Valérie Bugault : « De facto, l’État Français n’existe plus » (partie 1)
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Observateur Continental a demandé à Valérie Bugault, docteur en droit de préciser son appel récemment fait à tout le monde mais essentiellement aux forces de l’ordre pour agir et sauver la France et son peuple. Dans cette qualité de docteur en droit, elle a créé une théorie unifiée de l’entreprise, laquelle reprend et réactualise les fondamentaux théoriques de la « participation », jamais mise en œuvre en France à ce jour. Ancienne avocate fiscaliste, en omission depuis 2009, reconvertie, dès cette époque, dans la géopolitique juridique, elle considère que c’est un sujet essentiel et trop longtemps passé sous silence qui va, dans les années qui viennent, reprendre la place fondamentale qui est la sienne dans les analyses de politique et géopolitique.
De quelles unités sont constituées ces forces armées secrètes de l’OTAN ? Comment agit ce fonctionnement secret ?
Valérie Bugault : Je ne saurais vous le dire précisément. Le mieux placé pour en parler est Daniele Ganser. Il importe toutefois de préciser que cette structure, dénommée « Stay Behind » (réseau Gladio en Italie, réseau Arc-en-ciel en France…) n’a pu se développer que dans le secret et l’anonymat, ce qui signifie qu’on la détecte davantage à ses effets que par sa cause, qui serait la connaissance précise de son fonctionnement interne. Loin d’être une spécialiste du « Stay Behind », j’estime tout à fait indispensable d’attirer l’attention des français sur l’existence de ces forces armées, anciennes et occultes, développées en toute indépendance de la hiérarchie militaire officielle tant au niveau national qu’à celui de l’OTAN.
Pour cela, il faut lire ou écouter le juge italien, aujourd’hui décédé, Ferdinando Imposimato, qui a donné de nombreux détails en particulier dans son livre « La république des tragédies impunies » ou dans des articles réalisés à partir de documents secrets sur Gladio et la Loge maçonnique P2. J’ajoute qu’il est probable que les armées de mercenaires internationaux, retrouvés en Syrie et ailleurs sur la planète, financées par les globalistes et dument entrainées, sont parties prenantes à cette structure opaque regroupée sous le terme des « armées secrètes de l’OTAN ».
Qui sont « toutes les forces globalistes » ?
Valérie Bugault : J’ai identifié ces « forces globalistes », via les méthodes qu’ils utilisent et les moyens dont ils disposent dans mon ouvrage « Les raisons cachées du désordre mondial », auquel je renvoie vos lecteurs. Il s’agit d’une petite caste d’individus coalisés (banquiers, grands industriels et représentants de familles régnantes) ayant œuvré à partir de la City of London pour établir un gouvernement mondial uniformisé sur toute la planète. Leur objectif, après avoir réduit drastiquement la population mondiale et renouvelé le principe normatif, est d’établir officiellement un Gouvernement mondial dans le contexte où ils ont déjà, de facto, pris le contrôle officieux de la plupart des pays du monde. Partis d’Europe, ces individus ont travestis tous les fondamentaux de notre civilisation européenne afin d’imposer des normes de nature commerciale, via le droit anglo-saxon tel qu’il s’est développé depuis 1531. Ils envisagent l’établissement d’un contrôle total sur les particuliers, lesquels seront dès lors dépourvus de libre-arbitre. Ce contrôle total est aujourd’hui clairement identifié par « la fusion des identités physiques, biologiques et numériques » revendiquée par Klaus Schwab, lui-même en tant que porte-voix mondial (héraut) de ce mouvement globaliste.
Avez-vous des informations (preuves) précises pour dire : « Ces forces-là sont en phase de prendre bientôt le contrôle officielle et apparent de nos États ? »
Valérie Bugault : Il faut commencer par préciser que la France n’existe officiellement plus depuis que ses institutions officielles ont été mises en suspens par l’arrivée d’un Conseil de Défense sanitaire sans base juridique, a-constitutionnel et a-politique. Cette suspension des institutions étatiques et leur détournement (lequel constitue un « abus de droit international public ») par un Conseil de Défense, dépourvu d’assise juridique sérieuse et politiquement illégitime, est la manifestation éclatante du fait que les forces globalistes sont en train de prendre le contrôle officiel des États.
Qu’est-ce qui nous attend quand vous déclarez : « Sous forme d’une dictature terrible ? »
Valérie Bugault : La dictature est clairement revendiquée par les forces occultes globalistes : réduction drastique de la population mondiale assortie d’un contrôle intégral des corps et des esprits des rares âmes qui resteront, certes à l’état de zombies (disparition totale du libre-arbitre), sur cette Terre. Il suffit de lire ce qu’explique Klaus Schwab dans son livre… tout y est expliqué. Ce programme ne faisant que confirmer les multiples prédictions du héraut globaliste Attali, qui clame haut et fort depuis quarante ans le projet d’évolution (il s’agit en réalité d’un projet d’involution) politique, économique et sociale de nos Sociétés. Le programme est également expliqué noir sur blanc sur les Georgia Guidestones. Cette caste utilise et subvertit toutes les préoccupations légitimes des particuliers, telle que la préservation de l’environnement, les inquiétudes sur le climat et la santé (…), afin de les transformer en « faisceaux laser » destinés à servir leurs intérêts, c’est-à-dire leur objectif d’établissement d’un gouvernement mondial dont ils auront le contrôle exclusif.
Depuis quand la 5ème République est morte ?
Valérie Bugault : La 5ème République est morte, bien qu’encore un temps sous assistance respiratoire, dès l’arrivée du Traité de Maastricht, qui a vu une première scandaleuse salve de réformes de la Constitution ; mais plus encore et de façon radicale avec la mise en œuvre de l’euro et des Traités d’Amsterdam et de Lisbonne. Ces très nombreuses réformes, qui ont eu pour vocation d’intégrer, de force, la France dans l’ordre fédéral européen, lequel est destiné à être partie prenante du futur gouvernement mondial, ont totalement dénaturé la finalité, l’équilibre institutionnel et la vocation de la Constitution de 1958. Depuis lors, il ne faut pas s’y tromper, le gouvernement, identifié et responsable s’est transformé en « gouvernance » informe dénuée de tout pouvoir politique réel et surtout de toute responsabilité.
Toutefois, à bien y réfléchir, la première très grave dénaturation de la Constitution de 1958 a été initiée par Giscard d’Estaing qui a souhaité « rationaliser le parlementarisme » en modifiant le mode de saisine du Conseil constitutionnel. Par « rationaliser le parlementarisme », il faut comprendre resserrer la tutelle des « élus du peuple » par un organisme politique chargé de valider, ce qui se conçoit comme un pouvoir de censure, la prétendue « volonté populaire ». À partir de 1974, le peuple n’est de facto plus souverain puisqu’il dépend, il est légalement et administrativement mis sous la tutelle, d’un organisme politique chargé de le contrôler. Cette Réforme a, fondamentalement, opéré un changement de régime politique car désormais la fiction du « peuple souverain » apparaît pour ce qu’elle est réellement depuis le début : une pure imposture politique.
Rappelons que Giscard fut la cheville ouvrière de la subversion du système monétaire français instauré à la fin de la Seconde Guerre mondiale (le circuit du Trésor, autofinancement des dépenses de l’État par l’État lui-même). Il fut aussi l’un des principaux rédacteurs de la Constitution européenne, bientôt transformée en Traité de Lisbonne. Giscard était un parfait représentant de la synarchie, c’est-à-dire de l’oligarchie française compradore qui a, depuis le XIXe siècle, pris de contrôle des institutions françaises, avec la parenthèse salutaire, la brèche, du CNR. Il faut comprendre que les institutions temporairement imposées par le CNR au sortir de la Seconde Guerre mondiale constituent une rare anomalie de l’Histoire moderne de la France, un sursaut historique de la France millénaire.
à suivre…
source : http://www.observateurcontinental.fr
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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