par Khider Mesloub.
Qui a dit que la France légale de Macron se « maoïse » (moralise policièrement, à la manière chinoise, pour soigner sa population rebelle à coups d’injections de paupérisation et de despotisme en vue de lui apprendre autoritairement l’obéissance et la soumission), se « stalinise » (j’allais écrire : se « satanise », tant son agenda occulte politique et économique activement mis en œuvre, à la faveur de la pandémie, est diabolique).
À l’heure de la chasse aux sorcières, ces « maléfiques êtres non-vaccinés », catalogués comme des parasites antisociaux de la santé publique, pourchassés pour être piqués avec le magique vaccin occidental en voie expérimentale, censé protéger contre l’invisible et surtout invincible virus tant, tel un phénix, il renaît curieusement de ses cendres (laboratoires ? vaccinations ?) ; à l’heure de l’excommunication des récalcitrants à la vaccination, bannis comme des parias des espaces de vie publics et des territoires touristiques étrangers soumis à l’exhibition de l’humiliant pass sanitaire (cet instrument de traçage numérique et de contrôle social conçu sur le modèle du passeport intérieur imposé aux Noirs sous l’apartheid en Afrique du Sud), la France légitime du peuple fait l’objet d’un véritable procès pour crime de lèse-majesté informationnel, accusée de complotisme, pour s’être affranchie du discours médiatique dominant propagé d’ordinaire sans rencontrer de scepticisme, de doute, de résistance.
La croyance en la toute puissante et hypnotisante parole médiatique s’est effondrée. Les gens, vaccinés contre la propagande étatique, sont désormais immunisés contre le virus médiatique. La médiacratie ne règne plus sur l’esprit des « citoyens » depuis quelques temps, arrachés à leur torpeur politique, léthargie intellectuelle, atonie combative.
En effet, en ces temps troublés par la pandémie de Covid-19 politiquement instrumentalisée par les gouvernements, les accusations de complotisme, cette technique de censure employée par les gouvernants pour verrouiller le débat, éluder les interrogations par trop fâcheuses, délégitimer les discours radicalement critiques, fleurissent dans les ors du Palais présidentiel macronien en voie d’absolutisme et sur les plateaux de la télévision française, activement possédée par les grands argentiers.
Ainsi, l’accusation de complotisme fait florès où elle vise souvent à disqualifier toute pensée critique. Particulièrement utilisée depuis la Première Guerre mondiale, notamment à l’époque de l’existence de la flamboyante URSS, le pays du mensonge déconcertant, l’accusation de complotisme permet de discréditer, diaboliser, psychiatriser, voire criminaliser tout adversaire qui remet en cause la « vérité officielle », le discours dominant. En matière de diffusion du savoir et d’information, le statut légitime le propos. En d’autres termes, le propos n’a pas la même légitimité selon le statut de son émetteur ou rédacteur. Seul le discours officiel dûment assermenté a droit de cité, bénéficie de l’autorisation argumentaire et réglementaire. Toute voix dissonante, émise par quelque « citoyen lambda », quand bien même scientifiquement documentée et argumentée, est frappée du sceau du discrédit et de l’interdit. Son discours est ostracisé, fustigé, réduit au silence. Voire accusé de complotisme.
Or, s’il y a une vérité historique à énoncer, c’est que le complot (pratique du complot des puissants qu’il faut différencier de la théorie du complot conceptualisée par les médias et brandie par les gouvernants), tout comme la désinformation, est l’œuvre des classes régnantes. La pratique du complot règne dans les instances de pouvoir. Au sein des classes dirigeantes, et non parmi les classes dérangeantes, autrement dit le peuple, le prolétariat. Le complot est indissociable de l’art de leur gouvernance du fait de l’illégitimité intrinsèque de leur pouvoir fondé sur l’exploitation et l’oppression de la majorité de la population asservie, et en raison des rivalités économiques et divergences d’intérêts entre factions du pouvoir, quelle que soit la forme de régime dont elles se dotent, démocratie ou dictature, ces deux faces de la même médaille étatique, interchangeables au gré des contextes historiques, comme l’époque actuelle l’illustre amplement avec la résurgence du despotisme viral et pandémique qui se propage plus vite et plus massivement que le débonnaire coronavirus. En réalité, la démocratie est la feuille de vigne derrière laquelle se dissimule la dictature du capital. Dans l’histoire, démocratie et dictature, deux modes de régulation politique au sein du même système de production capitaliste, se succèdent alternativement, au sein du même État, au gré des conjonctures économiques et de l’exacerbation ou de l’assoupissement de la lutte des classes.
Au reste, par une forme d’inversion accusatoire largement employée par les pervers narcissiques experts en manipulation en tous genres, Macron accuse les opposants à ses mesures sécuritaires de complotisme, alors que, pour gérer une banale épidémie grippale (depuis des décennies, chaque hiver, plusieurs millions de personnes contractent la grippe en France : cette maladie contagieuse affecte notamment les voies respiratoires. Ainsi, chaque année, une vaste épidémie sévit en France, débutant en général fin décembre, durant de 4 à 12 semaines et touchant de 2 à 8 millions de personnes, provoquant en moyenne plus de 10 000 morts – 14 400 en 2017 et 18 300 en 2015 –, essentiellement parmi la population âgée – les personnes âgées représentent 90% des cas mortels. Donc, rien de nouveau sous le ciel virologique : il a toujours recouvert de son manteau viral contagieux la population française et mondiale. Le virus passe très facilement d’une personne à l’autre. Les lieux confinés et très fréquentés – métro, bus, écoles, entreprises – sont donc propices à sa transmission. Et pourtant ils n’ont jamais été fermés depuis l’apparition de l’épidémie du Covid-19), donc pour gérer une banale épidémie grippale, relevant de la compétence du seul ministère de la Santé, il cultive lui-même l’opacité en matière de gouvernance par la réunion régulière du Conseil de défense, forme de cabinet noir ou comité secret composé seulement de quelques ministres et généraux où les échanges sont classés curieusement « secret défense » pour dissimuler on ne sait quelles informations débattues lors de ces délibérations secrètes (quiconque de ces sommités gouvernementales divulgue des informations sans y être autorisé encourt jusqu’à sept ans de prison. Où se niche le complot ? Parmi la population française ou au sein de l’Élysée ?). Ainsi, les Français, pourtant premières victimes du virus, ignorent tout de ce qui se dit – se trame – au sein de ce cénacle opaque, régenté sur un mode de gouvernance inscrit dans une dynamique martiale et guerrière, prenant des décisions sécuritaires discrétionnaires pour 67 millions de « citoyens » (dont certains sont accusés de complotistes car ils dénoncent, à juste titre, les mesures liberticides imposées par Macron, notamment le pass sanitaire, la vaccination obligatoire déguisée, les confinements, les couvre-feux, les fermetures d’établissements, le blocage de l’économie, en résumé la dictature sanitaro-sécuritaire).
Le pouvoir macronien absolutiste divertit ses sujets français avec les fantasmagoriques théories du complot pour mieux occulter ses concrets complots ourdis au grand jour depuis son cabinet noir élyséen pour remplir un agenda dicté par ses maîtres !
De fait, historiquement, le complot s’est toujours niché dans les instances gouvernementales, au sein des classes dirigeantes et des différentes fractions du capital, habituées aux tractations opaques et à la diplomatie secrète. Ce faisant, le complot, le secret, le manque de transparence en vue du renforcement du pouvoir ou de la manipulation de la population font partie du mode de vie des classes dominantes depuis la division de la société en classes. Aussi, les gouvernants se livrent-ils, selon les mécanismes de défense théorisés par Freud, à une projection quand ils brandissent cette arme contre le peuple en quête de vérité informationnelle et de véracité scientifique. Vérité et véracité poursuivies désormais hors des canaux médiatiques classiques idéologiquement vérolés.
Par essence, contrairement aux puissants, le prolétariat (l’ensemble des hommes et femmes ne disposant que de leur force de travail pour survivre, ces dominés dépossédés de leur existence, autrement dit le peuple d’en bas) n’a aucun privilège à sauver, ni pouvoir à sauvegarder. Aussi, exclu du pouvoir décisionnel et médiatique, ignore-t-il ces armes de manipulation mentale, apanage des classes dominantes détentrices exclusives du pouvoir politique et économique, propriétaires de tous les moyens de communication (médias) et d’éducation (école), autrement dit ces « appareils idéologiques d’État » chargés du conditionnement des esprits. À plus forte raison dans une conjoncture où l’État n’est plus qu’un instrument dominé par les entreprises multinationales (GAFA, Big Pharma). En effet, actuellement l’État règne sans gouverner. Transformé en succursale sécuritaire du grand capital, il est réduit à gérer exclusivement la répression policière et à généraliser la tyrannie des interdits. Désormais, entre le gouvernement Macron – chapeauté par le grand capital – et le peuple français, il n’y a qu’un mince cordon de CRS qui assure la vacillante gouvernance à coups de LBD, véritables armes de guerre destinées à rappeler au peuple le caractère policier et militaire de la démocratie totalitaire à la française. D’autre part, la dictature sanitaire ne se fonde pas seulement sur la tyrannie policière, mais également sur la satisfaction sadique d’infliger à la population humiliations et persécutions, illustrées actuellement par les mesures coercitives et vexatoires : exhibition obligatoire du pass sanitaire, port du masque, soumission aux couvre-feux et aux confinements, attestation dérogatoire de déplacement, adoption de gestes pavloviens de distanciation, fermetures inopinées et traumatisantes des magasins et lieux de vie (restaurants, cafés, cinémas, salles de sport, etc.).
Jeter l’opprobre sur le peuple en pleine contre-offensive informationnelle et résistance politique est l’apanage des classes régnantes en sursis, condamnées par l’Histoire.
De manière générale, la désinformation consiste à fabriquer délibérément une communication falsifiée, via les supports médiatiques stipendiés, relayée avec une mise en scène spectaculaire pour lui imprimer une dimension émotionnelle effrayante propre à anesthésier toute réflexion au sein de la population tétanisée. Tel est le climat médiatique actuel dominé par la propagation du virus de la peur, la diffusion d’informations virales réduites à leurs banales expressions statistiques politiquement amplifiées et falsifiées. Les statistiques servent d’unique valeur référentielle informationnelle. À l’ère du vide, la quantité a remplacé la qualité. L’alignement des chiffres et l’exhibition des graphiques statistiques tiennent lieu d’analyse journalistique. Les courbes (fourbes ?) font l’information !
Dans une société divisée et hiérarchisée, fondée sur l’exploitation et l’oppression de la majorité de la population laborieuse asservie, la désinformation fait partie intégrante d’une stratégie de guerre menée par les classes possédantes, aussi bien contre l’ennemi extérieur (puissance étrangère rivale) qu’intérieur (la classe opprimée, autrement dit le prolétariat menaçant).
Globalement, pour régner, les classes dominantes disposent du monopole des armes à feu, mais également de celui des « armes à faux, ces fabriques de l’information manipulatoire. Si les premières visent à neutraliser le corps social en révolte, les secondes ciblent en permanence, par la mobilisation des mass médias aux ordres, le cerveau de la population, pilonné à coups de propagandes informationnelles paralysantes et anesthésiantes. Cette arme-à-faux propagandiste, médiatique, officielle est d’autant plus persuasive et convaincante qu’elle émane de sources « autorisées étatiques légitimes », censées incarnées la vérité officielle incontestée.
À cet égard, il est utile de relever que l’accusation de complotisme agitée par les gouvernants pour disqualifier et criminaliser tout discours critique est le pendant d’impiété brandi par les autorités religieuses et monarchiques au Moyen-âge ou, à notre époque contemporaine, dans les pays islamiques.
Et ce n’est pas par pur hasard que les accusations de complotisme aient pris de l’importance à notre époque moderne hautement numérisée. De nos jours, les médias dominants, autrement dit les médias consensuels défenseurs de la « vérité étatique et capitalistique », sont concurrencés par les réseaux sociaux animés directement par des femmes et hommes du peuple, porteurs d’informations alternatives, par ailleurs inscrits dans une dynamique de purification idéologique et de démystification médiatique.
Sans conteste, l’avènement du numérique a bousculé le rapport à l’information, en particulier, et à la connaissance, en général. Avec la popularisation numérique de l’information et des connaissances savantes, la défiance, longtemps exprimée de manière latente, a pu se développer vis-à-vis des médias traditionnels dominants et des entités scientifiques officielles stipendiées, avec une critique portant sur leur orientation idéologique dans l’interprétation et l’analyse de l’information pour les médias, leurs connivences avec les firmes pharmaceutiques, pour les scientifiques et médecins (avec la pandémie de Covid-19, les scientifiques se sont discrédités par leur incurie, leurs mensonges et, surtout, leur arrogance. Les milieux scientifiques se sont convertis en scientifiques du milieu, en participant au racket des deniers publics opérés au profit des entreprises pharmaceutiques et laboratoires médicaux, via les lucratifs vaccins ARN-m et tests PCR, favorisés en lieu et place des traitements préventifs et curatifs non vaccinaux qui ont prouvé pourtant leur efficacité).
Étonnamment, les réseaux sociaux remplissent le même rôle de « révolution culturel » que les livres à l’époque de l’invention de l’imprimerie. Avec la fabrication et la diffusion massive des livres, favorisées notamment par des ateliers d’imprimerie clandestins, établis secrètement pour échapper à la censure des pouvoirs monarchiques et ecclésiastiques toujours prompts à excommunier de la communauté chrétienne tout hérétique (comme les groupes des réseaux sociaux – You Tube, Face Book, Twitter – bannissent tout membre accusé de contrevenir au discours dominant), les populations pouvaient accéder à des ouvrages interdits, souvent rédigés dans leur langue vernaculaire, vecteurs de paradigmes profanes subversifs et de représentations sociales sécularisées émancipatrices. À la faveur de la popularisation du livre et du développement des connaissances impulsés au XVIe siècle, l’Europe rentrait, en effet, dans la modernité marquée par le basculement psychologique et intellectuel, matérialisée par l’émergence du règne de la Raison, du doute, de la liberté individuelle, du rejet des institutions, de l’Église, des vérités traditionnelles, de la croyance aux dogmes ; objectivée par le délitement de la fidélité au roi, l’assaut contre les autorités ecclésiastiques et nobiliaires, sur fond de combats intellectuels et politiques, de l’explosion de la pensée critique et du triomphe des sciences, favorisés par le développement extraordinaire des forces productives portées par la nouvelle classe révolutionnaire : la bourgeoisie. (Toute ressemblance avec notre époque de crise multidimensionnelle n’est pas fortuite : nous entrons dans une ère marquée par l’éveil d’une nouvelle conscience universelle et révolutionnaire portée par le prolétariat mondial, acculé à remplir sa mission historique pour accoucher de son nouveau monde fondé sur un inédit mode de production basé sur la satisfaction des besoins essentiels humains, et non sur le profit, l’accumulation du capital)
Par ailleurs, avant l’âge de l’imprimerie, notamment en France, l’Église triomphait sans difficulté de toutes les hérésies du fait de la maîtrise exclusive et du monopole total des moyens de communication (scripturaux). Les rares adversaires impies et libres penseurs, avec leurs libelles rudimentaires, ne pouvaient pas rivaliser avec les ecclésiastiques et les « hommes lige » féodaux dévoués à la royauté (les ancêtres des théologiens du capital contemporains et des plumitifs journalistiques actuels – Les chiens de garde selon le livre éponyme de Paul Nizan paru en pleine florescence des mouvements pestilentiels nazis et fascistes, surgis sur fond de crise économique et sociale, ouvrage d’une brûlante actualité – , œuvrant au service des grands groupes financiers, propriétaires de la majorité des mass-média).
C’est grâce à la traduction et la publication de la Bible qu’eut lieu « la Réforme » (qui éclata en Europe au 16ème siècle, symbolisée par le besoin de réformer la religion et la vie sociale) ; à la diffusion des grandes œuvres humanistes de la Renaissance que purent éclater les Révolutions, s’illuminer les Lumières. Avec l’avènement de l’imprimerie et, corollairement, la diffusion massive du livre, la nouvelle pensée critique cultivait le doute systématique à l’égard du discours scolastique et la connaissance dominante religieuse. L’Église romaine et les royaumes dynastiques ne tardèrent pas à être ébranlés sur leurs bases, puis balayés par l’Histoire (comme la société capitaliste actuelle vacille sur ses fondements, menacée d’effondrement, sous l’effet de la crise économique déguisée en crise sanitaire, et de la crise de la gouvernance désormais contestée par les peuples).
Avec l’entrée en crise de la société occidentale, les vieux réflexes inquisitoriaux resurgissent. Pour preuve. « Le débat sur la vaccination se finira-t-il devant les tribunaux ? », titrait un journal électronique français. Comme au Moyen-âge, un médecin généraliste voudrait faire juger les récalcitrants au vaccin devant un tribunal inquisitorial. En effet, dans un entretien accordé à France-info, Jérôme Marty, médecin généraliste et président l’Union française pour une médecine libre, considère que les meneurs « antivax » devront être « entendus » et « pénalisés ». « Je crois qu’il faut qu’on ait le courage de les nommer, les Philippot, Lalanne, Bigard, etc. Il y a en gros une galaxie de 10, 15 personnes qui fomentent comme ça des troubles, qui envoient des fake news », avait-il déclaré. S’opposer au discours officiel et aux mesures liberticides du gouvernement devient, selon ce médecin (qui se fait le porte-parole du gouvernement) un acte factieux, une opinion séditieuse. Toujours lors de la même interview, parlant de ses patients récalcitrants au vaccin, le médecin généraliste s’est emporté contre eux pour avoir douté de sa parole virale contaminée par le discours gouvernemental et pour leur propension « pathologique » à s’abreuver à des sources d’information non officielles : « Comme ils sont inquiets, ils vont sur Internet chercher des renseignements et bien souvent, ils tombent dans le piège des idées complotistes avec le jeu des algorithmes de Facebook qui ne leur fournit que des infos qui sont défectueuses », avait-il ajouté avec inquiétude pour l’âme de ses patients trompée par les mauvais esprits, détournée par les réseaux sociaux sataniques. Voilà, ses ouailles, pétris de peur légitime et de doutes rationnellement justifiés, sont taxés de complotistes pour ne plus croire au discours dominant officiel, autrement dit à sa parole médicale vérolée. Sans conteste, la classe dominante a perdu la bataille de l’endoctrinement idéologique depuis l’effritement de son monopole sur l’information.
Au lieu de se questionner sur la cause de la discréditation de la « parole scientifique », accroché fanatiquement à ses croyances distillées par les puissantes firmes pharmaceutiques, il préfère fustiger et condamner ses patients récalcitrants et les opposants au pass sanitaire, pour avoir fait preuve de doute à l’égard du discours dominant, manifesté de la curiosité en vue de s’informer et de se documenter à des sources non officielles.
Au reste, seul ce discours dominant et officiel a droit de cité dans la nouvelle démocratie totalitaire occidental. Les opposants actuels aux mesures liberticides incarnent la dissidence. Ce sont les nouveaux dissidents de l’Occident, surveillés et bannis des espaces publics comme des réseaux sociaux. À cet égard, il est utile de relever que, depuis l’apparition de la pandémie, plus de 3 000 comptes et 18 millions de publications ont été supprimés par Facebook sous couvert de lutte contre les fakes news. De même, pour semblable motif, Google a supprimé de nombreuses applications de son Play Store. En effet, Google a décidé de suspendre de sa plateforme toute application faisant référence au coronavirus. Officiellement, pour lutter contre les fausses nouvelles, et éviter la prolifération d’applications douteuses.
Désormais lorsque l’on tape les mots « coronavirus » ou « covid » dans la barre de recherche de Play Store sur les smartphones gérés par Android, aucune proposition n’est faite à l’utilisateur, à l’exception de quelques applications validées par des organismes officiels. Car Google n’a pas simplement banni toute référence au virus. Il a aussi pris un parti radical : celui de considérer que seule la parole officielle a désormais droit de cité sur sa plateforme. Pour Google, seul un gouvernement a le droit de parler du Covid-19. Google s’est fendu d’un communiqué : « Les applications faisant référence ou allusion au Covid-19, sous quelque forme que ce soit, ne seront approuvées pour être distribuées par Google que si elles sont publiées, commandées ou autorisées par des organismes gouvernementaux, ou des organismes de santé publique ».
Ironie de l’histoire : dans l’ancestral débat entre croyance et science, aujourd’hui, à l’ère de la décadence de la société capitaliste occidentale, ce sont les scientifiques et les médecins, corrompus par les firmes pharmaceutiques et les gouvernants asservis au grand capital, qui sombrent dans la croyance (le dogmatisme vaccinal, illustré par la démission de leur rôle de soignants, désormais mission thérapeutique médicale déléguée à la miraculeuse dose vaccinale en lieu et place des soins curatifs). A contrario, les « citoyens » maintiennent encore haut le flambeau de l’esprit scientifique par leur doute méthodique cher à Descartes, par leur circonspection dans l’interprétation des données opaques fournies par les firmes pharmaceutiques sur leur dernier vaccin ARN-m, mis sur le marché en un temps record quoiqu’étant en phase expérimentale, et par leur prudence dans la réception des informations contradictoires diffusées par les gouvernants, notamment le gouvernement Macron.
L’histoire est truffée de ces impostures érigées en vérité. Et de vérités longtemps réduites à des impostures (aujourd’hui désignées sous la locution de « théories complotistes »), avant de triompher historiquement. Galilée était fausseté aux yeux des pouvoirs absolutistes royal et ecclésiastique avant de devenir certitude scientifique aux yeux du savoir universel. « Et pourtant elle tourne », avait-il lancé à ces détracteurs du tribunal de l’inquisition adepte fanatique de la théorie géocentrique. Incontestablement, la terre tourne. Tout comme la roue de l’histoire tourne, son mouvement rivé vers l’avant, poursuivant son inflexible ascension, en dépit des forces obscures du capital qui tentent de freiner sa progression, détourner sa voie sociale, dévoyer son orientation politique, dérailler sa trajectoire économique, pour la ramener vers les temps reculés du XIXe siècle, époque marquée par la paupérisation généralisée, l’absence de droits politiques et sociaux, ligotée par l’absolutisme gouvernemental. Ces forces obscures du capital fanatiquement résolus de nous persuader de la justesse et de la véracité de leurs agendas économiques et de leurs entreprises de manipulation sanitaire.
Sans conteste, avec l’introduction d’internet, en général, et la généralisation des réseaux sociaux, en particulier, nous sommes rentrés dans l’ère de la défiance systématique à l’égard de la pensée dominante et du discours journalistique idéologique vénal.
Selon les gouvernants, décontenancés par l’expansion de « l’incroyance médiatique », cette nouvelle hérésie illustrée par le rejet de la parole journalistique longtemps divinisée, il s’agit d’une véritable « crise de la connaissance », nommée par certains spécialistes l’ère de la « post-vérité ». En d’autres termes, l’ère de la mort de la vérité officielle de la classe dominante en déclin. Or, la mort de cette « vérité bourgeoise » catégorielle est assimilée par les médias à la mort de la vérité ontologique universelle. Comme la mort de la croyance en Dieu en Occident fut associée à la fin de l’humanité par les anciennes classes féodales et les hommes d’Église. Au contraire, elle marqua la Renaissance des humanités, donc de l’homme nouveau moderne libre, producteur de sa vie et créateur de ses œuvres.
La « crise de la connaissance » et de la « vérité officielle » actuelle sonnent le glas de la société bourgeoise vérolée. La société capitaliste se meurt, aidons-la à mourir ! Nous sommes garantis de recouvrer notre paradis terrestre, transformé en enfer par le règne méphistophélique de la bourgeoisie prédatrice, dominatrice, exterminatrice.
Une classe régnante en déclin assimile toujours la fin de son monde à la fin du monde. Or, il n’en est rien. La fin du monde bourgeois que nous entrevoyons actuellement marque la naissance du nouveau monde porté par l’humble humanité prolétarienne en pleine effervescence sociale et conscientisation politique, animée par le doute systématique et la défiance absolue à l’égard de la contemporaine société mortifère, doublée de l’assurance en sa force militante combative pour bâtir sa future société sans classe, fondée sur des rapports sociaux égalitaires authentiquement humains, expurgée des impostures gouvernementales et des mensonges médiatiques.
source : https://les7duquebec.net
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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