’appui populaire dans les sondages et ce, pendant des mois, au tout début du premier mandat de Lucien Bouchard? Est-ce que ce dernier s’est précipité pour profiter de l’occasion et gagner un référendum? Non! Ce ¨grand personnage historique¨, qui connaissait parfaitement les évolutions démographiques au Québec mais qui avaient les tripes nouées par la peur, a plutôt tout fait pour que le pourcentage des ¨oui¨ baisse en passant deux mandats entiers à se faire détester de la population en gérant la crise du verglas ou en réduisant partout les aides de l’État pour atteindre le fameux déficit zéro; un déficit zéro qu’aucun gouvernement ne devait respecter par la suite.
Et qu’a fait ensuite ce ¨grand homme d’État¨? Il nous a déclaré qu’on n’avait plus le pourcentage pour gagner un référendum et il s’est sauvé avec sa pension de premier ministre québécois. Cela fait, il a aussitôt repris sa pension de ministre fédéral (qu’il avait fait semblant de donner à des œuvres de charité) et a commencé à faire du lobbying pour ses amis fédéralistes. De l’argent! De l’argent! Encore de l’argent! Quel grand homme!
Pire, au dixième anniversaire de la défaite référendaire, il a publié le Manifeste des Lucides qui visait clairement à décourager et à déprimer les Québécois. Enfin, pour le vingtième anniversaire de la même défaite, il a participé à une vidéo qui continuait dans la même veine et qui se terminait avec un Québec illuminé qui s’éteignait !!! Et dire qu’il y a encore des indépendantistes pour admirer ce pauvre homme!
En passant, puisque, à la dernière élection fédérale, les indépendantistes ont massivement récompensé le Bloc Québécois en votant pour lui alors qu’il a définitivement renoncé à défendre le projet d’indépendance, il faut s’attendre à ce que, lors de l’élection municipale du 7 novembre 2021 à Montréal, ils revotent également pour la mairesse Valérie Plante qui dit que Montréal est une ville refuge où tous les étrangers de la planète sont chez eux alors que les Québécois de souche ne le sont pas puisqu’ils habitent un territoire volé et non cédé par les Mohawks.
On n’a pas fini de se faire insulter dans notre propre patrie par un peu tout le monde!
Merci de répandre le mieux possible ce texte sur l’Internet car, moi, je suis ¨shadow banned¨!
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec