Tout ce que nous vivons aujourd’hui, en France notamment, à cause du « passe sanitaire » et de l’« obligation » vaccinale (contre la Covid-19) repose essentiellement sur une seule affirmation, d’ordre scientifique, émise par le Gouvernement et par son Comité scientifique. Cette affirmation a été produite auprès du Conseil d’État, du Parlement (le législateur) et du Conseil constitutionnel.
Comme le révèle le Conseil constitutionnel, cette seule affirmation consistait à dire ceci : « le législateur a estimé que, en l’état des connaissances scientifiques dont il disposait, les risques de circulation du virus de la covid-19 sont fortement réduits entre des personnes vaccinées ».
Or, cette affirmation vient d’être récemment contredite par notamment le Conseil scientifique, lui-même.
En effet, dans une « Note d’alerte » ci-jointe, en date du 20 août 2021 (actualisée le 25 août 2021), ledit Conseil scientifique vient d’admettre notamment ce qui suit :
« Les personnes vaccinées infectées ont des pics de charge virale du même ordre de grandeur que ceux des personnes non-vaccinées infectées (…) suggérant que les personnes vaccinées infectées pourraient être contagieuses (…) » ;
« (…) dans les conditions actuelles d’obtention du pass sanitaire, celui-ci ne saurait être à lui seul le garant de l’absence de contamination entre les personnes qui se retrouvent dans un lieu où celui-ci est exigé et ne doit pas être compris ni mis en œuvre comme une protection absolue contre la contamination. Renforcer le contrôle du respect du pass sanitaire voire chercher à atteindre son respect absolu pourrait faussement faire croire à ses utilisateurs qu’ils sont totalement protégés et nous paraît devoir être évité. Le Conseil scientifique privilégie un message sanitaire que « le pass sanitaire réduit le risque de contamination sans l’éliminer et qu’il convient de respecter le plus possible les gestes barrières même dans les lieux sous pass sanitaire, en particulier pour les personnes les plus à risque » ;
« (…) La très grande transmissibilité du variant Delta, son incubation rapide, et sa capacité d’échappement (immunitaire) vaccinal (…) » ;
« (…) le risque d’introduction du virus à partir de personnes vaccinées mais infectées (…) de faux-négatifs de tests virologiques, ou d’incubation très rapide chez des sujets testés dans les 72 dernières heures, fait que ces lieux soumis au pass sanitaire ne peuvent pas être entièrement considérés comme sécurisés » ;
« Le Conseil scientifique souhaite rappeler que les mesures barrières devraient être conservées même pour les sujets complétement vaccinés (…) » ;
« Chez les personnes âgées (…) l’utilisation d’une 3ème dose autologue paraît être une réponse opérationnelle à court terme pour cette rentrée bien qu’on manque de données scientifiques solides » ;
« A moyen terme, dans un contexte de circulation accrue de virus présentant des variations antigéniques, l’utilisation d’une 3ème dose de vaccin identique pourrait apporter un bénéfice limité. Pour restaurer une bonne protection il sera probablement nécessaire d’utiliser un nouveau vaccin comportant un immunogène (protéine S) actualisé, proche de celle du virus variant circulant. Ces vaccins ne sont pas disponibles actuellement » ;
« Etc. ».
Cette nouvelle preuve vient confirmer, encore davantage, le bien-fondé des précédentes alertes du CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet.
Le passe sanitaire et l’obligation vaccinale (contre la Covid-19) n’ont donc aucun fondement : ni scientifique, ni juridique.
Pièce jointe : « Note d’alerte du Conseil scientifique COVID-19 ; 20 août 2021 (actualisée le 25 août 2021) ; Fin de la période estivale et pass sanitaire ; Rentrée de septembre 2021. »
Source : CTIAP centre hospitalier de Cholet
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