1. Une annonce misandre de Desjardins Assurances
Une publicité misandre est actuellement en cours dans le métro. Je l’ai vue en premier lieu les 4 et 5 septembre 2021, sur écrans géants lumineux à la station Berri, ligne verte vers l’ouest, et sur petits écrans lumineux à diverses stations de cette ligne, par exemple Berri, Guy-Concordia ou Atwater. Elle concerne Desjardins Assurances. Il faudrait citer également l’agence de publicité qui l’a conçue, mais je ne la connais pas.
Cette publicité est diffusée en deux images ou vidéos.
Une des deux montre une maison dans laquelle on voit pendant un instant une femme faisant de l’exercice physique ou du yoga, avec le message suivant: « Votre maison, un espace où vous pouvez être vous-même ». Puis un deuxième message apparaît au-dessus de la maison: « Elle mérite d’être bien protégée ».
L’autre image montre une voiture immobile dans laquelle un homme est assis au siège du conducteur. Il gesticule de tous côtés en tenant dans une main un verre de boisson de fast-food avec une paille, du genre MacDo ou autre. On suppose d’emblée qu’il s’agite frénétiquement au son d’une musique entraînante, du genre rock par exemple.
Cependant, il ne sourit pas du tout, ne chante visiblement pas. Son visage et ses yeux ont un air neutre ou plutôt complètement éteint, sans expression. On se demande même alors s’il y a vraiment une musique à la source de sa gesticulation. Finalement, on trouve que cet homme a davantage l’air crétin que l’air de quelqu’un qui est emballé par une toune entraînante qu’il adore et qu’il entend à la radio.
Les deux mêmes messages que pour l’autre image apparaissent, mais avec le mot « auto » plutôt que « maison ».
(Notons qu’un écran géant au métro Berri ne montre que la vidéo avec l’auto.)
On retrouve là le pattern général de toutes les innombrables publicités misandres depuis quatre décennies. On peut résumer ainsi ce pattern général: d’un côté une femme superwoman et de l’autre un homme crétin ou cornichon.
Dans cette publicité de Desjardins Assurances, on retrouve cette opposition très contrastée entre une femme faisant de l’exercice dans sa maison et projetant une image de santé, et un homme mangeant du fast-food dans sa voiture et projetant une image de crétinerie.
La femme est ainsi présentée comme on ne peut plus digne d’être protégée par l’assurance de sa maison, alors que dans l’autre cas c’est plutôt la voiture qu’il faut protéger contre cet homme qui doit être aussi mauvais conducteur qu’il a l’air crétin.
Certes, quiconque n’a jamais été sensibilisé à cette question de la publicité misandre pourrait dire qu’il ne trouve rien de répréhensible dans cette annonce. Il pourrait expliquer qu’elle reflète une réalité selon laquelle les femmes sont plus sages et plus portées sur les choses « santé » que les hommes.
En effet, prises individuellement, beaucoup des annonces misandres peuvent être interprétées d’une façon qui nie toute misandrie. Cependant, l’accumulation de telles annonces pendant des décennies reste catastrophique pour les hommes et les garçons. Le message qu’elles véhiculent s’incruste dans leur inconscient à la façon d’un message subliminal.
L’industrie misandre de la publicité évite soigneusement de mettre en opposition une image positive des hommes et une image négative des femmes, par exemple: juxtaposer une image d’hommes se donnant à coeur joie et à fond de train dans un sport collectif comme le hockey ou le baseball, et des femmes placotant pendant des heures au téléphone.
La mission de l’industrie de la publicité depuis les années 1980 est de caler plus ou moins subtilement les hommes et les garçons et de rehausser les femmes et les filles. Le pattern général de la femme superwoman et de l’homme crétin ou cornichon est ainsi systématiquement utilisé.
2. Une chaîne mondialiste de production de la misandrie
Cette misandrie chronique dans la publicité (et en fait dans toutes les facettes de notre société) est le produit d’une longue chaîne mondialiste de fabrication de la misandrie.
Ça commence d’abord avec les plus hautes instances mondiales comme l’O.N.U. et ses p’tits amis du grand capitalisme ou de la haute finance, du genre de BlackRock, McKinsey, George Soros, etc. Tout le monde aujourd’hui qui se renseigne le moindrement sérieusement sait que ces gens veulent détruire les nationalismes, les états-nations, pour pouvoir imposer leur propre gouvernance sans aucune opposition, et qu’ils imposent dans ce but aux pays occidentaux une immigration massive pour diluer et détruire à terme leur nationalisme.
Cependant, ce que la population comprend moins bien sinon pas du tout, c’est que ces mondialistes imposent aussi l’écrasement des forces masculines des nations, parce que ces forces ont toujours été les plus ardentes résistantes à tout envahisseur et les plus farouches défenseures de la nation.
Toutes ces instances richissimes et puissantes placent sans difficulté leurs pions dans les gouvernements de la planète, lesquels propagent et imposent leur idéologie mondialiste, incluant la misandrie, dans leurs populations.
2.1. Justin Trudeau
Justin Trudeau, par exemple, est le toutou chéri de la finance mondialiste et du grand capitalisme comme BlackRock, McKinsey, etc. Macron est évidemment un autre exemple mondialiste « modèle ».
On notera que la Caisse de dépôt et placement du Québec (C.D.P.Q.) et, du côté du Canada anglais, l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada, font partie de la haute finance et sont autant mondialistes et anti-nations que les instances susmentionnées. La C.D.P.Q. se comporte d’ailleurs dans le dossier du R.E.R (Réseau express métropolitain) comme si elle était complètement au-dessus du gouvernement québécois.
Ce n’est ainsi pas du tout anodin de constater que l’ex-président de la C.D.P.Q. Michael Sabia est aujourd’hui conseiller de Justin Trudeau et sous-ministre des Finances sous Chrystia Freeland, qui elle-même a plus d’une fois été associée à Soros. Les mondialistes ont déjà commencé à contrôler et à gérer très concrètement le Canada.
Justin Trudeau reprend ainsi intégralement les suggestions ou plutôt obéit servilement aux directives de L’Initiative du siècle, conçue par des personnalités reliées à McKinsey, BlackRock, etc. Cet organisme mondialiste a demandé une immigration canadienne non pas massive mais super-massive, qui va anéantir à très court terme toute identité québécoise, et même toute identité canadienne si tant est qu’il en reste encore une différente du simple modèle multiculturaliste ou « melting-pot ».
On comprend ainsi que Trudeau, en parfait mondialiste, se proclame haut et fort féministe, ce qui, chez lui comme chez tout autre mondialiste, est synonyme de misandre. Il a créé une Politique d’aide internationale féministe du Canada qui ne vise qu’à favoriser sans fin les filles et les femmes, tout en faisant comme si les garçons et les hommes n’existaient pas sauf pour se mettre au service de ces dernières.
Cet assujettissement complet de nos politiciens comme Justin Trudeau au mondialisme a fait entre autres en sorte que le C.R.T.C. (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes) s’est depuis longtemps chargé d’imposer à l’industrie de la publicité qu’elle extirpe la misogynie de ses annonces et la remplace systématiquement par la misandrie.
3. Pierre Elliott Trudeau
Une nuance importante est cependant ici à apporter. Le mondialisme a commencé à se développer peu à peu à partir du début des années 1990, alors que la misandrie dans la publicité au Québec a commencé avant cela.
Avant même que le mondialisme impose planétairement la misandrie, Pierre Elliott Trudeau avait déjà commencé à l’imposer dans le peuple québécois dès la fin des années 1970 et le début des années 1980.
Trudeau père souhaitait dès 1976 mettre économiquement à genoux le Québec, en manoeuvrant pour hausser le taux de chômage jusqu’à 20 % si possible. Il était sûrement derrière le coup de la Brink’s en 1970. Il avait déjà décidé, dès 1980, de tromper les Québécois par le rapatriement de la Constitution canadienne et une Charte des droits et libertés qui consacrerait le multiculturalisme et enlèverait à la nation québécoise son statut de peuple cofondateur du Canada.
C’est aussi son gouvernement qui, dès la fin des années 1970, a chargé le C.R.T.C. de commencer à imposer à l’industrie de la publicité de faire disparaître la misogynie de ses annonces tout en sous-entendant d’y introduire la misandrie.
En 1980, soit l’année tumultueuse du premier référendum québécois sur l’indépendance, et celle où la haine de Trudeau pour le peuple québécois était sûrement à son comble, le Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme (l’équivalent du Conseil du statut de la femme au Québec) a publié, sous la plume des féministes Linda MacLeod et Andrée Cadieux, la gigantesque tromperie d’une femme sur dix chroniquement battue au Canada par son conjoint chaque année. Cette pseudo-statistique a carrément été inventée par ces féministes, elle ne reposait sur absolument aucune étude que ce soit.
Cet immense mensonge a produit au Québec, sous les calculs du féminisme d’État, 300 000 hommes québécois batteurs de leur conjointe annuellement. Le mode de calcul n’a été compris publiquement que longtemps plus tard: trois millions d’hommes sur une population totale de six millions divisés par dix, ce qui impliquait que 10 % des garçons et 10 % des hommes âgés étaient des batteurs de conjointe. Dans la réalité, il n’y a jamais eu annuellement que quelques milliers d’hommes québécois condamnés pour violence conjugale.
Cette fraude statistique a on ne peut plus commodément permis au féminisme d’État québécois de commencer une diffamation systématique et permanente des hommes, ainsi qu’un siphonnement sans fin des fonds publics.
Presque tous les ministères et organismes gouvernementaux québécois, y compris le ministère de la Justice, ont repris cette « statistique » frauduleusement diffamatoire contre les hommes.
Ces deux offensives misandres reliées au gouvernement de Trudeau visaient donc, d’une part, à crétiniser les hommes québécois par le biais de l’industrie de la publicité, et, d’autre part, à les diffamer sans cesse et à les écraser par le biais du féminisme.
À cela s’est ajouté, en 1988 (affaire Morgentaler) et en 1989 (affaire Jean-Guy Tremblay contre Chantal Daigle), que des juges sûrement trudeauistes de la Cour suprême du Canada ont donné aux femmes tous les pouvoirs possibles en matière d’avortement, ne laissant absolument aucun droit aux hommes, qui participent pourtant à cinquante pour cent à la conception du foetus, ni aucun droit à ce dernier.
Des juges de cette même Cour suprême avaient illégalement collaboré avec Trudeau pour le rapatriement de la Constitution canadienne en 1982.
Ces offensives ont inévitablement conduit à l’écrasement progressif complet des hommes et des garçons québécois dans un matriarcat totalitaire.
Le mondialisme n’a eu qu’à poursuivre sur la lancée de ces offensives ayant eu comme point de départ commun Pierre Elliott Trudeau.
Le contrôle complet de l’État québécois rapidement acquis par le féminisme d’État a donné entre autres un système d’éducation complètement féministe, où les garçons, qui deviennent les futurs hommes québécois à peine une dizaine d’années plus tard, ont maintenant à peu près comme choix ou bien de devenir des sous-filles, ou bien de devenir des transgenres, ou bien d’être gavés de force au Ritalin, ou bien de décrocher.
C’est ainsi qu’on arrive, au bas ou à la fin de toute cette immense et longue chaîne fédéraliste-féministe-mondialiste de production de la misandrie, à cette publicité misandre de Desjardins Assurances.
4. Lutte minimale contre la publicité misandre
J’aimerais encourager les membres du mouvement Desjardins à se plaindre auprès des dirigeants de leur caisse contre cette publicité misandre. Ils doivent toutefois comprendre d’avance que le mouvement Desjardins est aujourd’hui une institution tout à fait mondialiste, et que leur initiative sera une attaque non seulement contre la misandrie de cette publicité mais aussi contre le mondialisme même de Desjardins.
J’aimerais aussi encourager tout le monde à porter attention dans les pubs à ce pattern misandre susmentionné, et à dénoncer les annonces jugées misandres au moins par un texte envoyé à des médias.
Comme nos gouvernements, autant québécois que canadien, sont mondialistes et misandres, on doit combattre comme on peut cette misandrie et ce mondialisme.
Les hommes et les garçons québécois sont pieds et poings liés dans ce Système fédéraliste-féministe-mondialiste qui les opprime et les écrase. Il faut au moins qu’ils prennent clairement conscience des processus en cause. Peut-être alors que des idées surgiront pour une résistance et un combat accrus contre cette oppression.
André Lafrenaie
P.S.:
Quiconque veut en savoir davantage sur cette question de la publicité misandre peut lire mon (long) dossier daté du 30 juin 2021 qui a été publié dans Vigile.
D’autre part, Olivier Kaestlé, entre autres, a traité dans nombre de ses textes de la tromperie d’une femme canadienne sur dix battue par son conjoint ou des 300 000 femmes québécoises chroniquement battues par leur conjoint.
Un livre a en fait été publié sur cette question par un collectif d’auteurs, dont entre autres Jean-Claude Boucher et Jean-Pierre Gagnon.
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec