Justin Trudeau, (hélas) premier ministre du Canada.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau punit la province du Nouveau-Brunswick pour avoir limité le financement des avortements sur les deniers publics.
Mardi, le premier ministre pro-avortement a déclaré que son administration cesserait d’accorder des fonds fédéraux pour les soins de santé à la province parce qu’elle limite l’accès aux avortements, rapporte la presse canadienne. M. Trudeau a également affirmé que la province enfreignait la Loi canadienne sur la santé.
La loi du Nouveau-Brunswick est loin d’être extrême. La province couvre les avortements électifs avec l’argent des contribuables dans trois hôpitaux publics. Sa loi n’interdit que le financement provincial des avortements électifs dans les centres d’avortement privés.
Selon la presse canadienne, un porte-parole de l’administration Trudeau a déclaré que le Nouveau-Brunswick sera privé d’un financement d’environ 140 216 $. [Un geste symbolique, un grain d’encens lancé à son électorat pro-avortement !]¹
Cependant, Tabitha Ewert, conseillère juridique de We Need a Law, une organisation nationale qui milite en faveur de restrictions légales² sur l’avortement au Canada, a déclaré que l’administration Trudeau avait mal interprété la Loi canadienne sur la santé.
« La Loi canadienne sur la santé a été adoptée dans les années 1980 pour permettre au gouvernement fédéral d’aider les provinces à assumer les coûts des soins de santé », a déclaré Ewert. « Elle n’a jamais été conçue pour usurper la capacité des gouvernements provinciaux à administrer les soins de santé, car cela serait inconstitutionnel. Elle énonce plutôt les principes de base qui guident le financement tout en respectant le fait que les gouvernements provinciaux sont les mieux placés pour répondre aux besoins de leurs administrés en matière de soins de santé et qu’ils ont la capacité de personnaliser leurs plans de soins de santé en conséquence. »
Elle souligne que de nombreux services médicalement nécessaires ne sont pas couverts par le financement public, notamment les soins dentaires, la psychiatrie et l’optométrie.
« Il n’y a aucune raison pour que les avortements pratiqués dans une clinique privée bénéficient d’une considération particulière »³, a déclaré Ewert.
Au Nouveau-Brunswick, le seul centre d’avortement indépendant est la Clinique 554 [constamment sur le point de fermer, si l’on en croit les pro-avortement, mais qui s’arrange pour fonctionner]¹ à Fredericton, qui propose des avortements jusqu’à 16 semaines de grossesse. Elle facture 700 à 850 dollars par avortement, selon son site Internet.
Selon le rapport, l’Union canadienne des libertés civiles conteste également la loi du Nouveau-Brunswick devant les tribunaux.
¹Commentaire d’A. H.
²Le problème est que les restrictions à l’avortement proposées par ce groupe sont gestationnelles, c’est-à-dire portant sur l’âge de l’enfant à naître, ce qui n’a jamais été la bonne voie à suivre. — A. H.
³De plus, l’avortement, étant le meurtre d’un enfant à naître, ne saurait bénéficier d’aucune reconnaissance légale ou publique. — A. H.
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