par Edy Fernandez.
Petit aperçu très succinct de bioanalogie.
Je suis un univers unique, original, singulier. Il n’existe qu’un univers, le mien. Si je disparais, l’univers disparaît avec moi.
À l’intérieur de cet univers, c’est moi qui décide de tout. J’en suis le maître, le souverain. J’en suis responsable. Il n’y a ni intérieur, ni extérieur, seulement l’univers que je suis. C’est l’unique réalité. Ce qui me permet d’affirmer, en toute logique, que l’autre, c’est moi. En effet, même si mon univers interfère avec d’autres univers, d’autres personnes avec lesquelles je suis sensé partager une réalité commune, ces personnes n’existent dans mon univers que parce que je leur permet d’en faire partie. Elles n’existent que par rapport à la place que je leur permet d’occuper. Je leur donne corps, je les fais vivre. Elles sont donc, en quelque sorte, un miroir de moi-même. Mais je peux, aussi bien, décider de les rendre insignifiantes ou inexistantes, tout comme bon nombre de choses qui adviennent quotidiennement aux frontières de mon univers.
Car, dans mon univers, les choses n’existent que si je les laisse exister et, élément fondamental, elles ne m’impactent que dans la mesure où je les laisse m’impacter. Elles n’ont de prise sur moi que si je les laisse agir. Et alors, si malgré tout elles m’impactent, me touchent, m’interpellent, cela signifie qu’elles sont porteuses d’un message à mon intention car, dans la vision bioanalogique, chaque chose, aussi ténue soit-elle, a un sens. Un sens au service de ma conscience. La vie me délivre donc un message qui me concerne exclusivement car il s’agit de MA perception dans MON univers. Je me dois de mettre en lumière ce message sous peine de déconvenues ultérieures, car cet appel du pied de la vie signifie généralement que quelque chose ne colle pas, n’est plus en cohérence avec l’ensemble, et je me dois d’y mettre bon ordre avant que tout ne se complique.
Mon univers est un lego, voyez-vous ? Je peux le construire ou le déconstruire à loisir, donner plus ou moins d’importance à telle ou telle chose, en fonction de mes desiderata et de mes croyances ou certitudes du moment. En un mot, je crée mon univers, tel l’enfant qui joue. Observez un enfant qui joue. Il est à l’intérieur de son univers, il est SON univers.
Et tout est possible, à celui qui ose, à celui qui entreprend et expérimente sans freins. À celui qui, sans peur, laisse la vie s’épanouir à travers lui.
« Dès que tu avances sur le chemin, le chemin apparaît » ~ Rumi
Il va sans dire que, à l’intérieur de mon univers, je crée également mes propres prisons, mentales et physiques. Je crée ma réalité, jour après jour. Je crée mes peurs et mes phobies, qui sont autant d’invitations à rencontrer ma vérité. Car mon but est, avant tout, de vivre en paix, ici et maintenant, dans cette réalité qui est la mienne.
Et si j’ai un quelconque choix à faire, il ne peut être guidé que par mon seul désir de paix et d’harmonie.
Il se peut que ma réalité ait quelque élément en commun avec la réalité d’autres personnes, d’autres univers comme le mien, car nous sommes à l’évidence, pour un temps encore, des milliards à partager cette terre, dans cette dimension fort étriquée qu’on nomme la 3D. Mais, finalement, rien n’est moins sûr.
Néanmoins, adhérer, autant que faire se peut, à la réalité, cette réalité que je perçois, être présent à ce qui est et savoir précisément me situer, sont des principes de base afin de ne pas perdre pied. Afin d’agir et de créer ma vie en conscience, et en confiance.
– En aparté, et malgré tout ce que je viens d’exprimer, j’ajouterai que le sens global de l’existence m’échappe totalement. Mais, dans la démarche bioanalogique, il n’est nullement question de trouver un sens à l’existence. Il est juste question de laisser la vie prendre sens en nous à travers nos expériences de chaque instant. Il est en effet aisé de comprendre que, quand on est pleinement dans l’ici et maintenant, quand on est pleinement dans la vie, non dans la survie, il y a peu de place pour les interrogations existentielles.
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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