Le Bloc ne parlera plus d’indépendance!
C’est le chef du Bloc qui l’a avoué!
Chronique de Jean-Jacques Nantel
Le chef du Bloc vient de confirmer ce que je répète depuis deux ans; à savoir que le Bloc a définitivement abandonné le projet d’indépendance et qu’il n’en parlera jamais plus. Sa récente paperasse électorale le confirme puisqu’elle évite de mentionner, même une fois, le mot ¨indépendance¨. Si je compte bien, cela fera donc deux mandats (et non pas un seul comme promis il y a deux ans) où le Bloc ne parlera pas d’indépendance.
Au Québec, tout le monde sait que les deux gouvernements fédéral et provincial sont absolument déterminés à faire entrer chaque année 50,000 nouveaux immigrants à Montréal; des immigrants qui ont toujours voté à 90 ou 95% contre l’indépendance. Or, en gagnant du temps comme ils le font depuis 26 ans, le Bloc et le PQ n’ont fait que reculer de plus en plus la possibilité d’atteindre le fameux 50% + 1.
On sait ce qu’a coûté au PQ la promesse électorale faite aux fédéralistes par le PQ de Lisée de ne pas parler d’indépendance pendant un mandat dans le but de se faire élire. Ce profond mépris pour les indépendantistes provient de l’habitude qu’on prise les chefs du PQ (et du Bloc) de considérer leurs supporters traditionnels comme un électorat captif qui ne comprend rien à rien aux urgentes réalités démographiques du Québec. Cette erreur d’appréciation, qui est assez typique de politiciens isolés dans leurs tours d’ivoire, a provoqué un haut-le-cœur généralisé dans l’électorat traditionnel du PQ. Cela a fait qu’après la dernière élection provinciale, le PQ est devenu un parti moribond et sans âme, qui n’a que huit députés, qui est le quatrième parti à l’Assemblée Nationale, qui croule sous des dettes impossibles à rembourser et qui a été MÉTICULEUSEMENT vidé de ses plus fervents indépendantistes (PKP, Martine Ouellet, Guy Nantel, etc.).
Selon le chef du Bloc, ce n’est pas son travail de faire la promotion du projet indépendantiste qu’il considère presque ouvertement comme un boulet à traîner; c’est plutôt le travail du Saint-Esprit, de Merlin l’enchanteur ou des imbéciles de sa base électorale qui se traînent les pieds plutôt que de passer leurs longues soirées de temps libres pour faire la promotion gratuite du projet.
Blanchet se considère bien au-dessus de tout ça et refuse de perdre son temps à défendre le vieux projet poussiéreux d’une génération de vieux gâteux. Après tout, quand on considère les gros salaires que nous leur payons, à lui et à ses 31 chasseurs de pensions, pour placoter devant des chaises vides au Parlement canadien, qui sommes-nous, nous, les gagne-petit, pour oser les juger ou les critiquer?…
Allez, du balai!
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