Si 121 000 personnes sont descendues dans la rue en France, le 11 septembre a également été marqué par une large mobilisation dans toute l’Europe et en Turquie pour protester contre le pass sanitaire ou la vaccination contre le Covid-19.
Le 11 septembre a été une journée de mobilisation contre les restrictions sanitaires, le pass sanitaire au premier chef, dans toute l’Europe et en Turquie. De Milan à Vilnius en passant par Vienne, des milliers de personnes ont battu le pavé pour exprimer leur mécontentement commun.
À Milan, un cortège impressionnant a défilé pour protester contre le Green Pass imposé par le gouvernement de Mario Draghi, lequel s’est d’ailleurs dit prêt à rendre la vaccination obligatoire dès que possible. Des manifestations ont également eu lieu dans d’autres villes de la péninsule comme Turin, où il y a eu des tensions entre manifestants et policiers, ou encore Padoue, où des étudiants français se sont mêlés aux cortèges.
À Vienne, en Autriche, des rassemblements ont également manifesté leur opposition au pass sanitaire, nécessaire pour accéder à des lieux accueillant du public comme en France. Le journal La Croix indique qu’ils étaient 2 000 à défiler dans les rues, citant une source policière. Des revendications exigeant la démission du chancelier conservateur Sebastian Kurz ou des slogans appelant à « stopper la dictature » ou encore à « laisser les enfants tranquilles » ont ponctué la progression des cortèges. Pour rappel, l’Autriche a été l’un des premiers pays européens à instaurer un pass sanitaire.
À Vilnius également, capitale de la Lituanie, ce sont quelque 5 000 personnes qui se sont réunies pour protester contre l’instauration du pass sanitaire. Deux personnes en possession de produits pyrotechniques ont été arrêtées. Le mois dernier, une manifestation anti-vaccin ayant eu lieu près du Parlement a pris un tour violent, entraînant l’arrestation de plusieurs dizaines de personnes pour émeutes.
Hors de l’Europe, 2 000 personnes se sont rassemblées à Istanbul en Turquie, où le pass sanitaire est désormais aussi en place. « Les masques, les vaccins, les tests PCR vont peut-être tous devenir obligatoires. Nous sommes ici pour exprimer notre réprobation », a déclaré un manifestant cité par Sputnik.
En France, ce sont 121 000 personnes qui se sont mobilisées pour le neuvième samedi consécutif, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Des affrontements ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre, provoquant des échanges de projectiles dans différents quartiers parisiens, comme dans le secteur des Grands Boulevards ou place Wagram.
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