A l’heure où 50 millions de Français sont allés se faire vacciner, volontairement et même pleins de zèle pour certains, ou bien contraints et forcés pour pouvoir continuer à nourrir leurs enfants pour d’autres, on nous dit que la mobilisation semble s’essouffler. Ce n’est pas un mystère, nous l’écrivions dans nos colonnes, l’individualisme de nos sociétés combiné à une lassitude de se battre après un an et demi de luttes contre la folle politique sanitaire ont achevé de démobiliser ceux qui, néo-vaccinés, ne se sentent plus concernés ou ne se sentent plus la force de combattre.
Un autre facteur de démobilisation est aussi la décrue des hospitalisations et des morts, enfin, tel que le narratif officiel nous l’annonce. Pour toute personne critique dotée d’un peu de raison et de vagues souvenirs de maths, le nombre de malades et de morts du Covid-19 a toujours été marginal – surtout lorsqu’on sait comment s’est effectuée une comptabilité plus que généreuse !
Dès lors, les populations semblent sentir – et les annonces d’Emmanuel Macron en faveur du relâchement prochain de la bride aux bons animaux que nous sommes – qu’une détente dans la répression pourrait s’opérer prochainement, le pass sanitaire disparaître petit à petit, voire la perspective de l’obligation vaccinale pour tous s’éloigner.
Last but not least, la focalisation des médias sur un mouvement qui s’essouffle de semaine en semaine – que cela soit vrai ou parfaitement faux – provoque, par l’éternel effet de la prophétie auto-réalisatrice, un travail de sape qui provoque une réduction des manifestants par démobilisation.
Tout ces effets, et peut-être d’autres encore comme la violence qui s’invite dans les manifestations ou l’infiltration par les mouvements gauchistes de subversion (deux phénomènes repoussoirs pour le manifestant de base), ont concouru à la baisse du nombre de manifestants – même si le comptage officiel ferait rire un candidat de 14 ans aux épreuves de mathématiques du brevet des collèges (DNB).
Ha, nous oubliions de citer la pluie qui fut présente dans de nombreuses villes et concoure assurément à une démobilisation, mais ponctuelle celle-là.
Dès lors, après avoir listé l’ensemble des raisons qui pourraient nourrir un essoufflement, nous devons vérifier ville par ville si l’essoufflement est réel (à Paris, très probablement, mais en province, rien n’est moins sûr). D’autre part, si le nombre de manifestants semblent décroître, le ressentiment et même la colère sont toujours bien là. Que le gouvernement ne s’imagine pas que les Français se sont convertis à leur politique et abandonné leurs idées !
Ci-dessous, donc, notre compilation non exhaustive des villes (au moins 199 villes étaient mobilisées officiellement en France ce samedi 18 septembre) et les chiffres officiels (donc chiffres planchers) que vous pourrez comparer aux images afin de vous faire une idée du niveau de réalisme ou de tartufferie de ceux-là face à celles-ci (les images, donc).
Nous sélectionnons les vidéos les plus représentatives et les plus fiables, lorsqu’elles existent, comme les défilés – accélérés ou non – ininterrompus de cortèges qui permettent un comptage assez fiable.
Note : le chiffre entre parenthèses est celui de la manifestation précédente du 11 septembre – ou le dernier chiffre connu.
Paris – 6 100 (19 000)
Lyon – 1 500 (2 500)
Bordeaux – 1 000 (2 500)
Deux manifestations, une anti-pass et une anti-fa, signe de la division subversive des gauchistes.
Marseille – « plusieurs centaines » (2 200)
Toulon – 2 000 (2 500)
Avignon – 1 250 (2 250)
Valence – 2 000 (04/09 : 1 900)
Toulouse – 1 000 (1 500)
La manifestation a été reprise en main par les gauchistes et les antifas, entraînant mécaniquement une démobilisation sur fond d’histoires montées en mayonnaise d’agression de gauchistes par des identitaires.
Pau – 1 200 (1 500)
Montpellier – 3 000 (3 500 )
Chambéry – 1 500 (04/09 : 2 500)
Annecy – 1 800 (3 000)
Thonon – 1 000 (04/09 : 2 000)
Grenoble – 900 (04/09 : 600 !)
Lille – 2 100 (2 500)
Brest – 400 (1 000)
Rennes – NC (1 700)
Nantes – 2 000 (2 000)
Vannes – « moins de 1 000 » (1 700)
Quimper – 500 (1 200)
Bayonne – 500 (« plusieurs centaines »)
Clermont-Ferrand – 500 (1 500)
Roanne – 400 (600)
Besançon – 1 400 (1 600)
Bourges – 500 (700)
Dijon – 700 (« plusieurs centaines »)
Il paraît que « l’extrême droite » était en force ce samedi à Dijon… Probablement une lubie journalistique.
Agen – 500 (1 000)
Nice – 2 000 (3 500)
Aix-en-Provence – NC (1 500)
Strasbourg – 1 600 (1 200)
Mulhouse – NC (3 200)
Oups, pardon, il s’agit d’une erreur :
Metz – 1 200 (1 500)
Colmar – NC (2 000)
Reims – 300 (500)
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation