Le chef néo-démocrate, Jagmeet Singh, a soutenu au débat des chefs en anglais, jeudi, que « le coût moyen d’une propriété à l’échelle nationale avait augmenté de 300 000 $ » depuis 2015. Cette « triste réalité », selon ses dires, est bel et bien réelle.
De l’arrivée des libéraux au pouvoir en octobre 2015 à juillet 2021, nous pouvons observer que l’indice des prix des propriétés MLS® a bondi de 303 500 $, ou 70 %. Le prix de référence s’établissait alors à 1,176 million de dollars dans le Grand Vancouver et à 1,054 million dans le Grand Toronto. La région métropolitaine de Montréal se trouvait sous la moyenne canadienne, à 496 000 $. [Le Québec reçoit moins d’immigrants que le Canada anglais, NDLR]
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Au premier du rang du G7
Le Nouveau Parti démocratique ajoute aussi que le Canada est le pays du G7 où les prix des maisons augmentent le plus rapidement. [Per capita, le Canada subit les seuils d’immigration les plus élevés du G7, NDLR]
L’indice des prix de l’immobilier de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) démontre en effet que le pays a connu la plus importante progression aux côtés des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne, du Japon et de l’Italie.
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Une analyse de la Banque Scotia soulevait en mai que le Canada comptabilise le moins grand nombre de logements par tranche de 1000 résidents parmi tous les pays du G7
. La raison invoquée : la brusque hausse de la croissance de la population
due à l’immigration. Autrement dit, la construction ne suit pas le rythme et la demande devient plus forte que l’offre.
Source: Lire l'article complet de Horizon Québec Actuel