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Signes des temps. Au cœur blessé d’Athènes, un vieux patriote… plutôt isolé, est descendu dans la rue avec un drapeau national estampillé de l’image de Geórgios Karaïskákis, grand chef militaire et héros de la Guerre d’Indépendance grecque. Deux siècles plus tard, ce compatriote contemporain a bravement affronté les automobilistes, et quant à nos touristes finaux de la saison ; visiblement, ils ont apprécié le geste sans le comprendre.
En Attique, comme enfin partout ailleurs, les plages se vident, mais à Athènes, nos visiteurs persistent. Ils profitent pensent-ils, de ce qui peut encore sembler profitable dans une capitale en réalité plus que sinistrée et cependant toujours sous… l’Acropole.
Ou sinon, comme nous le disait Jacques Lacarrière dans son entretien avec Jacques Jaubert datant du lointain été grec de 1980 : « Si l’on veut trouver certains aspects vivants de la Grèce antique, il ne faut pas les chercher dans les monuments, ni même dans les lieux, mais dans telle façon d’être ou de vivre, dans une tradition, une fête, parfois même un conte ».
Pas si sûr désormais. En tout cas, ce qui tient encore de la mémoire et du devoir envers nos ancêtres est au mieux apprécié comme relevant d’un certain folklore. Tel le Monument du Soldat inconnu, installé devant le « Parlement », situé sur la place Sýntagma, en grec Place de la Constitution.
Le monument dont la sculpture représente un hoplite mourant, a été inauguré le 25 mars 1932, jour de la fête nationale grecque célébrant le début de la guerre d’indépendance en 1821. Le monument est gardé en permanence par les Evzones de la Garde présidentielle.
Parmi les citations de Thucydide qu’y sont gravées de part et d’autre de la sculpture, extraites de l’oraison funèbre prononcée par Périclès en mémoire des premiers soldats athéniens morts durant la guerre du Péloponnèse, figure cette phrase que jadis enfants, nous l’apprenions dès l’école primaire. Ἀνδρῶν ἐπιφανῶν πᾶσα γῆ τάφος, Andrỗn epiphanỗn pâsa gễ táphos, c’est-à-dire, « Les hommes éminents ont la terre entière pour tombeau ».
Mais les temps ont changé depuis. On dirait même que seuls les Evzones de la Garde présidentielle ont encore les pieds sur terre, celle des ancêtres. Et pour ce faire, ils portent leurs tsaroúchia, chaussures entièrement fabriquées à la main, dont chaque paire pèse alors environ trois kilos. Spécialement conçues d’abord pour les combats de corps à corps elles sont lourdes, dures, résistantes et stables.
Il faut préciser que chaque chaussure comporte six cents points de couture et chaque semelle est armée de soixante clous. Et lors de leurs mouvements rythmés, ces soldats d’élite ont toujours frappé le sol de leurs soixante clous.
Mais voilà que Katína Sakellaropoúlou, la présidente de « République », cette ancienne juge gauchiste et autant amie politique de Sóros, se déclare gênée par ce mouvement des Evzones de « sa » garde. Car tous les quelques mètres, les tsaroúchia des Evzones grondent sur leur chemin et leur rythme symbolise alors le long cheminement de la nation grecque à travers les siècles.
Comme chaque battement du tsaroúchi sur le sol est de la sorte un message à destination de ceux qui sont tombés mais qui ne doivent pas être oubliés. Enfin, le ton du tsaroúchi rappelle à nos ancêtres, que la lutte continue.
Sauf que Sakellaropoúlou comprend sans façon que le bruit la dérange. Il ne la laisse pas dormir. Et voilà donc quelques mois déjà qu’elle a ordonné, qu’entre huit heures du soir et jusqu’à huit heures du matin, « ses » Evzones ne doivent plus… taper leurs tsaroúchia. En somme, ne plus adresser notre message… métaphysique aux héros du pays.
L’automne donc, puis l’hiver grec. Ainsi, les plages se vident… et le pays avec, mais alors pour d’autres raisons. La mer est grise, le ciel est bas. La métaphysique COVIDiste du Régime entend imposer pour la troisième fois consécutive l’annulation ou sinon, la diminution des festivités et surtout des défilés prévus pour la fête nationale du 28 octobre.
Dans un premier temps ; il a été annoncé que seulement les militaires vaccinés pourront défiler, mais ensuite il semblerait que cette décision est en cours d’annulation. Comme par hasard, le grand défilé militaire du 28 octobre a toujours lieu à Thessalonique.
Surtout que le sentiment national à Thessalonique et plus généralement en Grèce du Nord, essentiellement la Macédoine et la Thrace, est bien plus vivant qu’au sud, qu’à Athènes.
Comme par hasard encore, c’est en cette Grèce sceptique que le taux de vaccination est sensiblement plus bas qu’ailleurs. D’où toute la vengeance du Régime, lequel vient d’imposer de nouveau dans cette partie du pays réel le couvre-feu, ainsi que l’interdiction de diffuser de la musique dans les cafés, les bars et les tavernes. Nos musiciens changent de métier… le bouzouki alors se meurt. La gamelle n’est dès lors pas toujours remplie.
En attendant le chaos final, des Athéniens s’enorgueillissent d’avoir soi-disant trouvé la pierre philosophale, d’où leurs neufs séminaires proposés… sur le bonheur d’après les traces d’Aristote. Advienne qui pourra.
D’autres par contre, parmi les Athéniens, y sont déjà. Sur plusieurs kilomètre carrés, Athènes des quartiers situés à l’ouest de son centre historique, est désormais un conglomérat où règne la… différence composite, autrement-dit, l’Islam exclusif. Les derniers habitants autochtones s’accrochent encore, mais alors guère pour bien longtemps. Témoignages.
« Vivre dans ces conditions de misère, de crime, celles que les politiciens nous imposent, devient impossible. Et pour tout dire, notre vie, elle se transforme en survie. Tout d’abord, on ne parle plus ici d’environnement urbain. Nos quartiers de ghetto ont depuis longtemps perdu leur caractère citadin. Nous ne les considérons même plus comme faisant partie intégrante d’une ville supposée être la capitale d’un pays européen ».
« Il s’agit en fait d’immenses camps ouverts, situés au centre de la dite capitale, où règne l’impunité et le crime. Les Grecs ont été essentiellement expulsés par tous ces élus politiques qui sont censés s’intéresser aux gens qui ne sont pas racistes, quand tout simplement les politiciens sont entièrement racistes envers les Grecs. Ils ont d’abord traité le centre-ville comme un campement, tout en initiant depuis 2008 et autant par la suite, de divers pogroms contre nous ».
« Les Grecs n’ont pas même plus d’écoles pour leurs enfants. Nous avons récemment vu des preuves du ratio de deux enfants grecs, pour vingt gamins des migrants à travers un reportage officialisé aussi par la ministre de la dite Éducation. Ainsi, 90% des écoliers dans nos quartiers du ghetto sont des étrangers. Une situation… évidemment considérée comme tout à fait normale. Les Grecs restants ont d’ailleurs fait de tout leur possible pour scolariser leurs enfants dans des écoles privées. Ce n’est pas évident ».
« Il n’y a plus d’échoppes pour faire vos courses. Les petits commerces sont majoritairement étrangers pour des activités spécifiques, supérettes, coiffeurs, téléphones portables. Malheureusement, les Grecs vendent leurs fonds de commerce et ils quittent les lieux pour éviter cette toxicité et pour ainsi garder l’esprit si possible tranquille. Tel était d’ailleurs le but des politiciens après tout. Je ne pensais pas du tout… que cent ans après l’expulsion de ma famille d’Asie Mineure par les Turcs de Kemal, je vivrais quelque chose de similaire dans mon propre pays ».
Et ce n’est pas tout. Vague du Covidisme oblige, le Régime accorde désormais l’arrêt de toute procédure d’expulsion, ainsi qu’un numéro de Sécurité sociale à tout migrant illégal qui se fera vacciner. Le… plus bel avenir pour cette Grèce déjà issue du plus Grand Reset.
Mais en Thessalie, enfin loin d’Athènes, on se protégera encore comme on peut, sous nos couchages et autant tapis traditionnels Flokáti, en pure laine vierge. Notons que les Flokáti font partie de la culture et des traditions en Grèce depuis des siècles. Leurs origines sont retracées dans le nord de la Grèce, d’abord utilisées comme dessus de lit ou vêtements pour lutter contre le froid pendant les mois d’hiver ; comme elles furent utilisées comme isolation, étendues sur le sol ou accrochées aux murs pour lutter contre le froid et l’humidité.
Elles occupaient une place importante dans la vie des villages du nord de la Grèce, car répondant à une nécessité de la vie de tous les jours. Et par les temps qui courent, devant les nouvelles pénuries qui s’installent… elles seront sans doute de retour.
C’est définitivement bien connu. Si l’on veut trouver certains aspects vivants de la Grèce antique, il ne faut pas les chercher dans les monuments, ni même dans les lieux, mais dans telle façon d’être ou de vivre, dans une tradition, une fête, parfois même un conte.
Lundi matin 4 octobre, un paysan du Péloponnèse a garé sa camionnette près du Monument du Soldat inconnu et il menaçait de la faire sauter et ainsi se suicider, à l’aide d’une bombonne de gaz. Son véhicule étant estampillé de manière plutôt vive. “Historiographie. Tribunal populaire. La Grèce est gouvernée par les Turcs”. Un vieux patriote… plutôt isolé, “un déséquilibré” d’après le reportage des médias du Régime.
Signes des temps, comme parfois en pure laine vierge !
source : http://www.greekcrisis.fr
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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