Non, c’est pas simple du tout…enfin, c’est très simple quand même !
Personnellement je comprends très bien les problèmes des éleveurs, du monde paysan, je compatis. Je vois très bien aussi le côté « traditions françaises » de la bonne bouffe etc., et j’ai entendu dire que les psychopathes milliardaires avaient aussi décidé que l’on se passerait de viande, à cause des flatulences des vaches, ou un truc dans ce genre là, et qu’ils investissaient à fond dans la viande vegan, ce qui devrait nous ôter l’envie d’y toucher, et j’ai été carnivore une bonne partie de ma vie ! Malgré tout ça, j’essaye d’être le plus vegan possible.
Un jour j’entends à la radio un grand écrivain que je vénérais – Michel Tournier, pour ne pas le nommer – parler des abattoirs. Ah Michel Tournier ! Aussi bon à l’écrit qu’à l’oral ! Envoûtant ! Il expliquait qu’il avait visité ces lieux (pour je ne sais plus quel roman) et qu’il avait été dégoûté de manger de la viande (« pour au moins trois mois » ajouta-t-il je crois, avec son esprît si caustique, sans jamais de mauvaise intention, un être adorable). Après est venue la lecture de Matthieu Ricard !
Ben je me suis dit, ils ont raison Michel, Matthieu, et bien d’autres ! la souffrance indicible infligée aux animaux – des êtres vivants parfaitement sensibles – est absolument insupportable, si l’on veut bien ouvrir les yeux, et prendre connaissances des multiples études comportementales qui le prouvent au-delà de tout : je ne veux même plus (ni ne le peux, à présent, tant ça me dégoûte) avaler un blanc de poulet : ce que j’ai fait ! Voilà, très simple pour moi !
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation