par Marie-France de Meuron.
Selon les idéologies, la santé publique relève du gouvernement, du peuple ou du système médical. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Sur quel concept appuyons-nous la notion de « santé publique » ? À qui la confions-nous ? Qui s’en empare ?
Cette appellation est très usitée actuellement. En fait, qui aujourd’hui définit la santé publique, la gère, l’organise, la contrôle, la protège, l’anime ?
Basiquement, la santé publique est l’état sanitaire d’une société.
L’OMS définit la santé comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Dans cette définition par l’Organisation mondiale de la Santé, OMS, depuis 1946, la santé représente « l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale ». Elle implique la satisfaction de tous les besoins fondamentaux de la personne, qu’ils soient affectifs, sanitaires, nutritionnels, sociaux ou culturels.
Par ailleurs, « la santé résulte d’une interaction constante entre l’individu et son milieu » et représente donc « cette capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie ».
En Suisse, l’Office fédéral de la Santé publique OFSP protège la santé publique, élabore la politique de la santé et veille à ce que le système de santé suisse soit performant et financièrement viable. En ces temps de covidémie comment l’OFSP protège-t-il la santé publique ?
Un avocat honoraire en fait un bilan : Quelle est la crédibilité des avis de l’OFSP ?
Voilà des mois que cet organisme, dont les dirigeants ne sont pas élus, dictent aux citoyens du pays le plus démocratique du monde ce qu’ils doivent faire en piétinant les libertés que ces mêmes citoyens se sont accordées, par consensus et validées par le suffrage universel.
Au passage, on peut se demander pourquoi cet organisme imite – même si c’est avec de franches nuances – les États voisins dont un auteur décrit très bien les « Restrictions sanitaires : nouveaux codes d’une nouvelle société » : Depuis un an et demi, l’épidémie de Covid-19 est le prétexte à l’instauration de mesures liberticides. Au nom d’un droit biaisé à la santé, le système juridique français s’est enrichi, de manière soi-disant temporaire, de mesures de contrainte à l’égard de la population. L’état d’urgence sanitaire, créé pour répondre efficacement et ponctuellement à une épidémie inconnue, s’ancre dans la durée, au point que les Français s’en accommodent.
Revenons en Suisse : Dans cette crise, la mission principale de l’OFSP devrait être de mettre en place des campagnes régulières et massives de prophylaxie, invitant les habitants de ce pays à maintenir leur système immunitaire au plus haut. En effet, nous savons désormais que ce sont celles et ceux qui ont un déficit sur ce plan qui paient le plus cher les attaques de ce virus dont la taux de létalité reste, il faut le répéter, marginal en comparaison avec d’autres qui l’ont précédé. Le but de toutes ces restrictions n’est pas de protéger efficacement les citoyens, le vaccin pouvant à l’occasion entraîner la mort du sujet, mais d’éviter une surchauffe de l’appareil hospitalier.
En fait, pour éviter une surchauffe, il n’aurait pas fallu commencer par dicter aux médecins comment procéder face à un malade suspecté de covid. Refuser de recevoir un patient en début de maladie, c’est se priver de prescrire des traitements précoces. En outre, lors d’une maladie nouvelle, il vaut la peine de découvrir l’apport des thérapies non reconnues par la médecine conventionnelle mais qui offrent des voies d’accès connues depuis longtemps, voire des siècles pour certaines. Pour cela, il aurait fallu tenir compte des êtres humains malades et non de se positionner face à un seul microorganisme.
D’après la définition de l’OFSP citée supra, on s’attend à ce que le système soit performant et financièrement viable. En ces temps de covidémie, est-ce le cas ? Il est intéressant de lire que les qualificatifs « performant et financièrement viable » sont accolés. En effet, quand on voit les sommes faramineuses allouées aux mesures sanitaires, aux masques, aux tests et aux vaccins, les résultats devraient être fabuleux! Qu’en est-il en réalité ?
Étudions, par exemple, la performance de la vaccination. Un médecin expert en santé publique explique les dangers de l’injection Pfizer et Moderna qui produit des protéines spike artificielles et qui contient des nanoparticules magnétiques composées de graphène dont la présence n’est pas expliquée.
Elle mentionne aussi la flagrante relativité de la valeur des tests PCR. Là encore, il y a un grand écart dans la relation entre la performance réelle et les finances engagées.
L’OFSP est un office qui applique les directives du système fédéral dont elle présente une vitrine par son bulletin hebdomadaire « Magazine d’information pour professionnels de la santé et pour les médias ». Le contenu laisse songeur : Trois p A4 avec les mêmes images en couleur incitant aux gestes de protection anticovid depuis plus d’un an, la déclaration des maladies infectieuses très en détail (c’est aisé quand il ne s’agit que des chiffres), la statistique Sentinella (encore des chiffres) pour les maladies transmissibles, un chapitre particulier (pas systématique) par exemple sur la situation en Suisse des maladies transmises par les tiques, la liste des spécialités concernant l’assurance maladie et accidents (16 pages/31), parfois une page pour inciter au don d’organes ou pour limiter la prise d’antibiotiques.
Si l’OFSP se limite ainsi, pourquoi se permet-il de donner des directives à la population toute entière, sans tenir compte des différentes catégories d’habitants, directives qui nécessitent beaucoup de temps, de personnel et d’argent alors que l’état de santé actuel est aussi une conséquence de toutes les mesures prises et dont on mesure de mieux en mieux l’impact délétère. Donc il serait temps de corriger le tir comme l’exposent divers collectifs de professionnels de terrain plutôt que d’appliquer des stratégies politiques d’après des statistiques focalisées sur quelques données « élues ».
La situation des écoles avec ses directeurs, ses enseignants et les jeunes témoigne de toutes les déviations actuelle de la santé.
Une illustration : La rentrée scolaire qui se prépare montre bien la déstabilisation actuelle de l’équilibre affectif et sanitaire établie depuis plus d’un an dans les écoles. Les témoignages foisonnent et la réponse du gouvernement reste inlassablement la même : vacciner ou masquer.
Et encore : La Confédération demande que les élèves soient testés régulièrement, une demande à laquelle s’oppose le président de l’association des directeurs d’établissements scolaires de Suisse (VSLCH). Dans la réalité bien concrète et pragmatique, ce qui s’avère bien plus fondamental pour la santé globale des enfants, ce sont les capacités cognitives des élèves : La « pandémie » a laissé des traces chez les écoliers. C’est pourquoi Elsbeth Stern, professeure en psychologie cognitive à l’EPF de Zurich, demande des tests pour déterminer l’ampleur des déficits scolaires des enfants. Les élèves ont manqué beaucoup de choses à cause de la pandémie. Dans une interview publiée lundi dans le Tages-Anzeiger, Mme Stern, qui étudie les processus d’apprentissage, prédit que de nombreux élèves de l’école primaire présenteront des déficits de lecture prononcés cette année. Et d’expliquer que cela est dû à un manque d’opportunités d’apprentissage et de pratique régulière.
De leur côté, des enseignants se sont regroupés dans un collectif pour exposer avec soin dans une LETTRE AUX MÉDECINS CANTONAUX qu’il s’agit de considérer les problèmes des écoles de façon panoramique afin de tenir compte des différents paramètres indispensables à la santé et au développement des enfants.
Il est aussi plus que grand temps de considérer la santé physique des enfants qui commence par la respiration. De nombreuses études ont prouvé les effets délétères des masques et il tombe sous le sens que pour laisser son cerveau travailler pleinement, il faut de l’air frais et non celui récupéré de dessous le masque. À quoi s’ajoute ce constat : Un laboratoire découvre des agents pathogènes dangereux sur des masques pour enfants.
Les recommandations de vaccination par l’OFSP se poursuivent et s’élargissent aux jeunes voire aux enfants. Swissmedic lui vient en renfort et approuve le vaccin Moderna pour les 12-17 ans – On peut se demander déjà si c’était vraiment utile, nécessaire et bienveillant d’effectuer une étude menée auprès de 3 732 jeunes de cet âge… Il se pose aussi la question cruciale du consentement éclairé d’un adolescent. l’OFSP lui-même a publié un dossier public de 26 pages concernant les recommandations avec les vaccins à ARNm contre le Covid-19. Je tiens à reporter ici :
2.3.2 Entretien d’information
D’un point de vue juridique, les vaccinations sont des atteintes à l’intégrité physique qui ne sont légitimes que si la personne concernée donne son consentement éclairé. Les personnes capables de discernement et souhaitant se faire vacciner ou leurs représentants légaux doivent être informés sur la vaccination, et leur consentement éclairé doit être documenté…
Pour donner leur consentement éclairé, les personnes intéressées ont besoin d’informations sur :
- la vaccination : type, nombre d’injections, avantages et inconvénients, tolérance, efficacité
- la nécessité de continuer à respecter les mesures de protection individuelles en vigueur (distance, masque, hygiène, etc.)
- les alternatives à la vaccination : maladie naturelle, traitement médicamenteux
- la marche à suivre en cas de survenue d’effets indésirables de la vaccination (EIV)….
Un quotidien souligne effectivement le sujet : L’Office fédéral de la santé publique annonce ce mardi qu’il « recommande » la vaccination des 12-15 ans. La problématique du consentement dans cette tranche d’âge est notamment au centre des discussions. C’est une chose d’édicter des recommandations, il en va tout autrement de la connaissance de la maturité des forces psychiques de chaque individu, et d’autant plus celle des êtres humains en pleine croissance.
Comment l’OFSP considère-t-il les avis des médecins ?
– « Il est urgent de ne pas vacciner les enfants », déclare Pr Christian VELOT
– « Un message urgent de médecins hongrois : Sauvez les enfants ! »
– Des soignants qui sont bien placés pour connaître l’effet des vaccins : « Nous sommes toujours réticents quand nous n’avons pas de connaissance sur tel ou tel produit. Nous savons pertinemment que toute injection comporte un risque et nous n’avons pas assez de recul ».
En outre, il serait judicieux de se poser la question : La vaccination des moins de 18 ans pour se rapprocher de l’objectif quantitatif officiel de vaccination ? Le Comité Consultatif National d’Éthique publie un document explosif malgré ses apparences lissées. C’est un témoignage terrible pour nos sociétés, qui fait ressortir combien les jeunes sont, depuis un an, une simple variable d’ajustement de la politique sanitaire.
Je reste très perplexe quand je considère à quel point on retire subitement le droit des parents de décider alors que ce sont eux qui sont responsables à tous niveaux de leurs enfants mineurs.
Quel est le niveau de conscience des gens qui nous gouvernent ? N’est-ce que pour éveiller le nôtre afin de Devenir résistant et résilient quand le monde est sous le choc comme nous l’exprime avec tant de vigueur un homme depuis Bali ?
Des parents ne se sont pas soumis et ont déposé une plainte arguant que les jeunes ne couraient qu’un risque de santé infime en cas d’infection par le Covid-19, ce qui ne justifierait pas de les exposer aux effets secondaires potentiels d’une nouvelle forme de vaccins. Toutefois, la justice fribourgeoise a rejeté leur recours selon l’argument principal qu’un tel accord parental contreviendrait à la Convention des Nations-unies sur les droits de l’enfant. En fait, de quelle nature sont lesdits droits ? Ceux de débattre en classe en exprimant les avis glanés par-ci, par-là, ou en prenant connaissance de ce que représente l’inoculation d’un produit en forçant la barrière naturelle de la peau, produit dont les divers ingrédients ont des impacts qui ne sont pas gérables par tous les organismes selon leurs failles connues ou inconnues.
Maintenant, de plus en plus de juristes et d’avocats démontrent que le droit est complexe. Voici une avocate qui s’exprime très fortement : « En tant que juriste, torture mentale. Les règles que je connais s’entrechoquent ».
Ainsi le concept de santé publique est le condensé de beaucoup de paramètres humains dont il doit être le représentant et non une notion à gérer comme une seule entité.
source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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