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Campagne de dons Octobre 2021
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par Marie-France de Meuron.
Depuis plusieurs années, la dynamique de la doctrine des idées envahit les esprits et dictent ses impulsions autant au niveau de la politique, de la science, de la médecine, du droit et d’autres domaines qui gèrent notre quotidien. Il est temps de revenir à l’humanisme, doctrine qui place la personne humaine et son épanouissement au-dessus de toutes les autres valeurs.
Alors que l’idéologie s’appuie largement sur le numérique, le virtuel, l’humanisme ne peut que s’appuyer sur le corps humain, dans notre corps de chair relié à la terre.
Tandis que le numérique fonctionne à la vitesse de l’électricité, le corps fonctionne selon les lois de l’eau et de la matière. Il utilise donc une vitesse plus lente, lui permettant d’aller dans les profondeurs de l’être. Il peut ainsi davantage recevoir et intégrer les forces de la lumière et de l’univers.
L’harmonie se fait par l’équilibre de ces différentes énergies. Or, notre siècle ayant sur-développé le monde numérique, nous ne pouvons que constater les déséquilibres magistraux que nous devons vivre maintenant, tant au niveau de la nature que de nos corps humains, et la présence révélatrice de ces déséquilibres par un microorganisme particulier. Au niveau sociétal, nous subissons les idéologies de nos systèmes gouvernementaux reliés aux systèmes économiques et juridiques.
Nous sommes tellement poussées à résoudre les informations et les perturbations au coup par coup qu’il nous est difficile de percevoir les mouvements sous-jacents, alors que cette perception a le pouvoir de nous donner l’intuition qui incite à nous dresser avec nos forces vives animant notre corps, notre âme et notre esprit. Notons aussi le fait que les idées distraient vite et nous éloignent de la réalité profonde.
Les exemples de l’idéologie pratiquée foisonnent mais il semble qu’actuellement, ils sont encore plus hurlants et aveuglants, ce qui fait réagir toujours davantage et incite les gens à chercher une issue malgré le labyrinthe dans lequel les gouvernements se sont plongés et nous ont emmenés :
Fixés sur l’idée que le coronavirus avait un pouvoir énorme sur nous, toutes les démarches ont été focalisées sur lui et à partir de lui. Où le drame s’est amplifié, c’est de décréter que seule la vaccination était l’espoir. De plus, un unique médicament issu de la technoscience actuelle pouvait être reconnu. Ainsi nous avons eu droit au Remdesivir qui eut des effets fâcheux. En parallèle, on a interdit les médicaments connus depuis des années, comme l’Ivermectine : « L’ivermectine marche ? On l’interdit ! » : « L’hôpital Riviera-Chablais respectait encore le droit de prescrire de ses médecins la semaine dernière. Un patient soigné à l’ivermectine a eu le malheur de se réjouir du traitement qu’il avait reçu sur Facebook. Résultat : convocation face au Comité Médical de l’HRC pour les médecins de la permanence de Rennaz. Les 350 à 400 patients guéris n’ont pas suffit à convaincre les « experts » sommés pour l’occasion. Experts qui reconnaissent bien volontiers leur ignorance du cas précis. Mais peu importe. Il ne s’agit plus ici de soin, ni de prendre en charge des pathologies, encore moins des gens. Il s’agit d’être en phase avec « les recommandations nationales et internationales » sur la question ». Le récit démontre très clairement à quel point on se soumet à des idées plutôt qu’à la santé des corps et au vécu des humains.
Sur le plan politique le mécanisme idéologique est illustré par deux politiciens français : L’un dévoile le nom de son nouveau parti : Pourquoi Horizon ? « Pour voir plus loin, jusqu’en 2050 ». Ainsi la vision du futur prime sur la perception de l’ici et maintenant et sur les multiples inconnues qui peuvent surgir au fur et à mesure que le temps passe, bien au-delà des modélisations pratiquées.
L’autre politicien a une intention globale mais se rend disponible à ce qu’il peut advenir dans l’étape en cours : « on avance et on voit ». Dans la même entrevue il mentionne un auteur qui déclarait que : « les lois de l’hérédité découvertes par Mendel n’étaient pas socialistes et qu’il fallait d’autres lois qui correspondent mieux à l’idéologie communiste. Hervé Le Bras, c’est exactement cela. Il estime que la réalité n’existe pas et qu’elle doit être changée par le regard de l’idéologie ».
Concernant une dimension plus vaste, voici une confusion hurlante entre idée et réalité du terrain et des humains : « À l’affirmation de Emmanuel Macron selon laquelle « l’avenir de l’Afrique et de la France appartient aux jeunes générations. De Ouagadougou à Montpellier, leurs voix portent un souffle d’espoir », le journaliste … a rétorqué qu’Emmanuel Macron « v[oulait] dissoudre la France dans l’Afrique. Que Ouagadougou reste Ouagadougou, et que Montpellier reste Montpellier ! »
Dans la relation avec la population, les dirigeants façonnent la mentalité – l’idéologie- qui permet un mode d’acquiescer sans laisser de choix réel : Un journal pose la question de la semaine : « La suppression des tests gratuits va-t-elle encourager les gens à se faire vacciner ? » Choix oui non. Tout d’abord il est intéressant de constater que le système informatique vous force à cocher l’une ou l’autre solution sans laisser la place à une troisième. Ainsi face au ralentissement de la « vaccination », le lecteur n’a pas à remettre en cause la façon de diriger et d’imposer la stratégie covid alors qu’avec une perception de la réalité globale, on voit bien que la politique sanitaire s’enfonce au niveau global et que la santé de bien des individus a été amoindrie par toutes les mesures imposées.
L’usage des chiffres donne une idée apparemment très claire d’une situation, sauf que la réalité doit tenir compte comment ils sont arrivés dans la banque de données. Ainsi, il est curieux de lire dans le quotidien genevois que la manif des 9.10 à Genève a réuni près de 2000 personnes alors qu’un autre journal mentionne près de 3000 manifestants, ce que signale aussi une radio locale. Alors quelle est la réalité vivante de cette foule sachant que 1000 personnes représentent beaucoup d’entités humaines, avec chacune sa richesse et son potentiel ?
Il y a aussi des termes qui appuient l’idéologie. Nous en avons un exemple ici : « Le Conseil fédéral est passé à l’offensive vaccinale ». Et pour appuyer l’importance de cette « offensive vaccinale », il est mentionné : « Les 150 millions de francs suisses que le Conseil fédéral veut y consacrer sont “un très bon investissement” », Il n’est surtout pas mentionné la réalité sanitaire du nombre de personnes qui subiront ces inoculations et toutes les conséquences à plus ou moins longue échéance. Et bien sûr, le coût supplémentaire que ces malades coûteront à eux-mêmes et à la société, par les soins nécessaires ou par leurs handicaps voire leur décès. Quelques exemples :
– L’équipe de football des Gee-Gees de l’Université d’Ottawa est en deuil suite au décès de l’un de leurs joueurs, Francis Perron 25 ans suite à la 2ème dose du vaccin.
Le triathlète Antoine Méchin met un terme à sa saison à cause du vaccin Moderna.
« Je regrette d’avoir fait le vaccin », déclare le tennisman Jérémy Chardy contraint d’abandonner la compétition en raison d’effets secondaires.
L’idéologie vaccinale se poursuit et, pour atteindre les taux idéalisés, on va chercher des individus à inoculer, même si ceux-ci ne risquent rien (excepté ceux qui sont déjà très affectés par une maladie) : « Genève s’apprête à vacciner à l’école obligatoire : Le canton va offrir la possibilité aux jeunes, avec le consentement parental, de recevoir la piqûre intra-muros. Une première en Suisse romande, visant à augmenter le taux de vaccination, qui piétine ». En plus, l’auteur de l’article insuffle qu’il s’agit d’une « offre » du canton alors qu’il s’agit bien d’un « cadeau » dont le coût est imposé aux contribuables.
L’idéologie de la stratégie vaccinale nous est aussi transmise par les prévisions d’un infectiologue « Trois conditions pour en finir avec la pandémie d’ici l’été » : « Le succès de la lutte contre le Covid dépendra de l’augmentation des vaccinés, de l’infection des non-vaccinés et de la nature des nouveaux variants, selon un infectiologue zurichois ». Ainsi toute la réalité de l’état de santé des êtres humains qui subissent ces mesures depuis de longs mois n’est pas considérée dans les prévisions jusqu’en été, de même que toute la réalité virologique qui va se déployer comme chaque hiver. Ni l’impact de la colère qui gronde de plus en plus.
L’idéologie se démultiplie pour pouvoir encore mieux s’infiltrer dans la population. Le Conseil d’État à Genève a décidé vendredi que les tests ciblés et répétitifs pratiqués dans les grandes entreprises ne permettront pas à la population d’obtenir le précieux sésame. « Cette décision prise vendredi par le Conseil d’État vise à mettre toute la population sur un pied d’égalité lorsque les tests seront payants, soit dès lundi ». Évoquer l’égalité à ce niveau est dérisoire alors que chaque individu a un vécu très distinct de celui des autres et subit des conséquences loin d’être équivalentes.
L’idéologie a aussi la faculté de passer les frontières très facilement, contrairement aux individus qui doivent se soumettre à des injections ou à des écouvillons qui vont frotter le fond des fosses nasales, ce qui n’est pas anodin non plus (« Les prélèvements nasopharyngés ne sont pas sans risque », avertit l’Académie Nationale de Médecine). Il est intéressant qu’un philosophe italien apporte sa fibre de sagesse « devant la commission des affaires constitutionnelles du Sénat. Comment l’État peut-il accuser d’irresponsabilité ceux qui choisissent de ne pas se faire vacciner, alors que c’est ce même État qui, le premier, décline formellement toute responsabilité quant aux éventuelles conséquences graves, rappelez-vous les articles 589 590 décès et blessures du vaccin. Je souhaiterais que les membres du Parlement réfléchissent à cette contradiction, qui constitue à mon sens une véritable monstruosité juridique ».
Cette science des idées et des concepts (définition de l’idéologie), propre tout particulièrement à notre siècle, s’est répandue dans maints autres domaines de notre existence et conditionnent des choix qui nécessitent des moyens colossaux ? « Professeur à l’Université du Cap, le Camerounais Ambroise Wonkam était l’invité du Geneva Science and Diplomacy Anticipator. Le généticien veut réaliser le profil ADN de 3 millions d’Africains. Une manière de combler une lacune : le séquençage génomique de 2003 est très “eurocentrique” ». Il y a de quoi rester très perplexe quand on pense au coût d’un tel projet et qu’on connaît l’état sanitaire de tant d’Africains ainsi que l’état de dégradation de diverses zones géographiques.
Ce qui est sidérant, c’est le titre de l’article : « La génétique africaine au service de l’humanité ». Voilà un usage idéologique de plus de notre époque. Ce professeur estime qu’il s’agit là d’une « condition nécessaire pour constater l’impact environnemental et alimentaire spécifique des régions d’Afrique sur la génétique des Africains ». Comme si les observations de toutes sortes, dans la réalité de chaque région et de chaque population, en parcourant les différents lieux, ne donnaient pas des preuves patentes sur l’entièreté des Africains plutôt que ce qu’il réduit à leur génome ! Il avance aussi que « les thérapies géniques pourraient révolutionner le traitement de certaines maladies ». L’idéologie peut facilement utiliser le conditionnel mais la réalité concrète est sur terre et en chaque être vivant, ce que confirme l’épigénétique.
« C’est une vraie odyssée de l’humanité », relève le chercheur qui se dit “fier” ». Il peut être sans doute fier de son idée moderne mais peut-il croire que le génome a autant de pouvoir qu’il laisse supposer dans ses déclarations ?
Les modélisations au niveau du climat et de la crise sanitaire relèvent aussi de l’idéologie et donnent l’illusion d’apporter un socle sûr à des phénomènes réels. L’auteur de l’ouvrage « Le Tao de l’économie » dénonce les dérapages de la modélisation numérique et « l’instrumentation idéologique de la simulation numérique. Il apporte un regard critique sur les politiques qui s’appuient sur la modélisation pour renforcer certaines idées dans l’opinion, oubliant par là-même, la nature de ces outils que sont « les modèles » qui ne représentent pas la réalité en soi, mais le plus souvent, sont des variations ou des simulations, donc des mondes possibles ».
Un chirurgien libéral nous présente son expérience de terrain où il a pu constater la technocratie en folie et que la gestion du covid suit une approche technocratique qui manque singulièrement de logique et s’avère très coûteuse. Il souligne différents paramètres :
* Une expérience jamais vue : Le mal justifiait-il de dilapider des milliards, de submerger les laboratoires de biologie et de terroriser les citoyens ? Exiger du chercheur une exactitude de chaque instant est une illusion. C’est pourtant ce qu’ont imposé dirigeants et médias.
- L’omniprésence des technocrates : Deuxième puissante source de catastrophes dans cette crise, la technocratie et son univers de gestionnaires. Les fonctionnaires qui y sévissent sont persuadés de pouvoir maitriser n’importe quelle situation.
* Un gâchis d’argent : La comparaison avec les nations d’inconscients ignorant passe, masques et contraintes ne sera guère flatteuse pour la fonction publique française. Elles compteront autant de victimes du covid, mais n’auront pas été ruinées, surendettées et poussées à la révolte. Les tests vont coûter 6 milliards d’euros à la France en 2021.
* Une absence de logique dans la gestion du covid : Le passe ne s’appuie aucunement sur des données scientifiques mais sur des critères politiques. Éléments que je rappelle souvent : 150 interventions en moyenne annulées pour un covid en service de réanimation, 200 000 coloscopies en moins en 2020, des conisations en chute libre, une profession médicale à genoux et surtout, drame étonnamment peu abordé par les médias, la démission de tant d’infirmières.
Il conclut avec son bon sens de chirurgien : « Voilà ce qui fait défaut, finalement, une direction vers laquelle tourner nos âmes. Si l’idéal ici-bas est de remplir des cases et de se soumettre à des simulations, il va être terne, le futur ».
À mon tour de m’arrêter là même si la liste des sujets illustrant le thème du jour est encore longue ! J’espère vous avoir apporté des incitations à vous connecter à la réalité vibrante plutôt qu’à vous soumettre à des idées séduisantes.
Je tiens à remercier un acteur et directeur d’un théâtre pour m’avoir apporter l’inspiration de développer l’appel du retour à l’humanisme.
source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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