Une énième vague de coups d’État sanitaires déferle sur le camp atlantiste — Khider MESLOUB

Une énième vague de coups d’État sanitaires déferle sur le camp atlantiste — Khider MESLOUB

Comment entretenir la pandémie, pour justifier et légitimer le coup d’État sanitaire moderne accompli avec des moyens de conditionnement psychologique hautement technologique, sinon par la fabrication hystérique du péril viral mythologique agrémenté de maquillages statistiques délibérément amplifiés. Comment justifier et légitimer l’accélération de la destruction des infrastructures économiques considérées comme obsolètes du point de vue du grand Capital, sinon par une énième vague de propagandes sanitaires virales, appuyées sur un traitement de l’information anxiogène propre à susciter un état de sidération sur fond de psychose collective.

Comme le disait le nazi Hermann Göring : « Et si vous pouvez trouver quelque chose pour les effrayer, vous pouvez leur faire tout ce que vous voulez ».

Pour la énième fois, alors que le Covid-19 était, depuis le mois d’avril 2021, en voie de résorption, les États atlantistes viennent de réactiver la fabrique de la peur par la diffusion de l’invariant scénario catastrophe porté par le terrifiant variant delta, ce serial killer menaçant, selon les metteurs en scène gouvernementaux jamais à court d’imagination, l’humanité de disparition. Or, selon les experts, certes le variant delta est plus contagieux, mais incontestablement moins létal que le précédent.

À écouter les gouvernants atlantistes, le variant delta s’apprêterait à décimer des millions de personnes, particulièrement les non-vaccinées. À la vérité, selon les médecins, l’actuel variant delta ne provoquerait qu’un gros rhume. La preuve : en Grande Bretagne, premier foyer européen du variant delta, certes le nombre de contaminations a considérablement progressé, mais sans entraîner d’augmentation du nombre d’hospitalisations et de mortalité, notamment parmi les populations non-vaccinées. En revanche, paradoxalement, selon une étude scientifique, les Britanniques vaccinés contaminés par le variant delta s’exposeraient à un risque vital trois fois supérieur à celui des non-vaccinés.

D’aucuns expliquent la très faible mortalité actuelle par la généralisation de la vaccination. Or, depuis le mois de mars, la diminution du nombre de décès a été relevé également dans nombre de pays qui ont partiellement vacciné leur population (le Covid-19 serait, selon les spécialistes, très sensible à la saisonnalité, autrement dit il se propagerait plus facilement en hiver qu’au printemps et en été). Par ailleurs, selon une étude israélienne, la vaccination actuelle à forme ARN-m ne protège pas efficacement contre le nouveau variant delta, encore moins contre le delta Plus.

D’après un communiqué du Ministère israélien de la Santé, « l’efficacité du vaccin de Pfizer contre le coronavirus est tombée à seulement 64% en Israël, face à la propagation du variant Delta dans le pays ». Et pour cause. Les vaccins ARN-m occidentaux ont la particularité de sélectionner des mutations résistantes du fait qu’ils ne décodent que la seule protéine Spike (donc un unique site de reconnaissance), contrairement à un vaccin de type inactivé entier (élaboré par le laboratoire chinois Sinovac) capable de coder une multitude. Autrement dit, les vaccins à ARN-m favorisent l’apparition de mutations résistantes, c’est-à-dire la multiplication de variants.

De là s’explique le choix des pays occidentaux d’acquérir exclusivement les vaccins ARN-m, réputés pour leur spécificité de création de nouveaux mutants. Par ce stratégique choix vaccinal ARN-m à l’efficacité médiocre, les pays occidentaux entretiennent délibérément la pandémie par sa pérennisation opérée par la réapparition de nouveaux variants nécessitant ainsi des rappels vaccinaux semestriels pour une longue période, afin de justifier l’instauration de la dictature sanitaro-sécuritaire, bouclier du programme de la Grande Réinitialisation Great Reset actuellement largement mise en œuvre.

Pendant que la masse des esclaves occidentale, tétanisée et paupérisée, investit obséquieusement les laboratoires et les vaccinodromes pour se shooter, avoir sa dose de vaccin, les puissants du monde investissent leurs capitaux pour refonder l’économie à leur seul profit, leur énergie pour blinder leur pouvoir au moyen de la vigoureuse dictature sanitaire et vaccinale affichant une santé florissante et insolente.

En tout état de cause, selon les scientifiques, toutes les personnes vulnérables étant désormais majoritairement vaccinées, il n’y a aucun risque de contamination à charge virale létale, autrement dit de développement de forme grave mortifère.

Et, pourtant, en France, le président Macron, après la tenue de Son Conseil de Défense (ce cabinet secret où siègent des généraux), vient d’imposer l’obligation vaccinale déguisée, par l’élargissement du passeport sanitaire désormais indispensable dans tous les espaces des établissements dits non-essentiels (restaurants, musées, cinémas, théâtres, salles de sport, filières du tourisme, transports long trajet, centres commerciaux, etc.). Mais absolument pas obligatoire dans les entreprises qui agglomèrent pourtant chaque jour, durant huit heures d’affiliée, des millions de salariés concentrés dans des unités de production industrielles et administratives closes, sources de propagation massive du virus.

Mieux : le gouvernement Macron interdit à ces entreprises d’exiger de leurs salariés un pass sanitaire. Pour ce faire, un projet de loi prévoit une lourde amende de 45 000 euros et un an d’emprisonnement aux personnes qui feraient du zèle en exigeant un pass sanitaire pour accéder à d’autres lieux ou établissements que ceux listés dans le projet de loi, autrement dit les établissements recevant du public (centres commerciaux, bars, restaurants, cinémas, parcs d’attractions, musées, théâtres, etc.). En outre, le gouvernement Macron impose le pass sanitaire en terrasse où le risque de contamination en extérieur est minime, voire nul, mais exempte la restauration collective pourtant vectrice de propagation du virus.

L’imposture sanitaire gouvernementale est flagrante : le « citoyen » français a le droit de passer, sans obligation d’être en possession d’un pass sanitaire, une journée entière au travail, dans une proximité et promiscuité intimement compacte, parmi des collègues certainement positifs au Covid-19, mais le soir, pour se désaltérer, afin de rentrer manger dans un restaurant pour une petite heure, ou dans un bar pour siroter un verre durant dix minutes, il doit être muni d’un pass sanitaire prouvant qu’il est vacciné. De même pour s’offrir une place de cinéma, une pièce de théâtre, aller dans une salle de sport, un parc de distraction, un camping, etc. Chercher l’erreur !

Pour ceux qui fustigeraient exclusivement le gouvernement Macron, accusé à juste titre d’autoritarisme, voire de fascisme, ils seraient surpris d’apprendre que l’Assemblée nationale, autrement dit les députés, également en proie au prurit du despotisme, vient de voter de lourdes sanctions pour les clients qui ne s’enregistreraient pas dans les bars, les restaurants, les salles de sport.

Le fait de ne pas flasher le code-barre pourrait donc être bientôt puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Par ailleurs, selon les informations publiées par le cabinet de Cédric O, le secrétaire d’État chargé du Numérique, actuellement à peine 90 000 QR codes sont scannés chaque jour en moyenne, ce qui signifie que seuls 0,13% des Français utiliseraient ce carnet de rappel. Une fois instauré et généralisé, le QR code permettrait ainsi au pouvoir de calculer le nombre d’utilisation, les lieux des flashs, les noms des utilisateurs.

Indéniablement, le pass sanitaire, cette arme de surveillance de masse, impacterait profondément les établissements recevant du public, qui seront massivement désertés par les habituels clients récalcitrants à se soumettre aux traçages électroniques, à l’exhibition permanente du QR code à l’entrée de chaque café, bar, restaurant, centre commercial, cinéma, musée, ces lieux de vie, espaces de sociabilité. Depuis l’entrée en vigueur du pass sanitaire le 21 juillet, pour évoquer seulement la situation des salles de sport, elles enregistrent d’ores et déjà une déferlante de demandes de résiliation des abonnements.

« Avant la crise sanitaire, la salle comptait 700 adhérents, à la réouverture en juin ce chiffre était déjà tombé à 120 et depuis l’instauration du pass sanitaire, la salle a encore déploré 12 résiliations sur la première journée », indique un responsable d’une salle de fitness.

On voudrait entraîner la faillite (en vérité programmée depuis bientôt deux ans par le grand Capital financier occidental) de tous ces secteurs dits non-essentiels déjà fragilisés par la crise et les fermetures de plusieurs mois pour cause de confinement, on ne s’y prendrait pas autrement.

À noter que le capital s’attaque aussi bien aux petits patrons de ces entreprises qu’à leurs salariés. Pour preuve : à compter du 30 août 2021, les salariés des secteurs dits non-essentiels devront présenter à leur employeur un pass sanitaire pour pouvoir travailler, sous peine d’être suspendus voire licenciés au bout de mois. Ces secteurs économiques dits non-essentiels, déjà largement exsangues, en proie à la pénurie de main d’œuvre, avec la baisse attendue des salariés licenciés pour cause de refus de présentation de pass sanitaire décidé par résistance, vont massivement déposer le bilan.

En outre, après avoir subi des mois durant la fermeture de leurs établissements, ces entreprises, avec les mesures contraignantes qu’elles doivent gérer, vont être confrontées à la désaffection de la clientèle réfractaire au passeport sanitaire jugé légitimement liberticide. Force est de constater qu’après avoir taillé en pièces à loisir l’industrie, le grand Capital occidental s’apprête à supprimer l’industrie des loisirs, symbole de la société de consommation censée avoir définitivement remplacé la société de production. Ultime phase de la fin de la production de la société capitaliste, condamnée à disparaître faute de reproduction sociale.

Nul doute, la décision d’instauration du passeport sanitaire, avec ce qu’il implique de contraintes sociales, s’inscrit dans le prolongement du processus d’habituation à la soumission, au contrôle et au traçage électronique. Il renforce les mesures coercitives déjà imposées depuis maintenant presque deux ans, matérialisées par l’obligation du port du masque, la possession de l’attestation dérogatoire de déplacement, l’adoption des gestes barrières, l’acceptation du confinement et des couvre-feux. Il vient intensifier la surveillance de masse, la militarisation de la vie quotidienne, la caporalisation de la société, préludes à un conditionnement mental à l’acclimatation d’une existence spartiate fondée sur le rationnement généralisé, mais surtout à un enrégimentement des esprits pour l’apprivoisement à la future confrontation armée globalisée, mondialisée, dont la guerre propagandiste virologique actuelle représente la répétition générale psychologique.

Ainsi, depuis l’apparition de la pandémie, au lendemain de chaque déconfinement, après quelques semaines de « Liberté » recouvrée, certains scientifiques stipendiés interviennent dans les médias pour préparer psychologiquement la population à une énième vague de contaminations provoquée par le surgissement d’un nouveau variant (sic). Une chose est sûre : la pandémie n’est pas près de s’arrêter (ou plutôt les gouvernants ne sont pas disposés de circonscrire l’opportune pandémie fictionnelle, ce feuilleton viral interminable à rebondissements hystériques invariablement identiques, dont le scénario machiavélique est conçu dans les coulisses des pouvoirs dominants). Pour preuve : selon l’immunologue Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, l’issue de la « crise sanitaire » n’est pas franchement « pour maintenant ».

« Et qu’on est entré dans quelque chose en longueur ». « Le retour à la normale, c’est peut-être 2022, 2023 », a-t-il prophétisé. « Nous aurons probablement un autre variant qui arrivera dans le courant de l’hiver », a anticipé Jean-François Delfraissy. « Il sera différent des autres », a-t-il prédit en astrologue visionnaire œuvrant au service de l’Élysée, dirigé par le fidèle serviteur du grand Capital, Macron, désormais propulsé, avec son dictatorial passeport sanitaire généralisé, chef des nouveaux régimes totalitaires occidentaux.

Curieusement, le variant se reproduit uniquement dans les mêmes pays occidentaux – et quelques pays intégrés dans le bloc atlantiste aux gouvernements ligotés par le grand Capital -, jamais en Asie ou en Afrique. À cet égard, il est important de souligner que les pays asiatiques, sans mesures restrictives de liberté, ni confinement, ni fermeture des établissements dits non-essentiel, ni « calcul machiavélique politique », dans un esprit essentiellement médical, ont enrayé le virus en moins de trois mois moyennant le déploiement extraordinaire d’équipements sanitaires hautement technologiques. De sorte que depuis le mois d’avril 2020, avec un nombre de décès très faible, la vie sociale et économique a repris normalement.

Quant à l’Afrique, dépourvue pourtant d’infrastructures médicales et d’équipements sanitaires, sans mesures restrictives, sans vaccination, contrairement aux prévisions apocalyptiques prophétisées par les médias occidentaux au début de la pandémie en janvier-février 2020, annonçant la mort de millions de personnes, elle déplore, en un an et demi, seulement 140 000 morts, dont la moitié en Afrique du Sud. (À noter que, durant ce temps, dans l’indifférence générale, la malnutrition et les maladies bénignes ont décimé chaque jour 25 000 personnes, soit presque 15 millions en 18 mois).

Autrement dit, à l’exclusion de l’Afrique du Sud qui totalise 66 000 décès, dans les 53 autres pays africains, on dénombre moins de 70 000 morts officiellement enregistrés « décès Covid-19 » en 18 mois. Quand la seule France comptabilise 120 000 morts, les États-Unis 620 000, le Brésil plus de 500 000. Curieusement, ce virus à géographie variable semble s’abattre exclusivement sur les pays capitalistes les plus développés, les plus riches, appartenant à la galaxie de l’OCDE (organisation regroupant plus d’une trentaine de pays : toute l’Europe occidentale et l’Amérique du Nord, plus l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Corée, certains pays d’Europe centrale (République tchèque, Hongrie, Pologne), et le Chili, la Slovénie, Israël, et l’Estonie).

Sur une population de plus de 1,3 milliard habitants, l’Afrique du Sud semble payer un lourd tribut, selon les statistiques officielles fournies par le gouvernement. De même, c’est l’unique pays qui impose les mesures les plus coercitives du Continent. Suivi de la Tunisie. Et ce n’est certainement pas un hasard. L’Afrique du Sud, pays appartenant à l’orbite atlantiste, par ailleurs en pleine implosion, tout comme la Tunisie confrontée à une récession économique historique et une crise de légitimité politique. Qui plus est, depuis plusieurs mois, tous deux en proie à de récurrentes révoltes sociales et, curieusement, à de fréquentes mesures de restrictions et des confinements draconiens, pour enrayer le virus… de la contestation.

À cet égard, il est utile de relever que, « pour lutter contre le virus », en guise de stratégie médicale et d’équipements sanitaires, l’État tunisien vient de prolonger de six mois l’état d’urgence dans le pays, à partir du samedi 24 juillet et jusqu’au 19 janvier 2022. À rappeler que l’état d’urgence, quoique le terme urgence connote une acception médicale, n’implique pas la mobilisation exceptionnelle de l’État pour renforcer les capacités des hôpitaux par l’augmentation des moyens sanitaires, mais le renforcement de l’encadrement de la population par des mesures coercitives. Il ne vise pas à endiguer le virus mais à neutraliser la contestation sociale. L’état d’urgence confère au gouvernement tunisien des prérogatives exceptionnelles, s’agissant notamment de l’interdiction des réunions, l’imposition du couvre-feu, les perquisitions de jour comme de nuit, le contrôle des médias, des publications, des projections cinématographiques et des spectacles théâtrales.

L’Afrique du Sud est actuellement en proie à la crise la plus grave depuis la fin de l’apartheid. Depuis le début des émeutes déclenchées le 8 juillet 2021, on déplore officiellement 337 morts en quelques jours, plus de 2 000 arrestations, des milliards d’euros de destructions et de pillages. Dans les « townships », magasins, pharmacies, entrepôts ont été pillés, des camions transportant de la nourriture attaqués, des routes coupées, des bâtiments officiels incendiés. Le gouvernement a dû dépêcher des milliers de soldats – 25 000 –, épaulés par des milices armées recrutées par les commerçants et les propriétaires blancs et indiens, pour rétablir l’ordre.

Comment expliquer la faiblesse du nombre de décès dans ces deux continents, l’Asie et l’Afrique ? Par l’innocuité du coronavirus ? Comment interpréter la surmortalité du Covid-19 officiellement enregistrée par les États occidentaux et leurs pays satellites ? Par la surestimation du nombre de décès attribués au Covid-19, surtout quand on apprend que plus de 99% des morts du virus étaient atteints d’une autre maladie grave ? Comment analyser cette disparité de la mortalité devant ce virus à géographie variable ?

À croire que ce virus mute en fonction des États, s’embrase au gré des orientations politiques et économiques des dirigeants, tue statistiquement selon la volonté des gouvernements !



Depuis presque deux ans, en guise d’unique politique sanitaire, les gouvernants des pays atlantistes et leurs vassaux des pays satellites du Tiers-Monde, sur fond de bruits de bottes, administrent alternativement couvre-feux et confinements, ces politiques d’immolation des libertés individuelles et d’assignation à résidence forcée que n’aurait jamais imaginé le pire des dictateurs. Et depuis le début de l’année 2021, sous la pression des industries pharmaceutiques, ces gouvernants imposent la vaccination au moyen de thérapies géniques encore en phase expérimentale, à l’efficacité douteuse et à l’innocuité hypothétique, selon de nombreux experts. Ironie du sort, aujourd’hui, certains pays imposent et la vaccination et le confinement.

En Israël, on avait invité les citoyens à se faire vacciner pour éviter le confinement et les mesures restrictives. Aujourd’hui, avec une population adulte pourtant vaccinée à 90%, les Israéliens subissent et la vaccination obligatoire (une troisième dose est en cours d’administration en guise de rappel vaccinal appelé inéluctablement à se pérenniser) et le confinement doublé de mesures restrictives. La même imposture sanitaire s’observe dans d’autres pays atlantistes, notamment en Espagne, en Australie, au Portugal, etc. où les populations subissent la double peine : vaccination obligatoire et mesures restrictives (couvre-feux, confinements, port du masque obligatoire).

De toute évidence, le dessein des États atlantistes n’est pas de combattre médicalement et humainement le virus, mais, de manière machiavélique, d’abattre socialement leur population par les multiples mesures restrictives, notamment le confinement, cette arme de destruction massive psychologique censée anéantir le virus de la contestation populaire mondialement répandu ces récentes dernières années, afin de conjurer l’amorce de soulèvements sociaux prévisibles dans un contexte de crise économique marqué par la programmation de faillites massives d’entreprises, d’augmentation endémique du chômage, de croissance exponentielle de la paupérisation et d’éradication des classes moyennes et petites bourgeoises, autrement dit par l’exacerbation de la lutte des classes.

Globalement, le capitalisme repose sur le triptyque Production-Circulation-Valorisation, intégré dans une reproduction immanente sociale. Or, depuis plusieurs années, la dernière sphère, la Valorisation, est en crise, due à la baisse du taux de profit, obérant la reproduction normative des rapports sociaux. Le capitalisme, certes, maintient encore en fonctionnement la production et la circulation des marchandises. Mais sans pouvoir générer la moindre valorisation, autrement dit accumulation.

Cette incapacité d’assurer la moindre valorisation du capital susceptible de garantir la croissance économique marque l’entrée du capitalisme dans une crise systémique multidimensionnelle finale, induisant l’impossibilité de la reproduction immanente des rapports sociaux, particulièrement manifeste dans le bloc occidental en plein déclassement, incapable de soutenir la concurrence face au dynamique modèle capitaliste chinois hautement technologique et compétitif. Une Chine désormais bientôt première puissance économique impérialiste mondiale, principal pôle de stimulation de la croissance économique mondiale.

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Avec l’accentuation de la crise, le délitement du tissu social matérialisé par la paupérisation généralisée et l’explosion des incivilités et des violences multiformes, le divorce entre gouvernants et gouvernés illustré par l’abstentionnisme électoral et le discrédit de la classe politique et gouvernementale, la société capitaliste n’assure plus sa reproduction de manière immanente. La rupture sociale et politique entre les classes dominées (prolétariat, classes moyennes et petites bourgeoises en voie de paupérisation et de déclassement) et les classes dirigeantes est consommée.

De là s’explique l’intervention permanente de l’État, par le truchement de ses forces répressives et ses appareils de propagande médiatiques, pour assurer violemment la cohésion sociale, la reproduction factice des rapports sociaux menacés d’éclatement, d’implosion. Au vrai, le coronavirus sert de paravent pour occulter la crise finale du capitalisme, déjà latente depuis des années. L’imposture sanitaire étatique a pour dessein de dissimuler l’imminence de l’effondrement économique, commercial et bancaire. D’entraver despotiquement le déclenchement des contestations sociales. De neutraliser par la répression la lutte des classes. L’histoire nous enseigne que, dès lors que le capitalisme ne trouve plus dans les forces économiques la possibilité de se développer, de se valoriser, il tente toujours de résoudre cet obstacle par la force des armes, autrement dit par la guerre. C’est l’ultime prochaine phase du capitalisme en crise.

Selon les thuriféraires du capital contaminés par l’idéologie libérale, le Covid-19 aurait provoqué le ralentissement de l’ensemble de l’économie mondiale. Or, ce n’est pas le virus naturel invisible, mais les ostensibles mesures politiques liberticides de confinement et les décisions de paralysie délibérée de l’économie, décrétées par les États atlantistes, qui sont responsables du fléchissement programmé de l’économie, en particulier occidentale.

Aujourd’hui, à la faveur de la pandémie de Covid-19, l’objectif est de s’emparer de cette opportunité pour opérer un Grand Reset afin de tenter d’atténuer l’effondrement structurel des économies des pays occidentaux en voie de déclassement, par une politique volontariste d’accompagnement de cette crise systémique économique aux fins d’assurer la transition vers une société despotique post-industrielle et post-consumériste, rongée par ailleurs par la paupérisation généralisée et la prolétarisation des classes moyennes, qui plus est verrouillée par la militarisation étatique.

Aussi, les coups d’État sanitaires, matérialisés par les mesures restrictives liberticides, constituent-ils l’ultime tentative désespérée du système capitaliste en récession, accélérée par l’irruption du coronavirus rendu mensongèrement responsable de l’effondrement de l’économie, pour tenter de résoudre ses contradictions au moyen d’une opération de destruction d’infrastructures « archaïques » ( les secteurs dits non-essentiels composés par les classes moyennes, commerçantes et artisanales), devenues inopérantes pour la valorisation du capital, dans la perspective d’une tentative de refondation d’un nouvel ordre mondial fondé sur une économie dématérialisée, numérisée, avec un salariat tétanisé, atomisé, disposé à accepter des conditions de travail extrêmement désavantageuses afin d’assurer sa survie, notamment par le télétravail.

Pour ceux qui douteraient de la militarisation de la société en préparation par les gouvernants, qu’ils lisent le document, consultable en ligne, publié par le Sénat le mois dernier. Quoiqu’il s’agisse d’un rapport sénatorial de prospective, il en dit long sur les intentions despotiques de la bourgeoisie française, incarnées en l’espèce par des parlementaires pour imprimer un caractère légal et législatif aux projets gouvernementaux en matière de contrôle totalitaire de la société matérialisé par la systématisation des technologies de surveillance.

Dans ce rapport rédigé par trois sénateurs du groupe de droite LR, les auteurs de l’étude de prospective élaborent des réponses numériques aux crises actuelles sanitaires et autres crises futures (traduction en termes marxistes : aux futurs affrontements de classe. Dans ce document, entre autres batteries de mesures numériques pour « lutter contre la crise sanitaire actuelle » (applicables à d’autres fins, la pandémie servant uniquement de prétexte et de terrain d’expérimentation), le Sénat « propose un système de désactivation du titre de transport en commun ou du compte bancaire en cas de non-respect de la quarantaine ». Seconde mesure de surveillance numérique proposée par le rapport sénatorial, « poser un bracelet électronique aux non-vaccinés ». Ou encore la « détection automatique de la plaque d’immatriculation par les radars », l’installation « de caméras thermiques dans les restaurants ». Les sénateurs envisagent également d’autres solutions numériques visant à contrôler et contraindre, notamment le « contrôle des transactions » afin de détecter un achat à caractère médical ; le « contrôle des fréquentations » pour « aller voir un membre vulnérable de sa famille lorsqu’on est contagieux » ; « le contrôle de l’état de santé via des objets connectés ». Les sénateurs s’enorgueillissent en affirmant que « ces outils [pour contraindre et contrôler] sont les plus efficaces ».

En vérité, dans cette crise du Covid-19, faut-il redouter l’invisible virus naturel (maîtrisable avec des moyens sanitaires abondants et efficients) ou l’ostensible microbe despotique de l’État visiblement destructeur (impossible à contrôler et à neutraliser, sinon par la Révolution prolétarienne ?) Une chose est sûre : l’internement des citoyens innocents en bonne santé, décrété au nom de la prétendue protection des personnes âgées et vulnérables (par ailleurs censément majoritairement vaccinées), à notre époque hautement technologique censée être équipée d’infrastructures médicales de pointe, interpelle à plus d’un titre.

D’aucuns s’interrogent, dans une vision complotiste, sur l’auteur étatique mystérieux de l’invention du virus concocté par quelque laboratoire malveillant chinois ou étasunien. La vraie question à poser serait plutôt : les virus ayant toujours existé, connaissant leur taux de létalité (la mortalité du Covid-19 est bien inférieure à 0, 03%, essentiellement parmi la population la plus âgée et vulnérable, autrement dit nous avons 99,97 de chance de survie ; l’âge médian des décès est de 84 ans, avec 75% des patients décédés de plus de 75 ans), pourquoi avoir suscité une telle peur panique parmi les populations sinon pour légitimer le confinement pénitentiaire et les multiples mesures coercitives, décrétées pour des desseins initialement inavoués et inavouables. Mais, aujourd’hui, dans cette période d’imposture sanitaire étatique indéfiniment prolongée, ces desseins s’éclairent au grand jour, à examiner l’incessante activité gouvernementale des différents États de la majorité des pays atlantistes, illustrée par le nombre incommensurable de lois liberticides promulguées ces deniers mois.

À l’évidence, chaque État, à la faveur de la pandémie du coronavirus, s’applique à blinder son pouvoir despotique par l’instauration de mesures sécuritaires attentatoires à la liberté, décrétées sous prétexte de gestion de la crise sanitaire. En réalité, sous couvert de guerre virologique, les classes dominantes mènent une guerre de classe aux classes populaires et aux prolétaires, mais surtout aux classes petites bourgeoises. Les dirigeants profitent de la pandémie pour aggraver les lois antisociales et durcir la dictature « ordinaire » étatique, renforcées par la militarisation de la société.

Nous assistons, impuissants, à un véritable « coup d’état sanitaire » permanent perpétré dans de nombreux pays (en particulier dans l’orbite atlantiste, pays sous domination du grand capital financier – Italie, Espagne, Portugal, France, Israël, Brésil, Tunisie, etc.) pour imposer leur nouvel (dés) ordre mondial économique dématérialisé et financiarisé.

Curieusement, plus d’un an et demi après l’apparition de la pandémie, alors que les États sont censés être en guerre contre le coronavirus, en lieu et place d’équipements médicaux et de personnels soignants pour nous protéger, nous avons droit, en guise de médication, toujours à une artillerie de lois répressives et au confinement accompagné du déploiement de policiers et de militaires (pour nous soigner contre notre virus contestataire létal ?). Et, en lieu et place de lits d’hôpitaux et équipements médicaux, les gouvernants préfèrent investir dans les cellules carcérales abondamment élargies pour accueillir les opposants politiques et les dissidents sanitaires.

En effet, avec cynisme, nonobstant la gravité de la crise sanitaire, avec un système de santé aux besoins d’équipements médicaux pourtant vitaux, les États ont débloqué mille fois plus d’argent pour subventionner les trusts, les banques, les bourses que pour secourir financièrement et matériellement les hôpitaux et autres structures sanitaires, toujours aussi dramatiquement sous-équipés. Dans l’ensemble des pays, presque deux ans après le déclenchement du coronavirus, excepté les discours incantatoires belliqueux, le secteur sanitaire ne bénéficie d’aucune mesure concrète matérialisée par l’acquisition d’équipements médicaux toujours cruellement défaillants dans les établissements de soin, par la construction de nouveaux hôpitaux et le recrutement de personnels soignants.

De même, interdiction est toujours maintenue pour les médecins de prescrire des traitements reconnus pourtant pour leur efficacité depuis plusieurs décennies, notamment l’Ivermectine et la chloroquine, médicaments utilisés avec succès par de nombreux pays qui ont réussi à juguler la pandémie.

Paradoxalement mais sans nous surprendre, les premières retombées rentables surgies de cette crise sanitaire ne bénéficient qu’aux classes dominantes, au plans politique et économique, respectivement par le durcissement de leur pouvoir despotique étatique et le renforcement de leur hégémonie financière (depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19, les milliardaires sont toujours plus riches et toujours plus nombreux. Le nombre de millionnaires, lui, a bondi de plus de 5 millions l’année dernière. Le patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes de France a augmenté de 30% en un an, frôlant les 1 000 milliards d’euros, selon les récentes informations.

Au niveau mondial, la richesse accumulée par les milliardaires de par le monde a atteint un sommet inégalé en 2021, 13 000 milliards de dollars. C’est 1 300 milliards de plus que le précédent pic de 2017). En effet, profitant de notre frayeur et de notre tétanisation, suscitées par le traitement médiatique anxiogène de la pandémie, de notre emprisonnement domiciliaire, de l’état de siège, du couvre-feu, et de l’interdiction de rassemblement et de manifestation, les classes possédantes du monde entier ont fait voter par leur État, en l’espace de quelques mois, des centaines de lois de régression sociale et de répression politique qu’aucun tyran n’aurait songé imposer.

Concomitamment, ces classes possédantes ont instauré, pour sauver leurs richesses aux moyens de renflouements des banques, de subventions aux entreprises, d’exemptions fiscales, de nationalisations de certains secteurs, le « socialisme pour les riches », et ont perpétué en l’aggravant le « capitalisme pour les pauvres ».

Comme on le relève, la gestion de la crise prétendument « sanitaire » confine davantage à une opération de sauvetage de la santé (momentanément) de l’économie des capitalistes mise sous profusion, alimentée par l’argent public sous forme d’impôts différés payés par les futurs travailleurs, plutôt qu’à une protection de la vie des malades toujours livrés délibérément à eux-mêmes sans soins efficaces, autrement dit sans thérapie médicale classique ou traitement médicamenteux prophylactique, sinon par le recours à une douteuse et controversée vaccination imposée dans la précipitation aux malades, avec des vaccins à ARN-m en phase d’essai clinique, pour le plus grand profit des grandes industries pharmaceutiques exemptées par ailleurs de toute responsabilité pénale ou financière en cas d’effets secondaires des vaccins.

D’un point de vue scientifique, plusieurs experts expriment leurs doutes envers ces vaccins dits « à vecteur viral ». Nul doute, les vaccins géniques mis sur le marché par les pays atlantistes sont contestés par de nombreux scientifiques, notamment par le professeur Pyromaure qui a déclaré sur une chaîne de télévision française :

« Je suis vacciné et je comprends les gens qui sont dubitatifs face à la vaccination avec ces traitements que l’on ne connait pas. Nous n’avons pas assez de recul sur l’innocuité des vaccins (ni sur leur efficacité). Beaucoup de médicaments ont créé des maladies auto-immunes découvertes plusieurs années après leur diffusion ». Par ailleurs, il est actuellement scientifiquement établi que les vaccins géniques de fabrication occidentale favorisent les thromboses, et, par conséquent, les caillots sanguins capables de migrer et de provoquer des AVC, des embolies pulmonaires, des infarctus, etc… ».

« L’État français ment aux gens pour maintenir la terreur parmi la population » – les 7 du Québec

Quoi qu’il en soit, en dépit des tentatives de neutralisation de la contestation sociale et politique par le confinement et le couvre-feu, la politique de terreur, les peuples opprimés ont déjà discerné la source de la crise sanitaire et économique actuelle. Au-delà du mystérieux virus invisible agité comme un épouvantail par les classes dirigeantes pour terroriser les populations, justifier et légitimer la militarisation de la société (matérialisée par les répressions, les arrestations et les incarcérations, dans certains pays affectés depuis longtemps par le virus de la dictature), le mystère de l’origine des crises sanitaires et économiques virales actuelles se dévoilent. Le « patient zéro » a été identifié par l’ensemble des peuples meurtris : il s’agit du capitalisme pathogène.

« “Nous sommes en guerre !” Mobilisation internationale contre l’État totalitaire » – les 7 du Québec

Aujourd’hui, le virus capitaliste a muté en sa version périlleuse dont on observe les premiers symptômes létaux, illustrés par la dégradation dramatique des conditions de vie de centaines de millions de personnes réduites à la paupérisation. Le grand Capital fait payer l’effondrement économique de son système aux classes populaires, aux classes moyennes et petites couches entrepreneuriales devenues économiquement inutiles, réduites au chômage et à la paupérisation absolue.

Actuellement, le monde entier assiste à la faillite d’un système économique en déclin, à la débâcle de l’ordre social dominant, à l’échec historique d’une classe bourgeoise agonisante, à l’incurie criminelle des États, à la militarisation de la société impulsée par les classes dominantes aux fins de sauver leur système en pleine décomposition.

Néanmoins, avec bonheur, cette crise inédite de grande ampleur commence à déclencher de profondes mutations dans les consciences, des interrogations sur la pérennité du modèle économique dominant, de réelles aspirations à la transformation de la société. Certes, l’onde de choc initiale covidale, intervenue au début de l’année 2020, suscitée par l’effondrement brutal de l’économie et par l’amoncellement des cadavres livrés à dessein à la crémation, avait tétanisé les populations. Mais, aujourd’hui, avec la prise de conscience de l’imposture sanitaire étatique, la colère souterrainement gronde, progressivement fermente, assurément monte, et la volonté de transformation sociale et politique se manifeste.

Enfin, si, historiquement, le capitalisme avait constitué originellement une réponse économique progressiste aux limites stérilisantes du féodalisme, aujourd’hui il représente un obstacle, pire, un péril à l’évolution humaine, au développement des forces productives, une barrière au développement de la richesse sociale.

Désormais, il n’assure sa survie que par l’usage de la terreur, devenue son unique mode de gouvernance.

« “Nous sommes en guerre !” Mobilisation internationale contre l’État totalitaire » – les 7 du quebec

source : https://les7duquebec.net

Note de Geb :

Les paragraphes soulignés le sont par Geb.

Et si on commençait à étudier la situation de manière rationnelle ? Economique et Géo-politique ???

Quant on pense que la France a un jour possédé un des plus grands Partis communistes marxistes de la Planète.

Qui servait de modèle au Monde entier. Georges réveilles toi… Ils sont devenus fous.

Les 7 du Québec ont raison en parlant « d’Etat français ». C’est bien à du Pétainisme puissance cinq qu’on a affaire ici.

»» https://les7duquebec.net/archives/265924

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Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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