Toute l’astuce était de se faire adouber par Jean-Marie Le Pen. Zemmour c’est donc attacher à dédiaboliser certains points de JMLP, en se les attribuant avec la complicité des médias et de ses sponsors.
Quand Philippe de Villiers avait essayé la même chose. On disai : » il est un nazi comme Le Pen ». Et JMLP disait qu’il était le Canada Dry de Le Pen.
Zemmour est, entre autre, le Canada Dry de Le Pen mais JMLP flatte Zemmour car il veut se dédiaboliser avant de passer l’arme à gauche et pour la postérité. Un autre point important, c’est tout le philosémitisme des combats Algérie française qui remonte à la surface. Et la fascination pour un sionisme « anti-bougnoules » FLN.
Pour d’anciens gaullistes de droite de la mouvance Algérie française, c’était une manière de faire deux coups en cherchant à se débarrasser de personnages comme
Saïd Mohammedi du FLN (connu aussi sous son nom de guerre Si Nacer).
Pour certains identitaires, Israël lutte contre les « bougnoules » palestiniens, et Zemmour fustigent les « bougnoules des banlieues. Donc Moïse Zemmour et Isaac Herzog même combat. La situation Zemmour a accéléré et mis en lumière cette fracture entre l’extrême-droite et ce qu’on pourrait nommer la belle droite car ultra-droite ne veut déjà plus rien dire.
Cette ultra-droite étant à présent des groupuscules de cranes rasés, sur-tatoués de signes bouddhistes, bodybuildés mais pas automatiquement courageux et bons au combat. Ou complices des néo-cons et de BHL en Ukraïne pour un fort rapprochement avec Israël, une entrée dans l’UE et une guerre avec la Russie éternelle.
La belle droite, brunrouge, se retrouve coincée entre les nationaux-sionistes et les néo-nazis de théâtre. Pas facile mais au combien exaltant.
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