par Philippe Huysmans.
Ce n’est un secret pour personne, la censure sur les réseaux sociaux fait rage, et s’intensifie au fur et à mesure que les démocraties européennes basculent dans le totalitarisme. Le système ne tolère plus la parole dissidente, et les suppressions de comptes pleuvent comme à gravelotte, notamment sur Twitter.
Toutefois, des opposants qui savent rester solidaires semblent bien avoir trouvé le moyen de réduire les conséquences de cette censure à néant. Eh oui, qu’est-ce qui empêche un utilisateur de créer un nouveau compte ? Rien, me direz vous, en ajoutant que l’intéressé aura forcément perdu son réseau de contacts et son audience, parfois le fruit de plusieurs années de travail… Et c’est là qu’intervient la solidarité.
Qui sont ces opposants ?
Principalement issus de la droite patriote, ils représentent tout ce que le pouvoir technocratique de Paris déteste. Ce sont les sans-dents de Flamby, ceux qu’on croise sur le quai d’une gare et qui ne sont rien, pour Macron. Et pourtant ils sont la France profonde dans toute sa diversité, ce sont les Gaulois réfractaires qui refusent que leur pays devienne un paillasson, et qui sont attachés aux traditions, qu’elles soient religieuses ou sociales. Vous y trouverez des catholiques, des juifs, des athées et des agnostiques, voire même des musulmans qui ont compris que le pouvoir ne leur veut aucun bien, et qui sont attachés aux valeurs de la République.
Tous ces gens ont en commun le rejet des partis traditionnels et surtout les partis de gauche, écolos compris, qui les trahissent avec une parfaite constance depuis 1983 et ont vendu leur âme au néolibéralisme le plus abject. Et personnellement, j’ai plus de respect pour un politique de droite même si je ne partage pas sa vision du monde, que pour un traître qui se fait passer pour social tout en appliquant une politique encore plus complaisante vis-à-vis de l’ordo-libéralisme de l’UE sous la tutelle de Washington. Peut-être temps de se souvenir qu’Hitler lui-aussi se présentait comme socialiste, pareil pour Mussolini d’ailleurs.
Et puis ces histoires de gauche et de droite, ce sont surtout des hochets qu’on agite pour vous faire oublier que depuis toujours, le vrai combat, c’est celui des exploités contre la bourgeoisie. Celui de l’immense masse du peuple contre une poignée de psychopathes ivres de pouvoir et d’argent, ce qui ne les empêche pas d’en vouloir toujours plus.
Méthode
Eh bien c’est simple, quand un compte est suspendu, que ce soit temporairement ou définitivement, la personne s’inscrit sous un nouveau pseudo, et en appelle à ceux qui constituent le vrai ciment de ce groupe. En l’occurrence des gens comme Dédé, qui est connu comme le loup blanc pour être précisément l’un de ces relais. Si c’est son compte qui devait être censuré, d’autres reprendraient le flambeau, rendant de fait l’ensemble très résilient. À la requête d’un membre suspendu, Dédé et les autres lanceront un appel à toute la communauté pour les informer du retour de l’intéressé, en demandant de se réabonner à lui, ce qu’ils feront généralement en répercutant (retweet) l’appel à leur propre réseau de contacts. En quelque heures, ce sont des centaines d’inscription qui permettront au membre censuré de retrouver une audience sur le réseau.
Conclusion
La censure est une engeance, mais elle ne peut rien ou presque face à une communauté solidaire. On peut faire taire une voix, mais il est impossible de faire taire des centaines de milliers de personnes déterminées à ne pas se laisser enfermer dans le silence. De même le pouvoir peut bien mépriser et insulter le peuple, au titre d’une prétendue supériorité dont on se demande un peu ce qui la justifierait, la réalité du pays ce n’est pas cette triste litanie de veules courtisans totalement hors-sol qui gravitent autour du roi Ubu dans l’espoir de grapiller quelque rogaton, ou petite seigneurie locale.
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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