par Michel de Lorgeril.
La saga des vaccins anti-COVID, telle que je l’ai racontée dans le livre « Les vaccins à l’ère de la COVID-19 » ne cesse de nous étonner.
Nous en étions restés aux essais cliniques testant ces vaccins chez les adultes et, pour ce qui est du Moderna (mais aussi des autres), nous nous étonnions des incroyables faiblesses des protocoles et de la conduite des essais.
Pour tout dire, et pour un scientifique de qualité et hauteur modérées, les résultats de ces essais (notamment le Moderna) n’avaient pas de crédibilité.
Si on veut susciter la confiance, il faut être au-dessus de tout soupçon. C’est une règle absolue pour tous les essais cliniques commerciaux où presque tous les investigateurs sont des employés de l’industriel.
Pour Moderna, et les autres, il s’agit bien de ça : on est dans le business ; il faut être parfait sinon les soupçons sont de rigueur : peut-on croire Monsanto quand il prétend que le glyphosate n’est pas toxique ? Peut-on croire Servier quand il jure que le médiator n’est pas toxique ?
Cela dit, les procès d’intention sont généralement source de conflits et on doit essayer de s’abstenir si on veut être écouté.
J’essaie d’être écouté car je pense que la seule voie de sortie de crise est d’arriver à un compromis…
Certes l’essai Moderna n’était pas en double aveugle [faute majeure] mais on pouvait prétexter, par exemple, que dans l’urgence, on ne pouvait faire autrement ; qu’il fallait trouver une solution à la crise et que dans l’adversité, les détails de procédure n’étaient pas de mise…
Bon !
On devait surtout voir une naïveté et un amateurisme, certes condamnables mais, peut-être, pardonnables !
Avec les essais plus récents testant ces vaccins chez les adolescents, c’est une toute autre musique et le prétexte de l’urgence n’est plus acceptable.
Surtout, de nombreux experts notamment à l’OMS, ont dû prévenir Moderna qu’il ne fallait pas répéter les mêmes erreurs.
En ce beau mois d’Août, Moderna publie les résultats de l’essai clinique testant son vaccin chez les adolescents.
Surprise : les mêmes défauts méthodologiques observés dans l’essai chez les adultes (surtout l’absence de double aveugle) sont répétés chez les adolescents.
Les auteurs insistent (ci-dessous), c’est très important, sur le fait que nous ne savons rien sur les effets de ces vaccins (notamment le Moderna) dans cette classe d’âge. Sous-entendu : ce travail est très important et vous allez beaucoup apprendre !
Nous sommes très attentifs à ce qui va nous être présenté et nous espérons qu’enfin nous aurons des données solides sur les vaccins anti-COVID.
Je constate sans hostilité aucune que le principal objectif de cet essai (et des dirigeants de Moderna) n’est pas de montrer que ce vaccin est utile (efficace contre la maladie et la contagiosité) mais qu’il n’est pas « trop » toxique.
Voilà une bien drôle façon de faire de la recherche médicale : je ne me préoccupe pas de l’efficacité du produit, seulement de sa toxicité. Pour les classiques de la recherche médicale, cet essai n’aurait pas dû être autorisé ; il contrevient aux règles élémentaires de l’éthique scientifique appliquée à la médecine !
Concernant le double aveugle, on peut lire dans la section « Méthodologie » que les pharmaciens en charge de préparer les seringues et les infirmières qui injectaient les vaccins savaient qui recevaient le vaccin ou le placebo ; et donc que les participants le savaient aussi (ci-dessous) :
« Les chercheurs et le personnel de l’essai, les participants, les surveillants du site et le personnel du promoteur (ou ses représentants) n’étaient pas au courant des vaccins administrés dans le cadre de l’essai jusqu’à la levée de l’insu des données de l’essai, comme le prévoit le protocole ; toutefois, les pharmaciens et les administrateurs des vaccins qui ont participé à la préparation et à l’administration des injections et qui n’ont joué aucun autre rôle dans la conduite de l’essai étaient au courant de ces affectations ».
En termes polis, je constate que ces guignols se moquent de nous. Cet essai n’est pas conduit en aveugle. Ce qui nous est raconté n’a aucune valeur !
Mais le plus beau est pour la fin.
Nous lisons bien : dans cet essai, il y a eu 4 cas de Covid dans le groupe placebo contre aucun dans le groupe vacciné. Dans un match de football, un score de 4 à zéro peut être impressionnant mais en médecine scientifique, c’est simplement risible.
Et dans la conclusion de l’article (ci-dessous), les auteurs écrivent (et les éditeurs approuvent) que ce vaccin est efficace…
Face aux simagrées de ces Pieds Nickelés, je vais donner mes propres conclusions :
1- cette étude n’apporte rien de concret concernant l’utilité de ce vaccin chez les adolescents !
2- Moderna (et ses employés) n’ont aucune crédibilité !
3- ce qui pouvait passer pour de la naïveté et de l’amateurisme avec les essais chez les adultes, n’est plus tenable. Nous avons affaire à des miliciens de l’industrie du sanitaire qui persistent dans l’erreur et la malfaisance !
4- faute de données scientifiques solides, je déconseille l’injection de ce type de vaccin chez nos enfants !
5- ceux qui encourageraient (ou pire, obligeraient) les familles à laisser injecter ces vaccins à leurs enfants devront en répondre devant les tribunaux, à court ou moyen termes, tout ministre ou président qu’on soit !
source : https://michel.delorgeril.info
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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