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Interrogé, le ministère de la Santé explique au Figaro que « 7 000 suspensions ont été comptabilisées au niveau national », un chiffre toutefois incomplet, puisqu’il se fonde sur les remontées des établissements de santé et médicosociaux aux agences régionales de santé.
« Aujourd’hui, entre 50 % et 60 % des établissements ont procédé à cette remontée », note le ministère. En extrapolant ce chiffre « au nombre de personnes concernées par l’obligation vaccinale, on peut en déduire qu’environ 15 000 salariés sur 2,7 millions de personnels concernés […] ont été suspendus », ajoute-t-on. En outre, la proportion indiquée – 0,6 % – « a pu diminuer au fil des dernières semaines », à mesure que les principaux concernés se faisaient vacciner : elle était ainsi fixée à 0,9 % il y a quelques semaines.
Cette nouvelle estimation reste bien plus élevée que la précédente : mi-septembre, au lendemain de l’entrée en vigueur de la mesure, Olivier Véran annonçait « 3 000 suspensions » de personnels des établissements de santé ou médicosociaux non vaccinés. Un nombre visiblement sous-estimé par rapport aux réalités du terrain.
Sur Franceinfo, mercredi, le ministre de la Santé a jugé ce chiffre de 15 000 suspensions « très, très faible ». « À l’AP-HP, ce sont 16 médecins sur les 12 500, et quelque 100 infirmiers sur les 16 000 à 18 000 », a-t-il cité en exemple. À ces quelque 15 000 suspensions s’ajoutent aussi les démissions de soignants rejetant l’obligation vaccinale : « il y a eu un pourcentage très faible, on est à moins de 0,1 % […]. Ça fait entre 1 500 et 2 000, certains reviendront », a-t-il noté.
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