Le CSA manipule l’élection présidentielle

Le CSA manipule l’élection présidentielle

par Réseau Voltaire.

Nous débutons une série d’articles et de notes sur l’élection présidentielle française du 24 avril 2022. Nous ne ferons la promotion d’aucun candidat, mais surveillerons le déroulement démocratique de la campagne électorale et publierons des informations et des analyses sur les sujets les plus importants.

Le CSA manipule l’élection présidentielleÀ la veille de la Seconde Guerre mondiale, le ministre de l’Information Georges Mandel avait proposé d’élire au suffrage universel un Conseil chargé de surveiller les chaînes de radio et de télévision naissantes. Cette institution démocratique n’a jamais vue le jour. Aujourd’hui, c’est une commission administrative, le CSA, qui joue ce rôle.

Avant même le début officiel de la campagne électorale, le Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA) l’a faussée en exigeant que l’on commence à décompter le temps de parole d’un éditorialiste qui pourrait éventuellement se présenter. Celui-ci a été contraint de démissionner de la chaîne de télévision où il travaillait pour pouvoir conserver le droit de s’exprimer dans d’autres médias ; sa chaîne ne pouvait au demeurant pas le garder à son poste sans risquer d’être censurée par le CSA.

C’est une atteinte intolérable à la démocratie et une violation de la loi (art. 3, & 1bis, de la loi modifiée 62-1292 du 6 novembre 1962).

En France, la liberté d’expression est la règle (art. 11 de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen placée en préambule de la Constitution). Cependant, elle n’autorise pas la commission de délits (atteinte à la vie privée, injure et diffamation, appel à la haine). Le CSA est une instance de régulation de l’audio-visuel créée non pas pour faire la police de l’audiovisuel – ce qui est une prérogative de la Justice –, mais pour assurer que toutes les sensibilités puissent s’exprimer sur les ondes hertziennes dont le nombre exploitable est limité. Il est aussi investi de la responsabilité de veiller à l’équité du temps de parole des candidats à compter de la publication de leur liste par le Conseil constitutionnel.

Sous la présidence de Dominique Baudis, ce Conseil s’est mué en une autorité de censure. En 2002, il a interdit aux médias audiovisuels de donner la parole à Thierry Meyssan. En 2005, il a interdit aux acteurs du câble de retransmettre la chaîne libanaise Al-Manar et a ordonné de la brouiller. Dans ces deux cas, il ne s’est pas appuyé sur une décision de Justice, mais exclusivement sur sa propre opinion.

Par la suite, il a dissuadé les chaînes de radio et de télévision d’inviter diverses personnalités. Cependant, dans ces derniers cas, il s’est justifié en se référant à des condamnations judiciaires.

Seul le Conseil d’État peut casser la décisions du CSA. Encore faudrait-il que le candidat potentiel y porte l’affaire. Toutefois, compte tenu des liens étroits entre les membres de ces deux institutions, il est peu probable que le Conseil d’État fasse respecter la loi que le Conseil supérieur de l’Audiovisuel viole.

Au regard du Code électoral, il est possible d’empêcher cette manipulation en poursuivant pénalement les membres du Conseil supérieur de l’Audiovisuel qui ont pris cette décision contre la Démocratie en abusant de leur pouvoir. Il appartient à l’actuel président de la République, c’est-à-dire au gardien des institutions, et à tous les candidats à sa succession de saisir le procureur de la République.


source : https://www.voltairenet.org
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Le CSA manipule l’élection présidentielle

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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