Les personnels de santé non vaccinés viennent d’être débarqués en ce 15 septembre 2021. Cette mise à quai forcée est l’aboutissement d’une logique qui conduit notre système de soin au naufrage depuis plusieurs décennies. Cette année particulièrement, la saison hivernale sera dramatique, avec des hôpitaux engorgés par les multiples pathologies provoquées par une vaccination de masse expérimentale, mais aussi par un défaut de soins et de personnels soignants.
Un dossier publié dans Révélations Santé Bien-Etre, juillet 2021, Une revue à laquelle je collabore régulièrement et à laquelle je vous conseille de vous abonner si vous souhaitez disposer d’informations vraiment scientifiques et indépendantes !
*
par Pryska Ducoeurjoly.
La médecine a fait beaucoup de progrès, dit-on. Nous sommes mieux diagnostiqués, mieux soignés, mieux protégés… Détrompez-vous ! De nombreux praticiens et patients livrent un tout autre son de cloche et alertent sur un système médical déviant, de plus en plus maltraitant ou violent. Quand la médecine nous rend malade : du diagnostic à l’antidote.
Hôpital Raymond-Poincaré de Garches, juin 2014. Quatre parents de petits atteints de cancer sont en grève de la faim. Ils protestent contre les directives de soins imposées à la cancérologue Nicole Delépine et contre la fermeture de son service. À l’occasion de ce reportage vidéo réalisé en région parisienne pour Ouvertures.net, je constate avec effroi que les autorités sanitaires ont décidé d’inclure des enfants dans des essais thérapeutiques, avec l’argent public…
« On fait croire aux malades qu’ils vont être les « heureux bénéficiaires » de l’innovation alors qu’ils entrent tout simplement dans un essai thérapeutique dont ils ne connaîtront les résultats que dans 10 ans », me confie Nicole Delépine. « Cela s’appelle la liberté académique, rétorque froidement Loïc Capron, de la commission médicale des Hôpitaux de Paris. Nous n’avons pas choisi les méthodes de Madame Delépine ». C’est le pot de terre contre le pot de fer. Le service finit par fermer, laissant Neuf petits lits sur le trottoir, titre de l’ouvrage écrit par la cancérologue pédiatrique.
Des protocoles toxiques
On aurait tort de limiter la maltraitance médicale moderne à ces médecins qui, à cause d’un désordre psychiatrique, sont de nature maltraitante. Sur son blog, le gynécologue Martin Winckler nous a déjà livré tout un bestiaire : médecin phobique, en burn-out, distant, égocentrique, terroriste, méprisant, étouffant, manipulateur, incompétent… Il nous aide à les repérer. Mais…
« Des personnes à problème il en existe dans toutes les professions ! Le sujet de la maltraitance médicale est bien plus vaste car elle est devenue systémique », m’explique sans détour Thierry Lardenois, médecin généraliste. Ce praticien connaît bien les rouages de l’institution médicale car il est aussi le président de la Caisse de Retraite des Médecins libéraux de France. Il répond à mes questions à titre personnel. « Si le problème tenait seulement à des cas individuels, il serait facile pour les patients de changer de médecin. Le problème, aujourd’hui, c’est que les patients comme les médecins ne sont plus libres et subissent des orientations sanitaires aberrantes et toxiques, décidées en haut lieu par des administrations très éloignées du terrain ».
Tous cobayes !
Nicole Delépine pratiquait une pratique allopathique classique, et non une médecine « alternative » qui hérisse le poil du dogme allopathique aux manettes. Elle prescrivait des molécules conventionnelles reconnues et éprouvées. Elle refusait des protocoles expérimentaux forcés, avec des doses standardisées incompatibles avec une médecine individualisée. Par la suite, dans un autre livre, Soigner ou obéir (2016), la cancérologue lance l’alerte sur la casse organisée par les différentes lois de santé et dénonce une dérive totalitaire institutionnelle. « Un naufrage ». Mais le Titanic sanitaire passera sous le radar des médias.
Aujourd’hui, avec la crise du coronavirus, l’iceberg apparaît plus clairement sur les écrans ! Cette fois, les Pasteuriens les plus en vue ressentent le choc. Didier Raoult, Christian Perronne et d’autres médecins de terrain, se voient traité de charlatans par l’establishment parce qu’ils pratiquent le repositionnement de « vieilles » molécules pour lutter contre le coronavirus (hydroxychloroquine, azithromycine, zinc, ivermectine…). Le Ministère de la Santé interdit d’employer ces traitements, qualifiés d’« inefficaces et dangereux », et met le cap sur les molécules expérimentales (Remdesivir) et les nouveaux vaccins.
Mais avec ces vaccins à ARN (une thérapie génique qui ne dit pas son nom), les autorités embarquent la population vers une destination inconnue. Les premières victimes des effets secondaires sont les personnes âgées. « Sous prétexte de sauver des vies, on a testé les vieillards en priorité dans le but inavoué de cacher des effets secondaires, moins visibles dans cette population âgée. Il ne fallait pas risquer de ternir l’image des laboratoires… C’est d’un cynisme ! On s’est assis sur le consentement des patients », dénonce Thierry Lardenois.
Pendant la crise du covid, ce généraliste a lui aussi soigné avec des molécules allopathiques traditionnelles en maison de retraite (Ehpad), il a sauvé tous ses patients. Fin 2020, il a démissionné de ses fonctions dans ce secteur pour ne pas participer à une vaccination qu’il juge contraire à l’éthique médicale. Ces vaccins n’ont qu’une autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle. Les essais cliniques ne seront officiellement terminés qu’en 2023… Il n’empêche, le reste de la population a déjà commencé à être vacciné. Nous sommes bel et bien des cobayes !
Un consentement éclairé de plus en plus obscur
Dans son premier livre « Médecin, lève-toi ? », le médecin généraliste Philippe Baudon évoque le manque d’empathie du milieu hospitalier. « Dans Le protocole de l’interdit, paru en octobre 2020, je monte d’un cran en dénonçant une pratique totalement prohibée qui opère dans les services de cancérologie : l’expérimentation de médicaments sur des malades hospitalisés, en dehors de tout cadre réglementaire ».
Bien que médecin, Philippe Baudon a assisté, impuissant, au parcours de soin infernal de son épouse, décédée d’une destruction de la moelle osseuse à la suite de mauvais traitements. « La manière dont son consentement a été obtenu est sujette à caution. Un praticien hospitalier du service lui a dit textuellement devant moi : « si vous n’adhérez pas au protocole, vous pouvez vous faire soigner ailleurs. On ne vous retient pas… » Peut-on appeler cela un consentement libre et éclairé ? »
Ce qui vaut pour la cancérologie vaut malheureusement pour toutes les disciplines médicales : cardiologie, rhumatologie, psychiatrie… L’exemple de la gynécologie est emblématique de la faillite du consentement éclairé sur des personnes saines. Si les femmes changent de moyen de contraception très fréquemment, c’est parce qu’elles subissent de plein fouet des effets secondaires rarement évoqués lors de la prescription : 50% des femmes sont concernées (sondage réalisé par la journaliste Sabrina Debusquat). Selon les chiffres officiels, notoirement sous-estimés, en comptabilisant uniquement les accidents thromboemboliques, 2 529 Françaises subissent chaque année un problème grave à cause de la pilule œstroprogestative. Ont-elles été averties ?
La pharmacovigilance « rassuriste »
En France depuis 2012, à la suite de la plainte de Marion Larat (auteure de « La pilule est amère »), la parole commence à se délier. Les résultats de l’enquête publique de l’AVEP (association des victimes d’embolies pulmonaires et AVC) dépassent largement les chiffres officiels de la pharmacovigilance… Des carences qui mettent en danger la vie des femmes. En 2013, l’ANSM estimait à 20 le nombre de décès annuels par embolie pulmonaire attribuables aux pilules. Selon l’Avep, c’est au minimum 73, rien que sur les témoignages récoltés auprès d’une population réduite.
Ce défaut de la pharmacovigilance est également avéré dans bon nombre de médicaments à scandale, comme le Vioxx, le Médiator ou la Dépakine. Il est par ailleurs constamment soulevé dans les vaccins. Mais les experts sanitaires campent sur leur « rassurisme ». En réalité, les conflits d’intérêts gangrènent nos agences et leurs recommandations. Ils constituent un vrai « risque sanitaire affectant la santé des patients. Les morts des médicaments à scandales ne sont que la pointe émergée de l’iceberg », selon l’association Formindep qui œuvre en France pour la transparence et l’indépendance médicale.
Les pouvoirs publics pratiquent une pharmacovigilance dite passive, c’est-à-dire laissée à la libre déclaration du médecin et du patient. On sait parfaitement que seuls 1 à 10% des effets secondaires des médicaments sont répertoriés. Au final, le défaut de pharmacovigilance et la mauvaise information des patients est responsable de 150 000 hospitalisations et de 15 000 décès par an, principalement à cause des effets secondaires des médicaments (chiffres officiels).
L’innovation galopante de l’industrie pharmaceutique a multiplié la difficulté pour les autorités d’évaluation qui croulent sous les dossiers d’AMM. Par exemple en France, il existe plus de 100 pilules commercialisées par 18 laboratoires contre seulement 21 pilules en 2000 par six laboratoires. Ce foisonnement de nouvelles molécules dans toutes les disciplines entrave la pharmacovigilance. Là encore, l’innovation ne se fait pas au profit des patients mais plutôt des labos.
L’obsolescence programmée des bons médicaments
Le professeur Philippe Even a étudié en détail le phénomène délétère des molécules dites innovantes dans un pavé retentissant : « Corruption et crédulité en médecine » (2015 Cherche-Midi). Dénonçant la mafia des « putains académiques », il raconte l’imposture des statines contre le cholestérol mais aussi d’autres innovations comme le Plavix (Sanofi), concurrent de l’aspirine, 25 fois plus cher. « Le plus grand casse du siècle » selon Even : « Avec 600 à 700 millions d’euros de remboursement annuel sur 10 à 15 ans, le Plavix, totalement inutile, a été l’équivalent du salaire de 15 000 infirmières ». Son livre tacle aussi le monde de l’édition scientifique, passée sous la coupe de Big Pharma. Ce brûlot lui a valu la radiation par le Conseil de l’Ordre.
« Il s’agit ni plus ni moins de programmer l’obsolescence des molécules qui ne rapportent plus…. On est dans l’innovation façon Apple, explique Thierry Lardenois. Si une molécule ancienne fonctionne bien, il faut qu’elle s’en aille du circuit. Beaucoup de bons traitements sont progressivement déremboursés. Si on a arrêté de donner du cuivre aux enfants pour éviter les rhumes, c’est parce qu’il fallait positionner des vaccins infantiles en série, bien plus lucratifs ».
La technostructure contamine le soin…
Plus grave que la consultation expédiée en 15 minutes qui nous donne souvent le sentiment de ne pas être bien traité, la médecine générale dépersonnalisée et robotisée progresse via les directives des Agences Régionales de Santé (ARS) qui disposent désormais des pleins pouvoirs. C’est le « syndrome de l’étatisation sanitaire » que j’ai pu décrire pour le journal France-Soir à l’occasion d’un article dédié à ces super structures.
Chargées d’établir tous les protocoles de soins, les ARS tiennent aussi les cordons de la bourse… « Le rapport Santé 2010 de Raymond Soubie a jugé que le problème des dépenses de santé venait de l’excès de liberté des soignants et des soignés. Il préconisait que l’État reprenne le contrôle. À partir de là, on a imaginé une toile d’araignée administrative, que l’on a patiemment tissée sur l’ensemble du système de santé », m’explique Frédéric Bizard, économiste en santé, dans cet article sur les ARS.
« Le processus de destruction de la médecine de ville au profit d’une médecine de masse a commencé avec la réduction du nombre de médecins, ce qui surcharge les cabinets médicaux, réduit le temps d’écoute, abîme le lien de proximité, confirme Thierry Lardenois. Les médecins se retrouvent davantage en difficulté et fatigués. Ils acceptent une automatisation des tâches car ils ne sont plus libres d’envoyer balader l’administration. Ils ne peuvent plus choisir le meilleur traitement ni utiliser toutes les molécules disponibles.
« Toute la pratique est passée sous contrôle de la haute administration qui ne supporte pas notre liberté et veut briser le colloque singulier avec le patient. Elle nous demande de vacciner les petits avec un protocole très lourd, pas du tout individualisé. Mais que connait-elle à l’art médical ? Avec le coronavirus, nous assistons à l’apogée de ce processus puisque nous avons carrément été exclus du parcours de soins. Parallèlement, le boulanger du quartier est désormais chargé de vous renseigner sur la vaccination… On met à mort la médecine de ville ».
Des soignants rendus malades
Dans son ouvrage paru en 2020, « Hôpital, ce qu’on ne vous a jamais dit », Michaël Peyromaure, chef du service d’urologie de l’hôpital Cochin à Paris, raconte comment la bureaucratie médicale empêche de soigner : « On a 150 interlocuteurs, on ne sait plus qui décide. Il y a tellement de strates qui se contredisent parfois qu’on n’arrive plus à mener nos projets d’amélioration des soins. On ne produit plus que des normes à l’hôpital. 30% de la journée d’un médecin ou d’une infirmière sont consacrés à des tâches administratives. Dans la pratique quotidienne, c’est devenu un enfer ». Dans Le quotidien du médecin du 20 mars 2018, un an avant la crise du covid-19, l’Association des médecins urgentistes de France déclarait : « L’hôpital rend malade ses personnels ».
Les Ehpad et les maisons de retraites privées subissent aussi la nouvelle logique comptable. Élodie, infirmière cadre, témoigne de la dégradation brutale des conditions de travail dans son établissement. « Avant 2020, c’était un Ehpad familial. Le taux d’occupation était de 80% pour assurer une prise en charge optimale. J’étudiais personnellement chaque dossier avant l’admission. Après le rachat de l’établissement par un groupe international, tout est devenu affaire de rentabilité… L’objectif est passé à 100% d’occupation, avec des dossiers relevant d’une unité fermée (type Alzheimer), sans aucune considération des moyens à disposition et sans respect pour les autres résidents. Tout a été fait pour me faire partir en vue d’embaucher une autre infirmière, payée moins cher ».
Aujourd’hui, Élodie a quitté le monde du médical. « Je n’ai plus confiance dans le système de soin. Beaucoup d’infirmières ou d’aides-soignantes sont au bord du burn-out et songent à arrêter. Il est possible qu’à l’avenir nous manquions encore davantage de soignants ».
Traités pour rien. Quand dépister tue…
Autre maltraitance de la médecine moderne, la froideur des résultats de laboratoires et la confiance démesurée en leurs verdicts techniques. La médecine humaine, basée sur la clinique et l’écoute du patient, s’efface au profit exclusif de la technologie médicale. Nous le percevons clairement avec les tests PCR du coronavirus : un résultat positif vous déclare malade, sans avoir consulté votre médecin, même sans symptômes. Quid de la fiabilité de ces tests et des faux positifs ? Peut-on évacuer d’un revers de main le ressenti des patients tout en générant chez eux un sentiment de stress ? Force est de constater que toute la politique sanitaire liée au covid est uniquement basée sur des cas de laboratoire, et non plus sur des malades.
Dans Dépistage du cancer du sein, la grande illusion, Bernard Duperray, radiologue spécialiste du sein, raconte comment le dépistage de masse s’est avéré une machine à générer de la maladie, constatation surréaliste pour une opération de santé publique, à laquelle lui-même croyait au départ. Dans une interview à propos de son livre paru en 2019, il m’explique sa désillusion : « Le dépistage du cancer du sein ne sauve pas des vies mais entraîne au contraire un phénomène de surdiagnostic et une médicalisation inutile de milliers de femmes ». Un constat partagé par la revue Prescrire, le taux de diagnostics en excès se situerait entre 30 et 50% ! Que de vies bouleversées par la médecine de masse… Et que de dépenses inutiles !
S’appuyant sur la pratique du dépistage et les techniques de laboratoire, big pharma amplifie ou invente de nouvelles maladies pour élargir le marché des patients dans un contexte où les profits patinent, bon nombre de médicaments étant désormais anciens. Selon les calculs du Pr Even, la fabrication de la maladie rapporte 400 milliards par an dans le monde, 50% du chiffre d’affaires des firmes. La vaccination, particulièrement lucrative pour les labos lorsqu’elle est massive, s’inscrit dans cette même logique d’élargissement des « heureux bénéficiaires » de l’innovation…
Des épidémies qu’on nous cache
Alors que les chasseurs de profit nous confinent dans l’hypochondrie, d’autres maladies bien réelles restent honteusement dissimulées. « Depuis plus d’un an, toute l’attention est portée sur la pandémie de Covid-19 mais les autres pandémies telles que le cancer, l’autisme, la maladie d’Alzheimer, et celles liées à l’électrohypersensibilité (EHS) et à la sensibilité multiple aux produits chimiques (MCS) vont nécessairement réapparaître un jour plus clairement aux yeux de la société », m’explique le professeur Dominique Belpomme à l’occasion d’une interview sur l’ouvrage collectif Le livre noir des ondes, paru fin 2020 chez Marco Pietteur.
Cette expertise internationale décrit l’intolérance aux champs électromagnétiques et l’électrohypersensibilité, nouvelles pathologies inconnues il y a encore 10 ans. « Ce que nous avons pu établir dans le cadre du suivi clinique de 3 000 patients, tests biologiques et imageries médicales à l’appui, c’est que l’électrohypersensibilité est une maladie neurologique à part entière, et non pas un trouble d’origine psychologique. Nous sommes face à un nouveau fléau des temps modernes d’ampleur pandémique, qui touche déjà des millions de personnes dans le monde. Pour la France, les estimations extrapolées à partir des données de la littérature scientifique sont de 1 à 3 millions de personnes, ce qui est considérable ».
Mais là encore, les autorités sanitaires s’enferment dans le déni, ce qui met en danger la vie de la population, notamment des enfants et des femmes enceintes, très vulnérables aux ondes artificielles. Parallèlement, on encourage le télétravail (et donc l’exposition aux technologies sans fil), on lance et on promeut la 5G… Mais où est donc passé le fameux principe de précaution ?
Des parcours de soin sans fin
Des associations de malades se sont formées pour pallier le désarroi des électrohypersensibles face au déni médical. « On doit à ces associations un important travail d’information et de sensibilisation. C’est désormais une obligation morale pour les médecins de s’informer sur cette nouvelle pathologie et sur les dernières avancées de la recherche scientifique », commente le Pr Belpomme. « Aujourd’hui encore, beaucoup trop de médecins donnent des antidépresseurs en guise de traitement de l’électrosensibilité, ce qui constitue, selon nous, une erreur médicale ».
Même constat chez les malades de Lyme, qui subissent des années de médicalisation inappropriée, aussi coûteuse du point de vue financier que du point de vue sanitaire. Selon l’association France Lyme, 300 000 personnes seraient en errance thérapeutique en France pour des symptômes majeurs et cumulés de fatigue, de douleurs migrantes, et de troubles neurologiques et cognitifs.
« Chez la plupart des praticiens, je n’avais pas de temps d’écoute et mon problème restait « dans la tête », m’explique Agnès, une patiente de 35 ans qui a mis deux années à savoir qu’elle avait la maladie de Lyme. « Récemment j’ai enfin trouvé un excellent infectiologue qui a pris au sérieux mes symptômes et établi un protocole de soin qui me soulage énormément. Mais je ne sais pas s’il pourra renouveler son ordonnance, car il semble très surveillé »… Un vrai parcours du combattant aussi pour les médecins bienveillants !
Quand la jeunesse trinque
Ainsi, malgré les « traitements innovants » de la médecine, des maladies bien plus meurtrières que le covid-19 progressent, faute de prévention : cancer et maladies cardiovasculaires en tête. Le nombre de personnes placées en Affection Longue Durée ne fait que croître : 11,4 millions de personnes en 2019, 2 millions de plus en 10 ans, soit une personne sur six… Certes, le vieillissement de la population peut expliquer en partie l’accroissement du nombre de malades. Mais ce n’est pas parce que l’on vit plus vieux aujourd’hui qu’on est en meilleure santé !
Si la médecine avait vraiment progressé, les jeunes générations seraient mieux portantes que les précédentes. Or le constat inverse est apporté par la progression de l’obésité, des allergies infantiles mais également de l’autisme et les troubles associés (TSA). Ces TSA surviennent désormais chez un enfant sur 60 en Europe et aux États-Unis. Or l’autisme, décrit pour la première fois en 1943, ne représentait qu’un enfant sur… 5 000 en 1975. L’argument rassuriste du dépistage précoce n’explique pas tout ! « C’est une véritable pandémie qui aura un impact durable et profond sur la santé publique », affirme le Pr Belpomme.
Pour autant, les autorités sanitaires ne semblent pas prendre la situation au sérieux : « En France, il n’existe pas de système de surveillance permettant d’estimer la prévalence des TSA en population générale à un niveau national », rapporte un bulletin officiel d’épidémiologie paru en 2020. Ce défaut de surveillance épidémiologique et l’absence d’information grand public rendent impossible l’action préventive individuelle et condamnent les jeunes générations à un morbide avenir. En comparaison des immenses moyens déployés contre le coronavirus, il y a de quoi questionner le sens des priorités de nos instances sanitaires !
Parallèlement, l’association de Chronimed (fondée par le prix Nobel de médecine Luc Montagnier) qui tente d’apporter un soulagement aux autistes avec des molécules « classiques » comme les antibiotiques, les anti-parasitaires ou les chélateurs de métaux lourds, est actuellement dans le collimateur des autorités sanitaires et de la justice, malgré des résultats encourageants et sans aucune plainte de patients…
Une violence totalitaire
Avons-nous basculé dans l’ère de « La médecine dictatoriale » ? L’ouvrage du médecin Jean Rotman, paru en novembre 2020, décrit le martyre de l’homéopathie avec la suppression brutale des chaires universitaires, le déremboursement des remèdes, la fin de la formation continue dans cette pratique. « Le Conseil de l’Ordre a aussi interdit aux nouveaux médecins d’apposer la mention « homéopathie » sur leur plaque et sur leurs feuilles d’ordonnance ! Alors que 50% des gens y ont recours et que nous constatons de très bons résultats tous les jours en cabinet, on organise de manière dictatoriale et sans fondement scientifique (ni même financier) la disparition de cette spécialité vieille de deux siècles », m’explique Jean Rotman, bien décidé à maintenir son activité de généraliste homéopathe en région parisienne. Pourquoi tant d’acharnement de la part des autorités ? « Nous faisons du tort à l’industrie pharmaceutique… La profession d’herboriste a connu le même sort sous le régime de Vichy ».
La dérive totalitaire semble bien réelle. Pour mieux comprendre, j’ai lu « L’ordre sanitaire national-socialiste » d’Antoine Leca. Paru en 2016, ce livre nous invite à nous questionner en profondeur, dès le sous-titre : « Lumière sur la déontologie médicale moderne : au secours, le nazisme revient ? » L’auteur, agrégé de droit, professeur à l’université d’Aix-Marseille, nous éclaire sur l’histoire de « l’éternel retour des mêmes réalités sous des formes diverses ».
En effet, le recyclage de l’idéologie sanitaire du IIIe Reich se diagnostique aujourd’hui à travers la même symptomatologie : l’idée « nouvelle » d’une médecine au service de la collectivité et non pas de l’individu, la toute-puissance de la bureaucratie médicale, la supériorité de la logique comptable sur la logique sanitaire, la collaboration des personnes les plus en vue de la communauté scientifique, la disparition de la relation privée médecin/patient, l’obligation de déclarer certaines maladies, ou encore la légitimation de l’idée de mettre à un terme à la vie de personnes qui sont une charge coûteuse pour la société et pour l’État. Il y a les essentiels et les non essentiels…
La raison d’État sanitaire
Hier, les handicapés mentaux étaient les premiers à « tester » la création des chambres à gaz : 70 000 victimes furent ainsi exterminés en 1940-1941 dans le but, selon les écrits d’Hitler, « d’économiser à des millions d’âmes des souffrances injustifiées et imméritées »… Une logique compassionnelle en réalité « manipulée, pervertie pour être délibérément mise au service d’un programme politique négateur de toute pitié humaine », écrit Antoine Leca à propos de la politique sanitaire nazi.
Aujourd’hui, la crise du coronavirus nous invite à la réflexion sur les nouvelles discriminations que nous légalisons au nom d’une logique compassionnelle. Avec le covid, les personnes âgées sont en première ligne. En 2020, « pour les protéger », les résidents des Ehpad ont été confinés avant le reste de la population. Ils ont été triés dans les services de réanimation « pour ne pas surcharger le système de soin », ils n’ont pas été autorisés à recevoir d’antibiotiques mais, par autorisation dérogatoire hors AMM, ils ont reçu le mortel Rivotril pour « soulager leur souffrance ». À ce jour en France, ils n’ont toujours pas retrouvé leur liberté et restent, pour la majorité, privés de visites et de sorties au nom du « principe de précaution » (même vaccinés !). Une fin de vie en situation d’isolement affectif qui les pousse à se laisser mourir.
« C’est une chose de renoncer à lutter pour maintenir artificiellement une vie qui s’en va et une autre de décider de mettre un terme à l’existence d’autrui ou d’y concourir », note Antoine Leca en 2016. Le terreau de « l’eutha-nazie » est toujours là. Avec en prime la tentation eugéniste de réhausser les capacités de l’espèce humaine par des « interventions génétiques », comme Hitler en avait rêvé.
Dérives éthiques et génétiques
L’intense promotion des vaccins à ARN, destinés à « augmenter » nos capacités immunitaires par l’injection expérimentale d’un code génétique synthétique d’une protéine de virus, est-elle conforme au Code éthique de Nuremberg ? Ce texte rappelle l’impératif absolu du « libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition »… À l’ère du passeport sanitaire souhaité par le « bio-pouvoir », les non-vaccinés pourront-ils encore accéder aux soins, à la vie sociale, à certains postes professionnels ? Rien n’est moins sûr avec cet apartheid sanitaire !
N’oublions pas non plus que, selon le Code de la Santé Publique français, « Les médecins ne peuvent proposer aux malades ou à leur entourage comme salutaire ou sans danger un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé ». C’est du charlatanisme. Selon ce même Code, « le médecin est au service de l’individu et de la santé publique ». Ce qui est bien différent d’un système totalitaire malsain où les dommages collatéraux individuels sont légalisés au nom du bien-être collectif.
CONCLUSION : Malgré les arguments altruistes et autre appel à la solidarité vaccinale, il y a urgence à reconsidérer notre adhésion aux prises en charges imposées par la médecine moderne. Sans un esprit critique salvateur, nous risquons de nous retrouver dans la même position que les générations précédentes, collaboratrices « malgré elles » d’un enfer sanitaire pavé de bonnes intentions.
Comment éviter la maltraitance ?
Voici quelques conseils pratiques pour essayer de contourner la toxicité du système.
Cultivez l’autonomie. Pour éviter les mauvais traitements, le mieux est de ne pas tomber malade… L’exercice physique, une bonne alimentation et la gestion du stress constituent la première des préventions. Il ne faut pas se laisser impressionner par les experts des plateaux télé mais au contraire diversifier ses sources d’informations. Partez à la recherche de traitements de fond efficaces : oligothérapie, micro nutrition, thérapie comportementale, de très nombreuses solutions existent, même pour des pathologies lourdes. Abonnez-vous à des revues spécialisées qui produise des interviews, des dossiers avec de véritables experts de terrain.
Investissez dans votre santé. Le paradigme du remboursement des soins nous fait oublier que nous sommes les premiers acteurs de notre santé. Ne tombez pas dans le piège de l’assistanat médical et réservez une part de budget à votre santé. Investissez dans des livres ou des formations et osez-vous faire confiance le moment venu. Optez pour des compléments alimentaires de qualité et l’appui de bons thérapeutes. Le médecin allopathique est davantage formé à la prise en charge de la maladie qu’aux clés de la santé. Un point annuel avec un naturopathe (certifié), qui est un généraliste de la santé naturelle, vous permettra de mieux orienter votre démarche en complément du suivi médical conventionnel. Informez-en les deux parties, considérez qu’il s’agit d’un travail d’équipe.
Cherchez un généraliste « ouvert ». Prenez le temps de trouver un généraliste avec lequel vous êtes en phase. Avec la médecine hospitalière, le patient ne peut pas changer de médecin s’il n’a pas un bon feeling. Or en médecine de ville, on voit combien cette relation de confiance est fondamentale. Lorsqu’elle fait défaut, le patient peut (encore) aller voir ailleurs. « Il est vraiment très important de garder un médecin intermédiaire, le médecin traitant, pour s’immiscer dans l’interface avec l’hôpital. Il ne faut surtout plus que l’hôpital soit tout-puissant », conseille Michel Peyromaure, chef du service d’urologie de l’hôpital Cochin.
Contacter des associations patients/médecins. Ne restez pas seul face à une pathologie ou un parcours de soin qui vous échappe. L’isolement ne peut que vous exposer davantage à la maltraitance. Il existe de plus en plus de groupements de patients et de médecins à l’écoute. À l’occasion de la crise du coronavirus, un nouveau collectif a été créé : la Coordination Santé Libre qui rassemble près de 30 000 médecins et « veille à ce que la médecine ne soit pas utilisée comme alibi pour maltraiter les populations ». Son site : stopcovid19.today
Des associations pour s’informer ou trouver un médecin « non violent :
AIMSIB, Association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante. Elle fournit une information de haute qualité sur l’actualité et un vrai débat scientifique. http://www.aimsib.org
Formindep, association de professionnels et citoyens pour une médecine indépendante. À la rubrique « patients », vous trouverez « Comment devenir acteur du soin », « Choisir un médecin », « s’informer avec des sources fiables ». Formindep.fr
Bon sens. Née pendant la crise du coronavirus, cette association de citoyens surveille étroitement la politique sanitaire et informe le grand public via sa newsletter. Bonsens.org
Laissons les médecins prescrire. Née pendant le crise du coronavirus, cette associations de professionnels de santé défend la liberté de prescription. stopcovid19.today
France Lyme et ses 2000 adhérents se déploie dans 20 sections locales. L’association dispose d’un Service Écoute qualifié, et d’un Service Référents pour orienter les malades. Site : francelyme.fr.
Électrosensibles de France. Créé en 2008 par des victimes d’électrohypersensibilité (EHS). www.electrosensible.org
Articles complémentaires
• « Covid : « La solution vaccinale n’est pas appropriée ». Interview décapante de Michel de Lorgeril »
• « Vaccination : la cause cachée des épidémies modernes ? »
• « Tests du covid-19, attention aux faux positifs ! »
• « La science est absente de la médecine des vaccins ! »
• « Gardasil, le vaccin qui augmente le risque de cancer »
• « La dérive totalitaire du système sanitaire »
source : https://pryskaducoeurjoly.com
Adblock test (Why?)
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International